Les différents événements auront lieu entre le samedi 7 et le samedi 14 octobre 2017, jour anniversaire du départ des premiers « Malgré-nous ».
Le samedi 7 octobre, toute la journée :
Tournage d’un film : Malgré-nous, les questions qui dérangent, mis en scène par Serge Schleiffer et réalisé par l’association Amifilm.
Synopsis : L’action se situe entre 1942 et 2017.
Trois jeunes incorporés de force viennent de toucher leur uniforme allemand.
Leur périple débute le matin, rue de l’arbre vert à Strasbourg ( proche place Gutenberg ).
Cette scène est une reconstitution et débute le film en 1942.
Place de la cathédrale deux autres Malgré-nous ( M.N. ) les attendent.
Ceux-ci sont au XXIe siècle, mais ne semblent pas le savoir. Ils distribuent des tracts et expliquent pourquoi ils ne veulent pas partir. Le public qu’ils apostrophent est composé de comédiens mais également de passants non avertis.
Puis arrivent leurs trois camarades et leurs familles. Tous se dirigent ensuite vers la gare en passant par la place Gutenberg, la rue des grandes arcades et la place Kleber.
Au cours de leur marche, ils entament le dialogue avec les passants et intègrent peu à peu l’année 2017, les discussions se font plus actuelles. Les problèmes abordés débordent le cadre de l’incorporation de force.
Un travail d’improvisation pour les comédiens, il s’agit de faire comprendre au public à quel point le passé reste un excellent point de départ pour toute analyse des divers problèmes politiques actuels. Qu’il n’y a aucune différence entre les jeunes d’aujourd’hui et ceux d’hier.
Enfin que si, depuis 75 ans, l’information n’a pu passer en direction des « Français de l’intérieur », il n’y a pu qu’avoir une raison politique à ce manque de communication.
Le public sera amené à jouer un très grand rôle dans ce film. Rejoignez-nous et affutez vos questions !
Du 9 au 13 octobre :
– Les associations de Malgré-nous interviendront dans les lycées partenaires. Des témoignages, des rencontres.
– Parallèlement les historiens et associations participeront à des « cafés d’histoires » ouverts à tous. Une promenade dans Strasbourg, selon les thèmes proposés.
Les thèmes abordés tourneront généralement autour de l’incorporation de force et de l’annexion de l’Alsace et de la Moselle. Là encore des rencontres avec les historiens et les témoins.
Les participants
Certains vétérans, selon leur disponibilité et leur état de santé, viendront à la rencontre du public pour raconter leur expérience.
D’autres témoins de leur temps, les descendants de Malgré-nous, ont tenu à faire part de la manière dont l’Incorporation de force a influé sur leur vie après la guerre. Soit parce qu’ils ont perdu un parent proche, soit parce que les hommes et les femmes qui en sont revenus s’en trouvaient marqués à vie.
Des témoignages qui permettront de mieux comprendre le poids de cet évènement historique particulier à nos départements, et ses conséquences depuis 75 ans.
Le samedi 14 octobre, toute la journée : A la cité de la Musique et de la Danse de Strasbourg. Ouverture et accueil du public à partir de 9 heures.
PROGRAMME DES DIFFERENTES SALLES
Dans les deux grands halls du rez-de-chaussée et du 1er étage ( capacité d’accueil environ 150 personnes ) :
Expositions : Les Associations de Malgré-nous exposeront des objets et des photos.
De jeunes artistes présenterons leurs créations.
Rencontres avec les exposants : Vous pourrez échanger avec les membres de diverses associations d’Incorporés de forces et autres associations du souvenir, mais également avec les artistes, ou les historiens qui dédicaceront leurs ouvrages.
Buffet : ouvert toute la journée.
Pour vous accueillir dans les stands
Les associations seront représentées par leurs présidents respectifs et certains membres.
Intervenants invités : Mme Arlette Hasselbach Présidente de l’AFMD 68 ( Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation du Haut-Rhin )
Mr. Claude Jochen président de La Fédération des Pupilles de la Nation et des Orphelins de Guerre
Mr. Gérard Michel, président de l’association des enfants de Malgré-nous du Bas-Rhin.
Mr Hubert France, président de l’association FNDIRP ( Fédération Nationale Des Internés Résistants Patriotes )
Mr. René Gall président de l’ADEIF du Bas-Rhin ( Association des déserteurs, évadés et incorporés de force )
Le colonel Norbert Zorn président de l’association Pro Patria
Tous s’efforceront de répondre aux questions des plus jeunes.
Et quelques initiatives :
Mr Georges Federmann pour son livre : Que reste-t-il de nos souffrances ?
Psychanalyste expert pour le Centre de Réforme de Strasbourg, dépendant du ministère des Anciens Combattants et Victimes de guerre. Mr. Federmann nous fera part de son expérience auprès des vétérans Malgré-nous. « Mon travail est destiné à aider à faire sortir les Incorporés de Force d’une vision essentialiste qui fait d’eux uniquement des victimes du système totalitaire nazi et nous des témoins d’une souffrance incomprise par la France .Il s’agit de rappeler qu’il ont eu, chacun, un destin collectif : des idées, des positions politiques ( plutôt conservatrices) , des remords, des cauchemars, une vie généralement sans transmission, une subjectivité…mais qu’ils ne sont jamais véritablement « revenus de Tambow » et que la France n’a pas su ni voulu leur offrir l’hospitalité du droit , de la justice et de la reconnaissance. »
Mme Véronique Frumholz, enseignante, qui a travaillé avec ses élèves sur le sujet des Malgré-nous et monté avec eux une mini-entreprise intitulée : Pass’tem Clic, sur le thème de la transmission de la Mémoire, nous propose :- Une présentation du travail des élèves tout au long de leur mini-entreprise – La diffusion du film au public- La vente de tee-shirt et clé USB pour financer d’autres projets.
Mme Arlette Hasselbach, présidente de l’AFMD 68 proposera un débat autour de la question de savoir : Comment transmettre aujourd’hui et pourquoi ? Avec quelques exemples des projets menés pour revaloriser le Mémorial du Tunnel d’URBES. Présentation d’une fresque + vidéos courtes…
M. Serge Schleiffer et les membres de l’association Amifilm répondront à toutes les questions relatives au tournage de Malgré-nous, les questions qui dérangent et présentera deux films de long métrage projetés au courant de la journée.
Dans la petite salle de projection, attenante ( capacité une soixantaine de place ) :
Projection « non stop », de 9h15 à 21 heures de films de fiction et de documentaires.
Programme :
Le matin : On remuait les lèvres mais on ne disait rien (52 mn) de Gabrielle Schaff
Synopsis Mes grands-parents, Fred et Thérèse, sont des « Malgré-Nous ». Lorrains, ils furent incorporés de force dans l’armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale. En cas de résistance, ils risquaient la mort et la déportation de leurs familles. 130 000 alsaciens et mosellans furent concernés. Aujourd’hui, la jeune génération s’interroge sur cette histoire taboue et méconnue. Pourquoi ce long silence? En filmant ses grands-parents, mais aussi son père, la réalisatrice cherche à comprendre pourquoi certaines histoires restent difficiles à transmettre, même à sa propre famille…Un film qui lève peu à peu le voile sur les raisons d’un double silence, individuel et collectif.
Ni mémoire victimaire, ni souvenir héroïque, le sort des « malgré-nous » fut longtemps passé sous silence, un mutisme au-delà des générations et des époques, que ce film tout en pudeur analyse avec brio.
L’après-midi : « Après la guerre, l’ Alsace Moselle, c’est la France! » 2015 de Hubert Schilling et J M Favart ( réalisateur des Deux Mathilde )
Synopsis : La foule est en liesse lorsque Strasbourg est libérée en novembre 1944. Mais les lendemains vont ils chanter pour autant ? Car comment effacer cinq années d’annexion ? Comment reconstruire l’Alsace et la Moselle et taire la douleur de cette région meurtrie ?Pour raconter ce second retour à la France, après celui de 1918, il faut rappeler la trop brutale annexion nazie qui a tout dévasté sur son passage et le drame des incorporés de force dans la Wehrmacht, l’épuration ambiguë, le massacre d’Oradour-sur-Glane et le procès de Bordeaux, en 1953. Dès la libération, une politique de « dénazification » et de « dé-germanisation » est mise en place. Le dialecte, trop proche de l’allemand, l’ennemi héréditaire, est frappé d’indignité, et le français devient « chic », bouleversant le rapport des Alsaciens et des Mosellans à leur identité, à leur culture et à leur langue. Seul le cabaret satirique et la construction européenne réussissent peu à peu à aider les habitants à se réconcilier avec eux-mêmes. À travers le récit de grands témoins, dont le dessinateur Tomi Ungerer, et de nombreuses archives, rares ou inédites, l’histoire complexe et méconnue de cette région française se dévoile.
Le film sera présenté par son metteur en scène et son scénariste.
Michel Favart a réalisé de nombreux films, téléfilms et documentaires et obtenu les prix suivants : En 1974 prix Louis Kamans, pour Les petits enfants du Siècle (meilleure fiction des pays francophones )En 1982 : Le trophée 813, au festival policier de Reims, pour La tribu des vieux enfants ( prix du meilleur policier diffusé à la télévision )En 1985 : Le trophée 813 pour La maison piège.En 1986 : Grand prix des rencontres européennes de télévision de Reims. Pour La Nuit du Coucou ( Prix du public, prix du meilleur acteur pour Florent Pagny et prix de la meilleure actrice pour Marie Rivière. En 1993 : Grand prix du meilleur film policier de télévision, au festival de Cognac pour Pris au piège. En 1995 : Prix de la fondation pour l’enfance, pour Dance avec la vie. En 1996 : Sept d’or du meilleur scénario pour Les Alsaciens ou les Deux Mathilde, et en1997, Clio du meilleur film historique. Hubert Schilling est journaliste, ( Canard Enchaîné , 50 millions de consommateurs , grand reporter pour Le Courrier Picard ) et auteur de nombreux documentaires comme : »Le baiser de la France – L’Alsace après 1918 ( Réalisateur : Michel FavartCoproduction F3-seppia » mai 68 en Alsace » ( Coproduction F3 – ere production ) Il a également longuement travaillé pour la télévision, notamment à France 3 où de 2004 à 2007 il a été secrétaire général du Circom, télévisions publiques européennes (france-télévisions, BBC, RTBF, TVE, RTP…) Responsable de l’antenne et des programmes sur FR3 Alsace entre 1990 et 1998 il lance cette année là la 1ere chaîne numérique publique, « Régions ».
Et également : Deux films de long métrage produits et réalisés par nos amis d’Amifilm, ayant pour sujet la résistance alsacienne : « La Chambre Douze » et » Triste Secret ».
Ces deux films, dont l’un sera projeté le matin et le second l’après-midi, seront présentés par leur réalisateur M. Serge Schleiffer et certains membres de son équipe de bénévoles.
Dans le grand auditorium ( capacité d’accueil 500 places )
Quatre conférences suivies de débats.
A 9h30 conférence de M. Geoffrey Koenig
Sujet : « Malgré-Nous, civils alsaciens et 19e Armée allemande dans le chaos de la poche de Colmar (novembre 1944 – février 1945 ) »
L’évocation du destin spécifique des Malgré-Nous et des civils, lié au retrait de la 19e Armée allemande en Alsace, ainsi que d’autres faits méconnu, comme le Volkssturm alsacien ou les Schanzarbeiter.
Geoffrey KOENIG, bénévole et guide au Musée Mémorial des Combats de la poche de Colmar, prépare actuellement un Master de recherche en sciences historiques, spécialisé sur l’armée allemande et la libération de l’Alsace (sous la direction de M. Claude Muller et Mme Catherine Maurer).
– Il écrit également une histoire sociale de l’armée allemande dans la poche de Colmar.
11h30 conférence de Mme Marlène Anstett
Sujet : L’enrôlement de force des Malgré-elles
Peu après octobre 1942, 15 000 jeunes Alsaciennes et Mosellanes furent enrôlées dans le KHD (Kriegshilfdienst) ou service d’aide à l’effort de guerre : défense antiaérienne, Luftwaffe, marine, armée de terre, usines d’armement et chimiques. On les envoya dans les usines pour travailler sur des machines-outils à des cadences infernales, ou encore manipuler des cocktails toxiques, jusqu’à 10 ou 12 heures par jour. Beaucoup d’entre elles essayaient de saboter le travail.
Environ 4.000 Alsaciennes et Mosellanes se sont retrouvées dans la Luftwaffe en tant que Flakhelferinnen (défense aérienne), opératrices de liaison au sol, ou chargées de préparer des bases d’atterrissages nocturnes. Vers 1945, on constitua même un bataillon de femmes pour pallier au manque de troupes.
On a noté de nombreuses désertions, mais celles qui se sont fait arrêter ont connu des destins tragiques.
« La plupart de ces femmes n’avaient jamais parlé des mois passés au Service du travail féminin du IIIe Reich. Elles en avaient honte. D’autres se sont mises en retrait après la guerre. Leur sort leur semblait moins grave que celui des hommes prisonniers à Tambov »
Mme Marlène Anstett, docteur en histoire contemporaine, est l’auteur du livre « Gommées de l’Histoire – Des françaises incorporées de force dans le Service du Travail féminin du IIIe Reich », Éditions du Signe (paru le 15 décembre 2015) Elle donne de nombreuses conférences sur le sujet et fait référence en la matière.
A 14 heures conférence de Mr. Pierre Accoce
Sujet de la conférence : Rudolf Roessler, humaniste allemand protestant et résistant, fondateur du réseau Viking ( Lucy pour les Anglo-saxons) l’homme qui, de 1938 à 1945, permit aux alliés de tout connaître des décisions les plus secrètes d’Hitler.
Ce héros allemand « oublié », comme tant d’autres également évoqués par M. Accoce, a fourni le plan d’attaque allemand, dit « Manstein » au haut commandement allié plus d’un mois et demi avant l’attaque du 10 mai 1940. Le 30 avril, il en donnait également la date. Renseignement là encore confirmé par de nombreuses sources de « première importance », donc hautement crédible.
Or, l’état major allié semble ne jamais en avoir tenu compte. Les questions que nous nous poserons seront donc : Pourquoi ? Et pourquoi a-ton prétendu ne rien savoir, enfin pourquoi les historiens se sont-ils jusqu’à nos jours efforcés d’effacer de l’Histoire ce « détail » gênant ?
Pierre Accoce est écrivain, journaliste et historien. A vingt ans il est engagé au journal Le Soir dirigé par Louis Aragon, puis à Constellation un mensuel français que dirige le physicien André Labarthe, un des créateurs de l’émission radiophonique de la Résistance : « Les Français parlent aux Français ».
Puis en 1963, Armand Jammot, créateur des Dossiers de l’Écran, et directeur de l’hebdomadaire Noir-Et-Blanc lui demande de couvrir l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy. En 1966 il entre à L’Express dirigé par Jean-Louis Servan Schreiber et devient rédacteur en chef du magazine La Médecine de A à Z.
Enfin Jean François Revel et Olivier Todd le nomment responsable du service Sciences. Il le restera vingt-cinq ans et pendant toute cette période publiera de nombreux livres.
Prix Littré pour les trois tomes de son ouvrage : Ces malades qui nous gouvernent.
Prix de la Résistance pour : Les Français à Londres.
Prix Raymond Poincaré pour : Médecins à Diên Biên Phu.
A 16 heures conférence débat entre historiens, artistes, politiques, élus et représentants des lycées et grandes écoles
Sujet de la conférence : Les rôles respectifs de chacun de ces « grands communicants » dans la construction des sociétés de demain.
Sachant que l’avenir du monde est aujourd’hui entre les mains des plus jeunes générations, dans quelle mesure leurs aînés pourront-ils les instruire sur les grands enjeux de demain ?
L’objet de notre association étant de rendre aux jeunes générations une histoire de leur pays – donc de l’Europe et du monde dans lequel ils évolueront demain – débarrassée de son côté obscure, des luttes partisanes et des conflits d’intérêts qui en ont, si longtemps, perverti le sens, il convient que les jeunes entendent les engagements de leurs aînés en ce sens.
Nous demanderons donc d’une part aux représentants des grandes institutions françaises, mais également aux hommes politiques et aux diplomates, de nous dire en quoi cette idée d’une plus grande intégration des leçons du passé devra servir demain à orienter les Peuples sur une voie meilleure.
Et d’autre part, puisque chacun sait que les bonnes intentions ne suffisent pas, qu’à l’ère de la communication aucune idée, aussi bonne soit-elle, ne peut se passer de médias.
Nous nous tournerons également vers les enseignants qui transmettent les outils de la connaissance, donc de l’ouverture au monde, et vers les artistes qui accompagnent les jeunes au quotidien dans la dimension du rêve, donc de l’espoir.
A leur côté sur scène, mais également dans l’amphithéâtre, des lycéens, des étudiants, des parents, des anciens, et sans doute beaucoup d’écoute et de questions…
Les intervenants : ( à noter : Pour les invités qui ont accepté, ou accepteront encore de participer, les noms des représentants seront connus dans la semaine du 2 octobre. )
Du côté des « officiels » ont été invités:
- représentant du Consul général de la fédération de Russie
M. Consul de la république d’Allemagne
M. représentant M. Macron président de la République et Mme Parly Ministre de la Défense nationale
M. représentant le Président de la région Grand Est
M. représentant Mr. Riess, maire de Strasbourgégalement attendu : Un représentant du Parlement européen.Coté écoles et artistes :
M. représentant les classes du Conservatoire de Strasbourg
M. représentant les classes du Théâtre national de Strasbourg
M. représentant les classes de la haute école des Arts du Rhin
M. représentant les classes du Gymnase Jean Sturm
M. représentant les classes du Lycée Notre Dame
M. représentant les classes du Lycée Jean Monnet
M. représentant les classes du Lycée Fustel de Coulanges
M. représentant les classes de la Haute Ecole d’Administration ( ENA ) - producteur
M. réalisateur
M. comédien
M. Raymond Schlegel, musicien
M. plasticienDu côté des historiens
Mme Marlène Anstett
M. Geoffrey Koenig
M. Pierre Accoce
M.
Du côté des jeunes et du plus large public
Les élèves et professeurs des classes de Terminale du Gymnase Jean Sturm, ayant participé au tournage du film « Malgré-nous, les questions qui dérangent »
Les élèves et professeurs des classes de terminale du Lycée Jean Monet et Notre dame, qui ont reçu dans leur classe des représentants des associations de gardiens de la Mémoire
Des représentants d’associations culturelles comme M. Serge Schleiffer pour Amifilm, et M. Troestler représentant les associations de M.N. et de gardiens de la Mémoire, mais également des représentants de commerçants et d’industriels :
M. représentant des restaurateurs de Strasbourg
M. représentant la Chambre de Commerce
A 19 heures cocktail de clôture
21 heures fin de la 1ère édition des Journées de l’Incorporation
Selon si je peux ou pas je viendrais, car je n’ai toujours pas fait le deuil de papa qui n’est jamais revenu de cette satanée guerre et que je n’ai pas connu en plus. Je suis née en mars 1944 et mon père aurait été en permission une fois c’est a cette occasion qu’il m’a vue. Mais pour moi rien de précis, rien. Les grand parents n’en parlait pas ou très rarement et toujours quand les petits n’était pas là. Ma grand mère paternelle par contre m’a beaucoup parlé de papa mais souvent en larmes.
Aujourd ‘hui j’ai donc 73 ans et toujours meurtrie par ce manque paternelle. Je n’ai pas grandie sereinement et dans une famille aimante (celle de ma mère précisément ). Aujourd ‘hui hélas ma santé n’ai pas au top , je me déplace en rollateur car pas très solide sur mes jambes.
Donc je verrai pour samedi peut être pas toute la journée, mais je ferai de mon mieux.
Merci a vous tous de tout ce que vous entreprenez a ce jour et plus tard.
Mme GOTTSCHLICH JEANNE-GENEVIEVE….