ANGST Armand

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Armand ANGST né le 17 janvier 1923 à WITTISHEIM 189 rue de Balden­heim

Incor­poré de force le 1er novembre 1943 et inté­gré à la 1ère Stamm­kom­pa­nie au 309e  Ersatz-Grena­dier-Bataillon. Muté le 20 novembre 1943 à la 1ère Kompa­nie du 24e Reserve-Grena­dier-Bataillon. Le 11 décembre 1943 il est muté à la 13e Kompa­nie du 21e Reserve-Grena­dier-Bataillon. Le 8 février 1944 il est muté à une unité de combat qui est la 13e Kompa­nie du 1er MIELAU Grena­dier-Regi­ment, qui par la suite est dissoute le 25 mars 1944, l’état-major rejoint celui de 59e Infan­te­rie-Divi­sion et les hommes remplissent les pertes de la 214e Infan­te­rie-Divi­sion. Cette divi­sion était compo­sée en 1944 de la 355e Grena­dier-Regi­ment , de la 367e Grena­dier-Regi­ment, de la 568e Grena­dier-Regi­ment (fut créé le 26 mars soit 1 jour après la disso­lu­tion de MIELAU 1), de la Divi­sion-Füsi­lier-Bataillon 214, Artille­rie-Regi­ment 214, Pionier­ba­taillon 214 (corres­pond au Génie français), Panzerjä­ger-Abteillung 214 (chas­seur de char , arme anti­char ou blindé), Infan­te­rie-Divi­sion-Nachrich­ten-Abteillung 214 ( sous grou­pe­ment de recon­nais­sance), Infan­te­rie-Divi­sion-Nach­schubfüh­rer 214 (état-major).

Armand fut affecté à l’un de ces régi­ments sachant qu’ils avaient tous subit de lourdes pertes ; il fut peut-être affecté au 568e Grena­dier-Regi­ment du fait que ce régi­ment fut nouvel­le­ment créé. La divi­sion d’Ar­mand s’est battue au début d’avril 1944 au nord ouest de l’Ukraine près de KOWEL (KOVEL) l’ar­mée alle­mande conti­nue de recu­ler et sa divi­sion est char­gée de rete­nir le plus long­temps possible l’ar­mée russe pour que le reste de la Wehr­macht puisse recu­ler. Le 16 janvier 1945 près de Bara­now en Pologne la divi­sion est complè­te­ment anéan­tie, quelques groupes de combat ont pu survivre et ont reculé jusqu’à Bres­lau pour un ultime combat.

Armand a eu une permis­sion du 1er octobre 1944 jusqu’au 20 octobre, il a décidé de ne plus y retour­ner et de se cacher à la maison fami­liale avec l’aide ses parents. Une déci­sion qui aurait pu coûter la vie à toute la famille s’il avait été retrouvé. Mais s’il serait retourné au front il y avait de très forte chance pour qu’il ne revienne plus.

 

Baptiste Angst

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