BECK Lucien
Lucien Beck est né le 19 mai 1923 à Carspach et incorporé de force dans la Wehrmacht le 14 octobre 1942. Dernier courrier daté du 31 septembre 1944. Il est décédé au camp de Reni mi-janvier 1945. Il figure sur le registre des morts de ce camp sous :
1034 Бек Людвиг, 1923, француз, ефрейтор
(Archives Militaires de la Fédération de Russie, Fond. 1/и, Оpis. 05е, dossier 1245 ligne 25)
C’est Jean Lirot, de Steige, qui, comme pour Claude Faessel-Boehe, attestera de sa mort aux autorités françaises
« Mort pour la France » accordée le 6 juin 1947.
BECKER Auguste
Auguste becker né le 12 janvier 1920 à Freybouse. Il a été incorporé de force le 25/10/1943. Fait prisonnier le 28/08/1944 en Roumanie. Aperçu pour la dernière fois le 22/10/44 par un camarade au camp de prisonniers d’Ismail. Il est décédé au camp n°38 de Reni (Ukraine) courant décembre 1944. Il porte le numéro sur la liste de décédés dans ce camp tel que :
1002 Беккер Август 1920, француз, солдат
(там же, Л.25)
* Voir en PJ les pièces du dossier conservé au Bureau des Archives des Victimes à Caen.
Richard Klein
Courriel : richard.klein@club-internet.fr
* Secteurs postaux identifiés par Claude Herold :
Lucien Beck
FPN: 42594 B = 1ere Batterie, Artillerie Regiment 670, 117 Jäger Division, Heeresgruppe E.
Auguste Becker
FPN: 4eme Compagnie, Luftnachichten-Betriebs-Abteilung zur besonderen Verwendung 16
LGPA Wien = Luft-Gau Post Amt Wien
* Précisions apportées sur Auguste Becker par Jean-Baptiste Welsch :
Suite à une demande de ma grand-mère, Madame Marcelle Welsch née Becker en mai 1924 à Freybouse, j’ai été amené à faire des recherches sur son frère Auguste Becker, incorporé de force dans la Wehrmacht en 1943, en échange de la vie sauve de sa famille : son père, ses trois sœurs et son frère. Sa mère venait de décéder d’une crise cardiaque à l’âge de 46 ans. C’est pourquoi Auguste ne voulait plus perdre un être cher de sa famille et, sous les conseils de son père, il est parti à tout jamais du foyer familial pour aller à Dresden avant d’être envoyé sur le front de l’Est.
J’ai eu le bonheur de trouver une partie des réponses auxquelles ma grand-mère se posait depuis tant d’années sur le site www.malgre-nous.eu. Ma grand-mère avait simplement reçu une attestation de disparition de son frère qui stipulait qu’au bout de cinq ans il serait considéré comme décédé. Mais comme elle ne savait pas réellement si son frère était mort ou disparu, d’innombrables hypothèses avaient été énoncées puisque quelques Malgré-Nous Mosellans étaient revenus du front de l’Est avec le russe comme seul langage.
A l’annonce de la dure vérité, c’est-à-dire le fait que son frère est mort dans un camp de prisonniers en Ukraine, ma grand-mère s’est laissée porter par la tristesse ; elle qui pensait qu’Auguste avait pu refaire sa vie en Roumanie ou en Ukraine.