RUFRA René

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1 Responses to RUFRA René

  1. kayser dit :

    D’après la base VDK:
    Rene Rufra
    Geburtsdatum: 06.10.1923
    Geburtsort: –
    Todes-/Vermisstendatum: Datum unbekannt
    Todes-/Vermisstenort: Losowatka bei Dnjepropetrowssk – Snamenka – Michalowka östlich Dnjepropetrowssk – Wjasowok
    Dienstgrad: –
    Nach den uns vorliegenden Informationen ist Rene Rufra seit vermisst. Bitte beachten Sie, dass auf einigen Friedhöfen (Kharkov/Charkiw, Ukraine – Stadtring von Charkiw) nicht die aktuelle Version ausliegt, somit kann der Name Ihres Angehörigen darin evtl. noch nicht verzeichnet sein. Falls Rene Rufra mit Ihnen verwandt ist, und Sie von uns über Sachstandsänderungen informiert werden möchten, füllen Sie bitte das folgende Formular aus.

    D’après Mémoire des Hommes:
    RUFRA René
    Né le 6/10/1923 à Haguenau (67 – Bas-Rhin, France)
    Porté disparu et déclaré Mort pour la France le 25/9/1943 à Snamenka (Russie) : sans doute s’agit-il de Znamianka, un village en Ukraine situé 42km au sud-ouest de Charkow/Kharkiv.

    Le secteur postal FPN 03084 D mentionné sur sa fiche DRK correspond à la 7. Kompanie du II. Bataillon du Grenadier-Regiment 326 de la 198. Infanterie-Division.
    La 198. Infanterie-Division participe à l’offensive de l’été 1942 dans le secteur sud du front de l’Est au sein de la 17. A rmee. La 198. Infanterie-Division participe à la reprise de Rostov sur le Don en juillet 1942 et à celle de Krasnodar la capitale du Kuban/Kouban en août 1942, puis à l’avancée dans le Caucase occidental vers la ville portuaire de Tuapse/Touapsé, qui résiste et ne tombe pas.
    L’affaiblissement de l’offensive allemande et la résistance soviétique de plus en plus acharnée conduisent alors à une guerre de position et de tranchées qui dure jusqu’à l’hiver 1942-1943.
    Le 15 octobre 1942, les Infanterie-Regiment 326 et Infanterie-Regiment 308 sont rebaptisés Grenadier-Regiment 326 et Grenadier-Regiment 308 et subordonnés à la 198. Infanterie-Division.
    Lors du retrait allemand du Caucase au printemps 1943, la 198. Infanterie-Division se replie sur la tête de pont du Kuban/Kouban.
    Lors de la défense de Krasnodar, la 198. Infanterie-Division engage de violents combats défensifs. Le 19 février 1943, le Grenadier-Regiment 326 est reconstitué et ses éléments résiduels sont constitués en bataillon de marche.
    En février 1943, après le débarquement naval des troupes soviétiques dans la baie de Novorossiisk, de violents combats éclatent autour de la «Petite Terre» sur la côte de la mer Noire. La 198. Infanterie-Division est parmi les premières forces d’intervention disponibles chargées d’éliminer la tête de pont soviétique. Le Grenadier-Regiment 305 livre de violents combats en zone urbaine près de Stanichka subissant de lourdes pertes.
    En mars 1943, la 198. Infanterie-Division combat au sud de la voie ferrée au sud de Krymskaja/Krymsk au nord-est de Noworossijsk.
    En avril 1943, la 198. Infanterie-Division, épuisée, quitte la tête de pont du Kuban/Kouban pour la région de Sapotoshe/Zaporojie/Zaporijjia en Ukraine et est placée en réserve du groupe d’armées Sud / Heeresgruppe Süd, où la 198. Infanterie-Division est régénérée près du front.
    La 198. Infanterie-Division est ensuite transférée dans un secteur initialement calme du front situé près d’Isjum/Izium/Izioum au sein du III. Panzer-Korps.
    En juillet 1943, la 198. Infanterie-Division est rattachée au détachement Kempf ou Armee-Abteilung « Kempf » et participe à la célèbre bataille de chars de Prokhorovka et aux combats entre Belgorod/Bilhorod et Korotscha/Korocha dans le cadre de l’opération « Zitadelle/Citadelle ». En août 1943, la 198. Infanterie-Division combat au sein de la Armee-Abteilung « Kempf » rebaptisée 8. Armee lors de la 4e bataille de Charkow/Kharkov perdue le 23 août 1943.
    Le 02 septembre 1943, une Kampfgruppe de la 198. Infanterie-Division combat le long de la voie ferrée dans le secteur est d’Ogulzy/Ohultsi entre les gares de Budy et de Liubotyn 20km au sud-ouest de Charkow/Kharkov.
    L’inévitable repli du groupe d’armées Sud ou Heeresgruppe Süd vers la position du mur oriental ou Ostwall-Stellung sur le fleuve Dniepr en septembre 1943 conduit la 198. Infanterie-Division jusqu’au cours moyen du fleuve Dniepr et lui cause de nouvelles pertes, si bien que, pendant un temps, la 198. Infanterie-Division est appelée groupe de combat ou Kampfgruppe de la 198. Infanterie-Division.
    Le 11 septembre 1943, les troisièmes bataillons des régiments sont dissous en raison des lourdes pertes des mois précédents. Le 11 septembre 1943, le III. Bataillon du Grenadier-Regiment 326 est dissous et utilisé pour former le Divisions-Füsilier-Bataillon 198.
    Le 02 octobre 1943, la Kampfgruppe de la 198. Infanterie-Division combat en Ukraine dans le secteur sud de Nowo-Georgijewsk au sud-est de Tcherkassy et 30km à l’ouest de Krementschug/Kremenchuk, 230km au sud-ouest de Charkow/Kharkov.
    En début novembre 1943, la 198. Infanterie-Division combat à hauteur du nœud ferroviaire situé 10km au sud de Krementschug/Kremenchuk.
    À partir de novembre 1943, la 198. Infanterie-Division combat dans la région de Kiev-Fastov-Jitomir au sein de la 4. Panzer-Armee.
    Au cours de combats variés, la 198. Infanterie-Division réussit, malgré des pertes de terrain considérables, à ralentir temporairement l’offensive soviétique et même à lancer des contre-attaques.
    En janvier 1944, une importante incursion soviétique a lieu dans la région de Kanev, entraînant le transfert de la 198. Infanterie-Division vers la région de Kanev-Tcherkassy, ​​où elle subit de lourdes pertes. Le 26 janvier 1944, la ligne de front tenue par la 198. Infanterie-Division est percée, permettant aux troupes soviétiques de rejoindre les unités venant en sens inverse à l’arrière du front allemand près de Zvenigorodka, formant ainsi la Poche de Tcherkassy.
    La 198. Infanterie-Division se trouve à l’extérieur de la Poche, protégeant les flancs de l’attaque de secours menée par le III. Panzer-Korps blindé de la 1. Panzer-Armee. L’attaque de secours n’est pas totalement couronnée de succès, mais une grande partie des unités encerclées parvient à s’échapper malgré de lourdes pertes.
    Après cette bataille hivernale, la 198. Infanterie-Division est à nouveau réduite à l’état de groupe de combat ou Kamfgruppe et, après de nouveaux déploiements dans le sud de l’Ukraine et en Bessarabie au sein de la 8. Armee, est détachée et transférée dans le sud de la France pour y être réorganisée.
    En juin 1944, la 198. Infanterie-Division est renforcée dans le sud de la France par la Schatten-Division « Böhmen », des convalescents rejoignent également la division.
    Après le débarquement allié dans le sud de la France dans la région de Toulon le 19 juin 1944, de violents combats de retraite s’ensuivent vers le nord le long de la vallée du Rhône, au cours desquels la 198. Infanterie-Division subit à nouveau de lourdes pertes.
    En juillet 1944, le Grenadier-Regiment 326 est régénéré dans le sud de la France par des éléments de la Schatten-Division « Böhmen ».
    La 198. Infanterie-Division se replie par la Bourgogne et les Vosges jusqu’en Alsace, où la 198. Infanterie-Division est engluée dans une intense guerre de tranchées pendant les mois suivants.
    En octobre 1944, le Grenadier-Regiment 326 est régénéré en Alsace par des unités de circonstance « Walküre/Valkyrie ».
    Le matin du 24 novembre 1944, les premiers groupes de combat ou Kampfgruppen du Grenadier-Regiment 326 demandent leur internement en Suisse après avoir été contraints de se replier à la frontière suisse dans les terribles combats dans les forêts du Sundgau contre le 6e Régiment de Tirailleurs Marocains. Un sort similaire est réservé à l’un des bataillons du régiment frère, le Grenadier-Regiment 308. L’ensemble du groupe de combat ou Kampfgruppe de la 198. Infanterie-Division a perdu 700 hommes et 700 prisonniers face aux Marocains. Après destruction des armes et munitions, les soldats et les sous-officiers sont internés en Suisse. Les officiers démontent leurs pistolets et mitraillettes et en dispersent les pièces, puis traversent la frontière sans armes. Au total, 16 officiers et 298 sous-officiers et soldats sont internés en Suisse. Les demandes de libération allemandes pour poursuivre le combat sont rejetées. Le commandant du groupe de combat ou Kampfgruppe de la 198. Infanterie-Division, un Major et chef de bataillon est condamné à mort par contumace.
    En janvier 1945, la 198. Infanterie-Division aux côtés de la Panzerbrigade 106 « Feldherrnhalle » participe à l’opération «Sonnenwende», qui, avec l’opération «Nordwind», vise à attaquer Strasbourg et à libérer la tête de pont d’Alsace.
    Cependant, toutes ces attaques échouent en raison de la supériorité des forces américaines et françaises et se soldent par l’évacuation et la Libération de l’Alsace.
    Après le retrait de France, les unités suivantes sont intégrées à la 198. Infanterie-Division :
    – I. Bataillon et II. Bataillon du Grenadier-Regiment O/V
    – Festungs-Infanterie-Bataillon 1432
    – Festungs-MG-Bataillon 40
    – 8. Schiffs-Stamm- Abteilung
    – éléments résiduels du Bataillon « Mahnke » et du Bataillon « Märker »
    – éléments du II. Bataillon du Sicherungs-Regiment 200
    – éléments de la Nachrichten-Kompanie 244
    – 4. Kompanie du Pz.Jg.Kp. AOK 1
    – 4. Batterie de la Marine-Artillerie-Abteilung 687
    – Alarm-Kompanie de la 189. Reserve-Division
    Le 21 janvier 1945, la 198. Infanterie-Division engerbe les unités suivantes:
    – s.Pak.Kp. 1/V (Gneisenau)
    – éléments de la F.K.893
    – Sturm-Geschütz-Kompanie 2111 affectée à la Panzerjäger-Kompanie (Sturm-Geschütz) 1235
    – éléments résiduels du Sicherungs-Bataillon 960
    Après le retrait d’Alsace, la 198. Infanterie-Division est déployée sur le front du Rhin supérieur. En avril 1945, cette position devient également intenable pour la 198. Infanterie-Division et les forces alliées lancent leur attaque sur le Bade-Wurtemberg par le nord.
    La 198. Infanterie-Division livre ses derniers combats lors de sa retraite par Heidelberg, Schwäbisch Hall, Gaildorf et Guntzbourg.
    Après la retraite sur le Neckar, les survivants de la 198. Infanterie-Division sont faits prisonniers par les Américains à Weilheim en Bavière.

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