Un article de Catherine Perrot du « Populaire du Centre » publié le 8.7.2024 et aimablement transmis par Richard Klein. Source : https://www.lepopulaire.fr/saint-junien-87200/actualites/cest-saint-junien-qui-devait-bruler-guy-senelas-raconte-l-arrivee-des-allemands-la-veille-du-massacre-d-oradour-sur-glane_14716212/
Un passage de son récit concernerait un Alsacien :
Guy Sénélas raconte ne pas avoir eu peur en les voyant. « Ils ont commencé à manger sur le capot d’une voiture. Ce qui m’a frappé, c’est qu’ils mangeaient du pain blanc, du bon pain. Ils nous ont dit “allez nous chercher du vin” et d’un seul coup, ils ont dit “dégagez”. »
Les enfants filent dans les rues. Guy Sénélas est suivi par un soldat, qui lui dit à l’abri des regards : « Tu t’en vas, tu quittes la ville. Le plus vite possible, le plus loin possible et rapidement. »
Son père le met alors en sécurité chez ses grands-parents à La Fabrique, à Saint-Brice-sur-Vienne. Guy Sénélas pense que le soldat était un « Malgré-nous » car il parlait français. « Il m’a sauvé la vie, confie-t-il avec émotion.