BERNARDY Jules, Jean, Charles

Commentaire (0) Portraits d'incorporés de force/déportés militaires

 

jpg_BERNARDY_Jules.jpgmachi­niste sur loco­mo­tive (* Metz, Moselle, 29.6.1921). Il rési­dait à Falck, Moselle, au moment de son incor­po­ra­tion de force. Il effec­tue le RAD du 2.10.1942 au 5.1.1943. Il est versé dans la Wehr­macht le 16.5.1943 et intègre le 19.5 suivant l’Ers.Kp./MG Btl 9 (mot), puis le Res.Inf.Panz.Jäger Kp. 228. Le 10.7.1943, il est à la Res. Kp. MG Btl.9 (mot), puis à la 2. Kp./(schw.) Granat­wer­fer Ers. u. Ausb. Btl. 5. Le 22.2.1944, il est dirigé vers le Heer-Gruppe Nord. Le 11.5.1944, il fait partie de la 4. Kp. Gren. Rgt. 174 et, le 16.11.1944, à la 12. Kp./Gren.Rgt. 174. Blessé à Rasas le 17.9.1944, il est tué à Tukums, Letto­nie, le 7.5.1945, sur l’axe Tukums/Kandava. Il avait alors le grade de Gefrei­ter. Le lieu d’in­hu­ma­tion est inconnu.

Alex Bell­wald, de Remer­shen (Luxem­bourg), a constaté la mort de Jules Bernardy, a récu­péré ses papiers qui lui ont été pris par les Russes lors de sa propre capture. D’après une lettre expé­diée par Alex Bell­wald à « Margue­rite », de Falck, marraine de guerre, le 28.4.1946 à son retour au Luxem­bourg, Jules Bernardy serait en fait tombé le 5 mai 1945 à Fuck­nom (?) ou Fuckuns (?) en Letto­nie.

 » Jules BERNARDY était dans une compa­gnie de mortiers en deuxième ligne, et Alex BELLWALD était en première ligne (mitrailleuse). Ils se rencon­traient souvent au gré du mouve­ment de retrait devant les Russes, lorsque les premières lignes rejoi­gnaient les deuxièmes lignes. C’est un ami de Jules qui a informé Alex de la mort de Jules (le 5.5.1945) en lui remet­tant ses docu­ments person­nels. Les papiers mili­taires ont été remis au régi­ment. Alex a conservé le porte­feuille et les lettres, certai­ne­ment pour les donner à Mlle LAUER Cathe­rine (toujours vivante en 1999), avec qui il corres­pon­dait et qui habi­tait le village de Jules (Falck, Moselle). Capturé par les Russes, ils lui ont volé tous les docu­ments.
Alex n’est rentré en France qu’une année plus tard (1946), après avoir été trans­féré dans quatre camps succes­sifs dont le dernier était à Stalin­grad « .

Télé­gramme de Jules à sa mère – DR

Lettre annonçant la mort de Jules – DR

Selon l’his­to­rique du Grena­dier Regi­ment 174 (http://www.lexi­kon-der-wehr­macht.de/Glie­de­run­gen/Grena­die­re­gi­men­ter/GR174-R.htm), alors basé au sud d’Ir­lava sur la rivière Abava, Jules Bernardy serait mort pendant les attaques sovié­tiques qui ont commen­cées le 3.4.1945 et qui forcèrent le régi­ment à se replier dans le secteur de Tukkum le 7.5. Son corps repose donc quelque part au sud de ce village de Irlava sur les abords de cette rivière Abava.

Rensei­gne­ments trans­mis par Domi­nique Bernardy, filleul de Jules Bernardy, d’après des docu­ments, lettres et le témoi­gnage direct d’Alex Bell­wald (1999). Le portrait de Jules Bernardy date du 29.12.1942

 

* Fiche du Volks­bund envoyée par Claude Herold :

Jules Bernardy

Jules Bernardy wurde noch nicht auf einen vom Volks­bund errich­te­ten Solda­ten­fried­hof überführt.

Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen befin­det sich sein Grab derzeit noch an folgen­dem Ort: Pusto­schka / Pskow – Rußland

Name und die persön­li­chen Daten des Oben­ge­nann­ten sind auch im Gedenk­buch der Krieg­sgrä­berstätte verzeich­net.

Nach­name:
Bernardy

Vorname:
Jules

Geburts­da­tum:
29.06.1921

Geburt­sort:
Metz

Todes-/Vermiss­ten­da­tum:
07.05.1945

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *