A l’approche du 70ème anniversaire de la victoire des Alliés sur le nazisme, des hommages seront rendus aux compatriotes normands, qui, au péril de leur vie aidèrent nos compatriotes alsaciens et mosellans, incorporés de force dans les armées nazies, de s’évader. Plus de cent désertions eurent lieu en Basse Normandie en 1944. Elles sont méconnues, car restées sous silence. Tout laisse à le penser, ce nombre est beaucoup plus élevé; nous aimerions le connaître.
Il s’agit là de faits de résistance, modestes, silencieux, mais combien efficaces. Leur importance est très grande, car les déserteurs, dans leur plus grand nombre, rejoignirent les Forces Françaises Libres ou les Forces Françaises de l’Intérieur. De ce fait, les armées nazies en furent affaiblies.
Tous ces faits doivent être connus.
Des témoins de cette époque ont constitué une association : la S.N.I.F.A.M. (Solidarité Normande aux Incorporés de Force d’Alsace-Moselle) afin de faire connaître ces actes de bravoure que sont ces évasions.
La S.N.I.F.A.M. tiendra stand au Salon du Livre de Bretteville sur Ay le 27/07/2013. Après ce salon à 18h30, une causerie-débat aura lieu avec la participation de André Hugel, de Riquewihr, historien et témoin de ces années de honte.
Rappelons que, l’incorporation de force dans les armées nazies est le corollaire de la honteuse et illégale annexion des régions françaises: la Moselle, le Bas-Rhin et le Haut-Rhin par le IIIe Reich national-socialiste.
Si vous aviez en mémoire des cas de désertions, il serait très bien que vous les communiquiez à Françoise Closet (fille d’incorporé de force) au 02.33.07.61.36 ou à Jean Bézard (témoin d’un drame) au 02.31.96.33.03.
Il faut rappeler que près de 900 Français nés en 1926 furent incorporés de force. Ils vinrent sur le front de Normandie et étaient dans la Waffen-SS.
Jean Bézard, secrétaire de la S.N.I.F.A.M.