Armand Meyer, de la « Das Reich » au camp de Dachau

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Eugène Armand Meyer est né le 23 juin 1926 à Muns­ter en Alsace. Il était char­pen­tier de métier et de reli­gion protes­tante. Il s’est marié avec Marie Rose Acker­mann le 23 avril 1948 et est décédé d’une pénible  mala­die à l’âge de 48 ans en 1974.

Il a été incor­poré de force le 10.6.1943 dans le RAD Wehr­ber­zirks­kom­mando à Colmar. Du 4.10.1943 au 2 janvier 1944 incor­pore de force au RAD à Heppen­heim (Alle­magne).

 

Incor­poré de force le 11 février 1944 dans la Waffen-SS comme SS-Panzer­gre­na­dier (matri­cule numéro 44 VT Div. 2496). Il est affecté dans la 1ère compa­gnie du Feld-Ersatz-Btl. de la 2e divi­sion blin­dée « Das Reich » (numéro 570 sur le Krieg­ss­tamm­rolle). Hospi­ta­lisé dans la région de Toulouse-Montau­ban du 1.3.1944 au 30.3.1944 (pneu­mo­nie), le 24.4 (jour où il passe des radios du thorax) et du 6.6 au 7.8.1944 (pour une grippe). Il devait rejoindre son unité à Prag-Rüssin (ordre de route établi par la Diensts­telle 48438) et en profite pour s’éva­der. Le 10.8.1944, après s’être caché e au domi­cile fami­lial, il rejoint  le maquis. Il est capturé au Schal­le­ren, près du Hohneck, le 19.9.1944  par les doua­niers alle­mands. Il est écroué du 21.9 au 9.10 à la maison d’ar­rêt de Colmar pour « atti­tude anti-alle­mande » (certi­fi­cat établi le 11.3.1946).

Il est déporté le 21.11.1944 de Colmar à Frei­burg im Breis­gau, pour finir à Allach-Dachau.

 

Il est libéré par les Améri­cains le 29.4.1945 et rapa­trié en France le 7.6.1945. Il est rentré, mais malade d’une pneu­mo­nie aggra­vée et de nombreux trau­ma­tismes suite à son incar­cé­ra­tion dans le camp de Dachau. Son décès est consé­cu­tif à son incar­cé­ra­tion, à la mala­die contrac­tée là-bas et aux maltrai­tances subies.

Déporté poli­tique, il a été membre de l’Union Natio­nale des Asso­cia­tions de Dépor­tés Inter­nés et Familles de Dépor­tés et de la Fédé­ra­tion Natio­nale des Dépor­tés et Inter­nés Résis­tants et Patriotes.

 

Dossier établi par Vincent Meyer

 

 Le Wehr­pass.

 Le SS-Sold­buch.

 Carte de l’UNADIFD.

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