En 39–40, mon grand-père, Alexandre Barnachon (* Pommiers-en-Forez 1910) a été mobilisé en Alsace, à Ensisheim. A l’issue d’un combat, sur les 5 soldats, 3 furent tués y compris le cheval blessé qui tractait une mitrailleuse. Quelqu’un leur a dit : « Foutez le camp, vous allez tous vous faire tuer ». Mon grand-père et un nommé Brosbeck, survivants, sauvèrent leurs vies
et traversèrent la France dans des conditions rocambolesques, jusque dans un camp de réfugiés des Pyrénées orientales (que je ne parviens pas à localiser). A la signature de l’armistice, mon grand-père et M. Brosbeck regagnèrent la ferme où l’attendait ma grand-mère. Pour des raisons indépendantes de se volonté, M. Brosbeck ne put rester à l exploitation agricole de mes grands-parents et dut rentrer chez lui. Il a été incorporé de force, car, dans une lettre à mon grand-père, il écrivit qu’il était soldat : » Mon pauvre Barnachon, je suis obligé de tirer ». Puis il cessa d’écrire.
Selon mon grand-père, M. Brosbeck était originaire de Forbach, Moselle, mais les recherches n’ont rien donné.
Un grand merci pour toute aide dans mes recherches, car je n’y arriverai pas tout seul.
Jean-Pierre Gil – jeanpit@yahoo.com