Secrétaire de mairie (* Gundershoffen, Bas-Rhin, 6.11.1909). Marié à Jeanne Schuler; 3 enfants, André, Monique et Anne-Marie.
Il sert l’Armée française en Algérie du 31.10.1930 au 14.10.1931 chez les tireurs d’élite, en tant que caporal-chef.
Il habite Haguenau lorsqu’il est incorporé de force le 20 septembre 1944. Il est engagé à Heilbronn (Allemagne), puis au Danemark et en Haute-Silésie.
Il décède à Pommerswitz (Pologne du Sud) vers mai 1945 (témoignages de M. Auguste Blind, incorporé de force avec Paul Blum, et de Madame Gertrud Hurtig, 1950, qui se souvient du nom de Paul Blum inscrit dans son casque, de lettres qu’elle y a trouvé et de son enterrement dans leur jardin à Pommerswitz). « Mort pour la France ».
Renseignements communiqués par Charles Blum, frère de Paul Blum, notamment d’après des documents fournis par Georges Schwartz, époux d’Anne-Marie Blum, la fille de Paul Blum.
Charles Blum nous a fait part de son propre parcours pendant cette période : « Appelé en novembre 1939, je suis resté dans l’armée française jusqu’en novembre 1945. J’ai été détaché après août 1940, pendant trois ans, dans les cadres des Chantiers de Jeunesse, d’abord à Messeix, dans le Puy-de-Dôme, puis en Algérie à partir d’avril 1941, après que des membres d’une commission du gouvernement de Vichy m’aient conseillé, en tant qu’Alsacien, soit de retourner en Alsace (!!), soit – curieusement – de partir en Afrique du Nord, ce que je fis évidemment. Le commissaire général des Chantiers en Algérie était le colonel Van Hecke qui, après la dissolution des Chantiers en 1943, rejoignit lui-aussi l’armée et participa en tant que général, à la bataille d’Italie en 1944–1945. J’ai eu plus de chance que mon frère ».