Né à Bergheim le 14 janvier 1893.
Marié à Amélie Virginie Richert.
Domicilié à Schiltigheim.
« Avant la guerre, M. Becker avait participé activement à la recherche des autonomistes alsaciens en sa qualité de commissaire spécial. Il avait mené lui-même l’affaire Roos et Rossé et procédé personnellement à l’arrestation de ces autonomistes » (document du 7.1.1952).
16.11.1940 : Commissaire spécial de Police à Strasbourg (replié à Agen), il est muté à Marseille.
1.7.1942 : Muté à Toulon. Lors du sabordage de la flotte française, il aurait donné l’ogre de délivrer de faux papiers aux officiers et aux équipages.
16.12.1942 : Muté au Service des Renseignements Généraux à Guéret, puis au Service régional de la Sécurité publique à Clermont-Ferrand.
1.11.1943 : Muté à Marseille.
Arrêté à son bureau le 4.12.1943 (1942, sur certains documents) par la Gestapo à Marseille où il exerçait les fonctions de commissaire divisionnaire au Commissariat central.
Transféré à la prison de Kehl d’où sont parties les dernières nouvelles reçues de lui et datée du 14 juin 1944.
Disparaît au camp de concentration de Schirmeck.
Mort pour la France en déportation le 7.8.1944. Cette date de décès est erronée selon le rapport de la Gestapo de Strasbourg (18.8.1944) : Becker devait, le 4.8.1944, passer une radio à l’hôpital du camp du Struthof. Il en profité pour tenter de s’évader et a été abattu. Le corps a été incinéré au Struthof.
Déporté politique (le titre de Déporté résistant lui a été refusé, malgré son activité de résistant).
Légion d’honneur et médaille de la Résistance.