SCHOUMACHER Edmond

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jpg_Schoumacher_Edmond.jpg Elec­tri­cien (* Rohr­bach-lès-Bitche, Moselle, 16.5.1926). En janvier 1943, il se trouve au Wehrertüch­ti­gung­sla­ger du Heyhof, près de Berg­za­bern (Pala­ti­nat). Il effec­tue le RAD à Landau-Neus­tadt, Pala­ti­nat, du 3.10.1943 au 22.2.1944. Son refus d’être incor­poré lui vaut d’être incar­céré à la prison de Sarre­gue­mines avant d’être tout de même versé dans la Wehr­macht (16.3.1944). Il suit une instruc­tion à Komo­tau (Sude­ten­gau) dans l’Ersatz­ba­taillon 414 (26.3.1944), puis se trouve au terrain d’en­traî­ne­ment de Mielec (Pologne). Il parti­cipe à la lutte contre les parti­sans au sein du Bataillon 454.

Le 7.8.1944, c’est le départ pour le front en Russie Blanche, près de Lemberg (fleuve San). Il fait partie du régi­ment 215 de la 78e Divi­sion d’in­fan­te­rie. Il passe l’hi­ver dans les Carpates avant de battre en retraite. Le 15.1.1945, il se trouve à Jaslo (Jablunka Pass). Il est à Babia­hora (1725m), Polhora, Giecina, Bielitz, Saybuch et dans le secteur de Rati­bor, Pologne. Il est blessé (trois dents) à Kreut­zen­dorf (Pologne), près de Leob­schutz le 18.1.1945.

Il est à nouveau blessé (éclat sur la joue gauche) à Jäger­dorf le 24.3.1945. Il parti­cipe aux combats dans le secteur de Mährich Ostrau et à la retraite sur Olmütz, Neuti­scheil et Muglitz.

Le 8.5.1945, il est fait prison­nier par les Sovié­tiques à Tabor, une ville de garni­son (Tché­co­slo­vaquie). Il est trans­féré à Prague, puis en France le 16.5.1945. Il retrouve Rohr­bach-les-Bitche le 28.5.1945.

Ses cama­rades incor­po­rés de force étaient : Arthur Lett, de Bining (Moselle), Albert Lett, de Bining, Joseph Muller, de Bining, Victor Weber, de Bining, Jean Lang, de Blies­bruck (Moselle), rencon­trés à Prague le 8.5.1945

Rensei­gne­ments trans­mis pat Monique Lett, fille d’Ed­mond Schou­ma­cher.

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