DEPARIS (DAUBER) René

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Deparis_Rene.jpg Je suis à la recherche de rensei­gne­ments concer­nant un oncle par alliance qui a été incor­poré de force dans l’ar­mée alle­mande lors de la Seconde Guerre mondiale et qui a rejoint les FFI dans les Vosges.

DEPARIS René né le 14/01/1920 à Esch­bach-au-Val (Haut-Rhin) et habi­tant proba­ble­ment Muns­ter (Haut-Rhin) au moment de son incor­po­ra­tion.

Son nom de famille a été modi­fié en DAUBER par une déci­sion datant du 21 avril 1943.

Un juge­ment rendu à Neuf­châ­teau dans les Vosges (88) confirme que René Depa­ris a déserté et a rejoint les FF. Il est décédé le 2 septembre 1944 à l’hô­pi­tal Saint-Anne de Rouceux à Neuf­châ­teau en tant que combat­tant des FFI.

Son nom figure sur le monu­ment aux Morts de Muns­ter (Haut-Rhin), ville où il repose actuel­le­ment.

* Infor­ma­tions de la WAST:

René DEPARIS a été incor­poré de force à MUNSTER (68) sous la réfé­rence 2177 St. Kompa­nie/Pz.G.E.Btl 13

Grade : Grena­dier

26/05/1943 : 4. Kompa­nie/Panzer-Grena­dier-Ersatz und Ausbil­dungs Bataillon13

? : 1. Marsch Kompa­nie/Panzer-Grena­dier-Ersatz und Ausbil­dungs Bataillon13

08.11.1943 : Abgang zum Panzer Grena­dier Lehr Bataillon Post­dam Kramp­nitz

07/06/1944 : Kompa­nie Panzer Grena­dier Lehr Regi­ment 952

07/06/1944 : Blessé à 1 km sud-ouest de Jurques (Sud Ouest de Caen en Norman­die) Bles­sure légère par balle à la main. Fut livré au poste de secours (sans indi­ca­tion plus précise)

Ne fut pas enre­gis­tré comme disparu, prison­nier ou mort dans l’ar­mée alle­mande.

* Infor­ma­tions reçues de M. Julien DUVAUX:
(M. Duvaux est origi­naire de Neuf­châ­teau dans les Vosges et auteur de deux ouvrages sur la libé­ra­tion de Neuf­châ­teau)

René DEPARIS fait partie du maquis de Châte­nois dans les Vosges consti­tué au cours de l’été 1944 et dépen­dait de ce fait du 1er grou­pe­ment des FFI des Vosges.

Un rapport d’ac­ti­vité du Secteur de Châte­nois établi par le Lieu­te­nant comman­dant la 2e Cie Richard n° 33/C2/FFI stipule :
« Arres­ta­tion de MORLOT de Morel­mai­son (Vosges). Perqui­si­tion dans son domi­cile. DEPARIS est blessé mortel­le­ment par un piège (mine fixée à une chaise).
Arres­ta­tion des suspects et colla­bo­ra­teurs de Châte­nois ».

Et un rapport du chiru­rien le Dr Cornu à l’Hô­pi­tal St Anne de Rouceux (main­te­nant quar­tier de Neuf­châ­teau) dit:
« DEPARIS, un FFI de Morel­mai­son meurt dans la cour avant même son admis­sion »

* Les ques­tions que je cherche main­te­nant à éclair­cir sont les suivantes :

La date exacte de son incor­po­ra­tion de force (que je pense pouvoir obte­nir à la Mairie de Muns­ter (68)

Le parcours des compa­gnies dans lesquelles il a servi dans l’ar­mée allmende jusqu’en Norman­die

Surtout comment, apprès sa bles­sure en Norman­die il a pu rejoindre le maquis de Châte­nois dans les Vosges où il réap­pa­raît.

Je suis bien sûr recon­nais­sant à toute personne qui pour­rait appor­ter un rensei­gne­ment permet­tant de recons­ti­tuer ce parcours.

Jean Martin HERRMANN

Cour­riel : herrje­ma@­ca­lixo.net

Fiche trans­mise par Claude Herold :

Nom DEPARIS

Surnom

Nom d’épouse

Prénom René

Date de nais­sance 14–01–1920

Commune de nais­sance Esch­bach O Val

Dépar­te­ment ou pays de nais­sance 68 – HAUT-RHIN

Grade

Unité Forces françaises de l’in­té­rieur

Mention Mort pour la France

Date de décès 02–09–1944

Commune de décès Rouceux

Dépar­te­ment ou pays de décès 88 – VOSGES

Cause du décès explo­sion de mine

Statut mili­taire

Cote du dossier AC-21P-117364

5 Responses to DEPARIS (DAUBER) René

  1. Calin dit :

    Monsieur Deparis a été blessé par la mine qu il a dégoupillée en l absence de M G. Morlot, maire de la commune et en présence de deux femmes (son épouse et sa fille) lors de la mise à sac du domicile. M Morlot a été fusillé par les ffi après son arrestation et réhabilité par la justice. La débandade de la fin de cette guerre a apporté des vols, des rasages de femmes, des expositions devant la mairie de Chatenois et la fusillade de M Morlot. Son fils a été emprisonné après s être défendu d une attaque dans leur ferme et a été réhabilité. L e maire avait refusé aux ffi de se servir dans les maisons de son village. Les ffi recherchaient de l argent, un veau, une vache, … pour payer leurs services dus par la population à leurs dires …et se servaient dans les fermes, les maisons des villages.

    • Jean Martin HERRMANN dit :

      Merci à Calin pour ces informations .
      Les informations que j’ai données ci-dessus proviennent de ce rapport du Commandant Richard du maquis de Châtenois et sont donc donc forcément orientés.
      Vous semblez être en possession d’avantages d’informations locales vues par les autres protagonistes de cette affaire.
      Je serai très intéressé d’en connaître d’avantage si c’est possible.
      Je peux aussi vous fournir une copie de ce rapport dont je fais mention si cela vous intéresse

      • catherine Calin dit :

        Merci beaucoup pour votre réponse.
        Dès que j’ai un peu de temps libre, je vous fais parvenir les écrits sur cette période par mail.
        Vous pouvez également converser avec Monsieur Christophe LABAYS de CHATENOIS 88170. Il doit posséder des infos que je n’ai pas et a travaillé avec un ami sur les FFI du secteur de l’ouest vosgien.
        Vous pouvez lui poser des questions sur Messenger car ils est sur Facebook. Ces recherches sont très précises. En ce moment, il parle des gendarmes arrêtés le 12 mai 1944.
        Voici mon email : catherine.calin88@gmail.com

      • catherine Calin dit :

        VOTRE adresse EMAil n ‘est plus valide. Pouvez vous me la faire parvenir. Catherine CALIN

        • Calin dit :

          Monsieur Deparis, comme Monsieur Morlot ont tous les deux été engagés dans la guerre malgré eux. Mr Morlot a été mitrailleur quatre années en 1ière ligne dans celle de 14-18 et a été blessé et hospitalisé à Toul. Mr Deparis, incorporé de force, a souffert également et est arrivé dans un maquis de dernière heure qui n’a vécu qu’un été. Cette euphorie à l’arrivée des américains aura conduit à maint erreurs du commandant de ce maquis. Le plus jeune homme qui avait été choisi pour assassiner mon grand père du seul fusil chargé d’une seule balle est désormais décédé. Tous les autres maquisards impliqués seraient décédés rapidement de mort tragique : maladie et accidents. Ce jeune homme semble avoir été protégé. Je l’ai côtoyé toute ma vie professionnelle. Ma cousine a été amie avec sa fille. Aucun des pères n’est intervenu. La vie est impressionnante.

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