LEGOLI Julien

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Je cherche à recons­ti­tuer le parcours de l’Al­sa­cien Julien Legoli, incor­poré dans la 16e SS-Panzer­gran­dier-Divi­sion « Reichsfüh­rer-SS ». Il semble avoir été présent lors de l’ac­tion menée par les Alle­mands contre les parti­sans italiens de la brigade « Stella Rossa » à Marza­botto.
Il aurait déserté peu après et se serait rendu aux Améri­cains. Ces derniers auraient consi­déré l’Al­sa­cien comme un traître pour deux raisons : en tant que citoyen français dans les Waffen-SS engagé volon­taire et comme déser­teur. Il aurait fait part du massacre perpé­tré, dans cette loca­lité, sous les ordres directs du Stubaf. Walter Reder : 1830 civils tués, dont 5 prêtres et un grand nombre de femmes et d’en­fants, incen­die de la loca­lité. Les Améri­cains l’au­raient alors trans­féré au Deuxième Bureau français qui aurait trans­mis les infor­ma­tions aux Italiens. Quant à Legoli, on perd tota­le­ment sa trace à partir de ce moment-là. Il n’était pas présent au procès de Reder après la guerre.

D’au­cuns prétendent que jamais aucun soldat de la « Reichsfüh­rer-SS » ne se rendit à Merza­botto. D’où notre inté­rêt pour le parcours de Julien Legoli et pour en savoir plus sur son rôle réel dans la tragé­die de Merza­botto.

Nico­las Mengus
info@­malgre-nous.eu

Das Ostpreussenblatt du 26.1.1985

* Liens et texte trans­mis par Richard Klein :

http://de.meta­pe­dia.org/wiki/Massa­ker_von_Marza­botto

http://www.lex.unict.it/board/Default.aspx?g=posts&t=3079

 » Il canno­niere Julien Legoli che, alle dipen­denze del batta­glione di Reder, operò tra Fiviz­zano e Marza­botto: « … i nostri ordini erano di far fuoco durante la marcia per vendi­carci, avremmo dovuto sparare a tutte le persone della zona senza nessuna diffe­ren­za… In quella valle trovammo circa 30 civili, c’erano due anziani, gli altri erano solo donne e bambini. Furono messi davanti al muro e furono uccisi con la mitra­glia­trice. Alla casa dove si erano rifu­giati fu dato fuoco… Vedemmo tre donne e tre o quat­tro bambini. Il sergente Wolf diede l’or­dine di sparare a tutti… Indi­vi­duammo un altro grup­petto di donne e bambini. Gli sparammo senza neanche aspet­tare l’or­dine, le case da dove prove­ni­vano le demmo alle fiam­me… Trovammo un gruppo di 30–40 donne e bambini. Il sergente Bohler disse: « ucci­de­teli ». L’or­dine fu eseguito. Sono del parere che la maggior parte dei parti­giani che furono uccisi non erano altro che donne e bambi­ni… Lungo la nostra marcia vidi mucchi di anche dieci cada­ve­ri… ». La marcia sostò sino ad « almeno » 521 vittime civili « .

« L’ar­tilleur Julien Legoli, dépen­dant du bataillon de Reder, opéra entre Fiviz­zano et Marza­botto : « … nos ordres étaient de faire feu pendant la marche pour nous venger, nous aurions dû tirer sur tous les gens de la zone sans aucune diffé­ren­ce… Dans cette vallée, nous trou­vâmes 30 civils envi­ron, il y avait deux âgés, les autres étaient seule­ment femmes et enfants. Ils furent mis devant un mur et furent tués à la mitrailleuse. La maison où ils s’étaient réfu­giés fut incen­diée… Nous vîmes trois femmes et trois ou quatre enfants. Le sergent Wolf nous donna l’ordre de tirer… Nous vîmes un autre groupe de femmes et d’en­fants. Nous lui tirâmes sans attendre l’ordre et les maisons d’où ils venaient furent incen­diées… Nous trou­vâmes un groupe de 30–40 femmes et enfants. Le sergent Bohler dit :  » Tuez-les ». L’ordre fut exécuté. Il semble­rait que la plus grande partie des parti­sans qui furent tués n’étaient que des femmes et des enfants… Le long de notre marche, je vis aussi un tas de dix cada­vres…. ». La marche fit « au moins » 521 victimes civiles « .

* Obser­va­tions de Pierre Schmit­ter  :

Après quelques recherches sur généa­lo­gie.com, il s’avère que le patro­nyme de Legoli n’a jamais été porté en France, a fortiori en Alsace. Seul un village en Italie, près de Pise porte ce nom… D’au­tre­part, il aurait été Uscha ( Unter­scharfüh­rer). Rares sont les incor­po­rés de force qui ont atteints ce grade (l’équi­valent de sergent ou unte­rof­fi­zier)…
Si cette personne a vrai­ment existé, c’est proba­ble­ment sous un autre nom et je suis enclin à penser qu’il s’agit d’un volon­taire (comme Boos – Oradour) qui, vu la tour­nure des événe­ments, s’est empressé de chan­ger de camp au bon moment. Et ayant eu vent de la situa­tion des Alsa­ciens après 42, s’est déclaré alsa­cien lui-même, pensant ainsi avoir une chance de s’en sortir sans trop de dommages.

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