Déporté poli­tique : Antoine Becker – Dossier du PAVCC trans­mis par Sylvain Balys et des docu­ments complé­men­taires trans­mis par Claude Herold

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 Antoine Becker

Né à Bergheim le 14 janvier 1893.

Marié à Amélie Virgi­nie Richert.

Domi­ci­lié à Schil­ti­gheim.

« Avant la guerre, M. Becker avait parti­cipé acti­ve­ment à la recherche des auto­no­mistes alsa­ciens en sa qualité de commis­saire spécial. Il avait mené lui-même l’af­faire Roos et Rossé et procédé person­nel­le­ment à l’ar­res­ta­tion de ces auto­no­mistes » (docu­ment du 7.1.1952).

16.11.1940 : Commis­saire spécial de Police à Stras­bourg (replié à Agen), il est muté à Marseille.

1.7.1942 : Muté à Toulon. Lors du sabor­dage de la flotte française, il aurait donné l’ogre de déli­vrer de faux papiers aux offi­ciers et aux équi­pages.

16.12.1942 : Muté au Service des Rensei­gne­ments Géné­raux à Guéret, puis au Service régio­nal de la Sécu­rité publique à Cler­mont-Ferrand.

1.11.1943 : Muté à Marseille.

Arrêté à son bureau le 4.12.1943 (1942, sur certains docu­ments) par la Gestapo à Marseille où il exerçait les fonc­tions de commis­saire divi­sion­naire au Commis­sa­riat central.

Trans­féré à la prison de Kehl d’où sont parties  les dernières nouvelles reçues de lui et datée du 14 juin 1944.

Dispa­raît au camp de concen­tra­tion de Schir­meck.

Mort pour la France en dépor­ta­tion le 7.8.1944. Cette date de décès est erro­née selon le rapport de la Gestapo de Stras­bourg (18.8.1944) : Becker devait, le 4.8.1944, passer une radio à l’hô­pi­tal du camp du Stru­thof. Il en profité pour tenter de s’éva­der et a été abattu. Le corps a été inci­néré au Stru­thof.

Déporté poli­tique (le titre de Déporté résis­tant lui a été refusé, malgré son acti­vité de résis­tant).

Légion d’hon­neur et médaille de la Résis­tance.

 

 

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