ZIMMERMANN Paul, de Nieder­lau­ter­bach

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Paul_Zimmermann_RAD.jpgculti­va­teur (* Nieder­lau­ter­bach, Bas-Rhin, 22.9.1922). Il effec­tue son RAD au sein de l’Abtei­lung 9/273 à LAHR/DINGLINGEN de novembre 1941 à février 1942 (photo ci-contre). En août 1942 , âgé de 19 ans, il est interné avec d’autres du village au camp de SCHIRMECK pendant 10 jours pour avoir refusé de s’en­ga­ger dans la Wehr­macht. Mais la pres­sion sur eux et les condi­tions de vie sont telles qu’ils finissent par signer.

Il est incor­poré de force le 14.10.1942 dans la Wehr­macht et affecté à la Stamm-Kp./Gren.Ers.Btl. 91 (exer­cices très durs et forma­tion mili­taire).

Paul_Zimmermann_WH.jpg Le 4.11.1942, il est muté à la 2.Kp./Res.Gren.Btl. 488 en URSS, près de KIEV (hiver très froid, exer­cices sur terre gelée jour et nuit, froid et faim). Il tombe malade. Le 25.1.1943, il est muté à la 1. Genes.Kp./Gren.Ers.Btl 488, puis à la Wehr­kreis-Reit-u-Fahr­schule VII, à DILLINGEN/DONAU (Tran­sport de chevaux en train jusqu’à Grafenwöhr et Polozk près de Smolensk).

Le 19.4.1943, il rejoint la Marsch-Kp./Gren.Ers.Btl.488 (Lindau). En mai 1943, une frac­ture du pied lui vaut 6 semaines au Laza­rett de Lindau, avant d’être versé, le 4.8.1943 à la Genes.Kp./Gren.Ers.Btl 488.

Le 1.11.1943, il est soumis à un examen médi­cal au Reser­ve­la­za­rett de Kemp­ten pour troubles respi­ra­toires et palpi­ta­tions, puis, le 12.11.1943, il est muté à la Marsch-Kp./Gren.Ers.Btl 488 (Lindau).

Le 20.1.1944, il est dirigé sur la Genes.Marsch-Kp.VII/268/18 et, le 7.3.1944, il est muté à la 3.Kp./Gren.Rgt.956 et part pour le front en Italie où il frôle la mort tous les jours près de Velle­tri et Cisterna.

Le 23 mai 1944, lors de la grande offen­sive de NETTUNO et d’ANZIO sur le front en Italie où débarquent les Anglo-Améri­cains, il saisit l’oc­ca­sion de se rendre aux Améri­cains et s’évade de son unité en prenant de grands risques. Il est fait prison­nier à VELLETRI / ITALIE. Le 31 mai 1944, il est remis aux auto­ri­tés françaises.

Paul_Zimmermann_a_Naples.jpgDe juin 1944 à octobre 1945, il est affecté à la Base Terri­to­riale de Naples, d’abord à la Cie de Cdt de Base Plage 901/5. Il passe son brevet mili­taire « permis de conduire » le 24 juin 1944 et devient chauf­feur d’au­to­ri­tés à Naples et envi­rons dans la Cie de Cdt et de Passage 901/3 et dans la Cie de Q.G du C.M.F.I.

Le 8 septembre 1945, sa Cie de Q.G. lui accorde une permis­sion de détente de 16 jours pour se rendre à Nieder­lau­ter­bach, chez lui. Cette permis­sion comporte la date d’em­barque­ment le 15.9.1945 et tampon­née par la Commis­sion Mili­taire Gare de Marseille St-Charles à la date d’ar­ri­vée du 20.9.1945, puis est visée par la Gendar­me­rie de Lauter­bourg en date du 23.9.1945. A son retour, il est affecté au Centre d’Or­ga­ni­sa­tion d’In­fan­te­rie n° 110 de Colmar.

Paul_Zimmermann_chauffeur_d_autorites_a_Naples.jpgCi-dessus : Paul Zimmer­mann, chauf­feur dans la région de Naples.

Démo­bi­lisé le 14.10.1945, après une permis­sion excep­tion­nelle de 10 jours (du 4 au10.1945) accor­dée par le colo­nel Mignon, comman­dant le C.O.I. 110 de Colmar

Nous n’avons malheu­reu­se­ment pas de traces écrites de son séjour au camp de Schir­meck (nos recherches sont restées vaines) et tous les cama­rades du village qui étaient avec lui sont désor­mais morts, quelques-uns sont déjà tombés pendant la guerre.

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