MUNCH Charles (*1925)

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1 Responses to MUNCH Charles (*1925)

  1. kayser dit :

    D’après la base VDK:
    Karl Münch
    Geburtsdatum: 24.11.1925
    Geburtsort: –
    Todes-/Vermisstendatum: 01.11.1944
    Todes-/Vermisstenort: Warschau / Narew Brückenkopf
    Dienstgrad: –
    Nach den uns vorliegenden Informationen ist Karl Münch seit 01.11.1944 vermisst. In dem Gedenkbuch des Friedhofes Pulawy über die Landstraße von Radom nach Pulawy knapp 15 Kilometer vor Pulawy auf dem Weg nach Polesie Duze haben wir den Namen und die persönlichen Daten von Karl Münch verzeichnet. Sie können gern einen Auszug bei uns bestellen.

    D’après Mémoire des Hommes:
    MUNCH Charles Emile
    Né le 24/11/1925 à Wangen (67 – Bas-Rhin, France)
    Mort pour la France le 17/1/1945 près de Modlin, Varsovie (Pologne)
    Le secteur postal FPN 07949 E mentionné sur ses fiches DRK et MdH correspond à la 8. Kompanie du II. Bataillon du Grenadier-Regiment 70 de la 73. Infanterie-Division.
    Le Grenadier-Regiment 70 est créé le 15 octobre 1942 par renommage de l’Infanterie-Regiment 70 de la 111. Infanterie-Division.
    Le 4 mai 1943, le I. Bataillon du Grenadier-Regiment 375 est renommé I. Bataillon du Grenadier-Regiment 70 jusqu’en début 1944.
    Le Grenadier-Regiment 70 est détruit à Sébastopol en mai 1944 et ses éléments résiduels transférés au Grenadier-Regiment 111 puis servent à crééer le Grenadier-Regiment 866 de la 161. Infanterie-Division à partir du 27 juillet 1944.
    Le 16 juin 1944, un nouveau Grenadier-Regiment 70 est créé à Debrecen dans l’est de la Hongrie sans lien direct avec le régiment susmentionné.
    Le nouveau Grenadier-Regiment 70 est créé à partir des éléments résiduels du Grenadier-Regiment 213 détruit en Crimée pour préserver les traditions du Grenadier-Regiment 70 et subordonné à la 73. Infanterie-Division.
    La 73. Infanterie-Division est recréée le 16 juin 1944 dans l’est de la Hongrie. En septembre 1944, la 73. Infanterie-Division est transférée dans la région de Prague/Varsovie, où elle est complètement anéantie le même mois. Le groupe d’armées Centre demanda sa dissolution « pour échec » le 18 septembre, mais sa demande est rejetée. La 73. Infanterie-Division participe sous forme de Kampfgruppe à la retraite vers la Prusse occidentale durant l’hiver 1944-1945.
    Le 13 janvier 1945, la 73. Infanterie-Division est submergée par de puissantes unités soviétiques appuyées par des chars dans le triangle entre la Vistule et la Narew à l’est de Modlin, subissant de lourdes pertes et y perdant également son artillerie. Le repli qui s’ensuit le long de la Vistule plonge la 73. Infanterie-Division dans plusieurs crises graves.
    Le 25 janvier 1945, la 73. Infanterie-Division reçoit l’ordre de retourner à la forteresse de Thorn/Torun pour s’y déployer en défensive. La « forteresse Thorn » a été renforcée par des moyens de campagne. L’anneau défensif extérieur, constitué d’un système de positions de campagne et d’obstacles antichars était initialement conçu pour abriter 14 divisions. Faute de troupes, cet anneau défensif est abandonné avant même le début des combats pour la forteresse Thorn. L’anneau défensif intérieur est constitué de forts datant de la Première Guerre mondiale reliés par des positions de campagne et des barbelés et coïncide globalement à la périphérie de la ville de Thorn/Torun.
    La 31. Volksgrenadier-Division, la 73. Infanterie-Division et plusieurs troupes de forteresse, dont plusieurs bataillons de convalescents et l’école de formation d’officiers de Thorn/Torun sont chargés de la défense de la ville. La 73. Infanterie-Division assume la responsabilité de la défense des quartiers de la ville au nord de la Vistule.
    Fin janvier 1945, l’Armée rouge contourne la forteresse de Thorn/Torun et l’encercle. La forteresse de Thorn/Torun n’immobilisant pas de troupes soviétiques significatives, la garnison est autorisée à percer en direction de Kulm/Chełmno – Schwednitz/Świdnica.
    Cette percée est initialement prévue à la tombée de la nuit du 30 janvier 1945, mais l’ordre de la 2. Armee l’autorisant est retardé, et la percée ne peut commencer avant minuit. Les unités concernées par cette percée : 71. Infanterie-Division sur la droite, depuis le nord-ouest de la ville en direction du château de Birglau / Zamek Bierzgłowski et 31. Volksgrenadier-Division additionnée du gros des unités de forteresse plus à gauche, depuis l’ouest de la ville le long de la route principale menant à Fordon près de Bydgoszcz.
    À cet effet, la 31. Volksgrenadier-Division évacue la moitié sud de la ville.
    Le Grenadier-Regiment 170 renforcé menant l’attaque rencontre une forte résistance soviétique dans l’obscurité.
    Au petit matin, les Grenadier-Regiment 70 et Grenadier-Regiment 170 déployés réussissent à briser l’encerclement soviétique et à progresser plus au nord-ouest. Contre toute attente, la percée se déroule sans résistance soviétique particulière le 31 janvier 1945, des pertes sont néanmoins occasionnées par l’aviation soviétique combinée au mauvais état des routes. Le soir du 31 janvier 1945, le Grenadier-Regiment 170 atteint Cichoradez/Cichoradz, le Grenadier-Regiment 70 Birglau/Bierzgłowo et le Grenadier-Regiment 186 le château de Birglau/Zamek Bierzgłowski 20km au nord-ouest de Thorn/Toruń et 20km à l’est de Bydgoszcz.
    Le 1er février 1945, la 73. Infanterie-Division poursuit sa percée vers le nord, mais rencontre bientôt une résistance soviétique acharnée : les attaques contre Siemon et Dabrowa Chelmmska/Dąbrowa Chełmińska échouent. Entre-temps, une grande partie de la 73. Infanterie-Division s’est regroupée dans la ville de Cichoradez/Cichoradz. Le soir du 1er février 1945, le Grenadier-Regiment 170 renforcé parvient à percer la défense soviétique et à progresser vers le nord.
    Au petit matin du 2 février 1945, la 73. Infanterie-Division atteint les villes de Friedrichsbruch/Bruki Unisławskie puis Wilhelmsbruch/Bruki Kokocka,où elle se retranche pour la journée. Au cours de la journée, la situation au nord de la 73. Infanterie-Division se dégrade encore et la décision est prise de tenter d’atteindre la ville de Schwetz/Świecie toujours aux mains des Allemands, située 18km plus au nord sur la rive opposée de la Wisla/Weichsel/Vistule. À la tombée de la nuit, la 73. Infanterie-Division progresse vers le nord.
    Le 3 février 1945, la 73. Infanterie-Division franchit la Vistule à Fliederhof/Kosowo et progresse vers Schwetz/Świecie encore située à 10km. À midi, la 73. Infanterie-Division atteint les lignes allemandes à Schwetz/Świecie.
    La situation à Schwetz/Świecie est devenue de plus en plus critique, l’Armée rouge ayant réussi à établir une tête de pont sur la Vistule à l’est-nord-est de Schwetz/Świecie. Les éléments résiduels de la 73. Infanterie-Division sont alors déployés contre cette tête de pont soviétique le 4 février 1945. Au terme de violents combats, la 73. Infanterie-Division réussit à rétrécir cette tête de pont sans parvenir à la détruire totalement.
    En mars 1945, la 73. Infanterie-Division renforcée d’une Kampfgruppe de la 299. Infanterie-Division combat au nord du nœud ferroviaire de Schwarzwasser/Czarna Woda 30km au sud-ouest de Preussisch Stargard/Starogard Gdanski, ville située 40km au sud de Danzig/Gdansk.
    Lors de la bataille du siège de Dantzig/Gdansk du 15 au 30 mars 1945, la 73. Infanterie-Division est une fois de plus complètement anéantie.
    L’état-major de la 73. Infanterie-Division, qui avait été embarqué en avril 1945 par voie maritime pour être déployé en Allemagne, coule avec le vapeur « Goya » le 17 avril 1945.

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