SCHWITZGABEL Georges

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1 Responses to SCHWITZGABEL Georges

  1. kayser dit :

    Non trouvé dans la base VDK, pour Mémoire des Hommes:
    Georges SCHWITZGAEBEL
    Né le 12-08-1915 à Oberbetschdorf (67 – Bas-Rhin, France)
    Porté disparu dans la région de Witebsk et Mort pour la France le 27-12-1944 à l’est de Marmowitschi, sans doute Marmavičy en Biélorussie, village situé 70km au sud de Bobruisk/Babruysk et 100km à l’ouest de Gomel/Homel.
    Numéro matricule : 7510

    Instruit au sein de la Stammkompanie du Grenadier-Ersatz-Bataillon 440 (FPN 20878) stationné à Zittau, une ville de Saxe en Allemagne située dans l’arrondissement de Görlitz.
    Le secteur postal FPN 443146 mentionné sur sa fiche DRK pose problème (1 chiffre en trop) et ne correspond pas à l’unité d’appartenance mentionnée sur le site Mémoire des Hommes :
    4. Kompanie du I. Bataillon du Grenadier-Regiment 439 (FPN 08354 E) de la 134. Infanterie-Division (FPN 04009).
    Une correspondance néanmoins entre ces secteurs postaux FPN différents : l’Ost-Bataillon 134 (FPN 44314) de la 134. Infanterie-Division, rebaptisé Feldersatz-Bataillon 134 en novembre 1943.
    En avril 1944, la 134. Infanterie-Division combat dans le secteur de Dubrova, 58km au sud de Bobruisk/Babruysk en Biélorussie.
    En mai 1944, elle combat 42km à l’est de Bobruisk dans le secteur de Tichinitschi/Cichiničy.
    En juin 1944, elle combat au sud d’Osirane/Aziarany, village situé 15km au nord de Tichinitschi/Cichiničy.
    Le 24 juin 1944, les troupes soviétiques lancent leur offensive d’été dans ce secteur à 2 heures 30 du matin, des centaines de canons russes font pleuvoir leurs obus sur les tranchées, les bunkers et les positions d’artillerie de la 134. Infanterie-Division, puis se sont les avions et les chars russes qui traversent le Drut sur des ponts préparés par le génie et entrent en action : la division est violemment repoussée 7 à 12km à l’ouest de ses positions dans la soirée du 24 juin 1944, le Grenadier-Regiment 439 subit de lourdes pertes. Une mince ligne de résistance est établie sur le ruisseau Dobriza pendant la nuit mais le 25 juin 1944, les soviétiques poursuivent leur attaque avec une force intacte, la 134. Infanterie-Division se morcèle dans la soirée en groupes de combat défendant des positions sur la rivière Dobyssna et sont menacés d’encerclement sur l’aile gauche. Deux contre-attaques allemandes des 20. Panzer-Division et 45. Infanterie-Division n’apportent qu’un soulagement local temporaire et une grande partie de l’artillerie divisionnaire est perdue. Le 26 juin 1944, la bataille continue et les liaisons de la division avec le corps et ses propres unités deviennent aléatoires. Les éléments résiduels du Grenadier-Regiment 439 sont en défensive le soir du 26 juin entre les rivières Dobyssna et Ola et l’Armée de l’Air soviétique domine l’espace aérien sans opposition. À 19h00, des chars soviétiques sont localisés 15 à 20 km au nord-est de Bobruisk sur la piste menant de Mogilev à l’arrière de la division. Au matin du 27 juin 1944 et malgré toute la bravoure des soldats, il ne reste que quelques groupes de combat dispersés dans une zone de forêt et de brousse entre les pistes de Mogilev-Bobruisk et de Rogachev-Bobruisk. Le général de corps d’armée Philipp commandant la 134. Infanterie-Division depuis début juin, transmet le commandement de sa division désormais anéantie au chef de corps du Grenadier-Regiment 439 et se suicide.
    Dans la nuit du 27 au 28 juin 1944, différents groupes de combat résiduels de la 134. Infanterie-Division participent à la tentative de percée du XXXV. Armee-Korps au nord-ouest. Quelques petits groupes atteignent la rive ouest de la Bérésina par l’un des deux ponts près de Bobruisk. Un groupe de combat de la 134. Infanterie-Division est détecté le 29 juin 1944 environ 55km au nord-ouest de Bobruisk dans la zone de responsabilité de la 4. Armee.
    Pour la majorité des soldats de la 134. Infanterie-Division, le 27 juin 1944 marque la fin par la mort au combat, la disparition, la blessure ou la capture par les soviétiques. Seuls quelques groupes et combattants individuels, soit environ 1.000 hommes au total pour la division réussissent à rejoindre les troupes allemandes.

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