Volker Beck, Sprecher für Migrations- und Religionspolitik der Fraktion Bündnis 90/Die Grünen im Deutschen Bundestag, Vorsitzender der deutsch-israelischen Parlamentariergruppe et Mitglied des Innenausschusses des Deutschen Bundestages a rédigé en français et diffusé le communiqué suivant :
« L’incorporation de force de jeunes Francais dans les rangs de la Wehrmacht et de la Waffen-SS était un crime contre l’humanité dont la responsabilité incombe à l’Allemagne. En commémoration de ce crime, le gouvernement fédéral devrait demander pardon à l’occasion de ce jubilée. Ce serait un geste symbolique et tardif, mais tout de même important pour les victimes. Il est temps de saisir cette occasion car viendra le jour où elle cessera de se présenter. Si justice ne peut se faire devant les tribunaux, le devoir de reconnaître la responsabilité allemande n’en devient que plus pressant. »
NB : C’est la première fois que l’incorporation de force de citoyens français dans les armées de l’Allemagne nazie est évoquée au Bundestag comme « crime contre l’humanité ». On ne saurait voir dans cette prise de position de la publicité électorale, attendu que les Français ne sont pas des électeurs en Allemagne, mais un tournant dans la perception et l’analyse de ce que fut vraiment l’incorporation de force : une « déportation militaire ».