Je fais des recherches sur la disparition de mon grand-père Philippe Ebersohl, né le 29 janvier 1915, qui disparait en Italie.
Voici ce que je sais de son parcours :
Incorporé dans l’armée allemande le 22 mai 1943 à Iserlohn Kaserne à Wesel. Il est dirigé à Vienne (Autriche).
Adresse : Schütze Ebersohl Philippe III/41 Rennwegkaserne 1°Marsch Kompanie Pz.AufkI.Ers u.Ausb.Abt.2
Il à été dirigé le 19 février 1944 à Briegh.Breslau Tiede Kaserne 1.Comp Marsch Bath90.Block9
Le 25 février 1944, il est dirigé vers l’Italie près Tivoli. Feldpost n°59518 C.
Les recherches effectués sur le site Lexikon der Wehrmacht a partir du FELDPOST 59518C indique que lorsqu’il rejoint l’Italie après le 25 février 1944 :
Le Panzergrenadier-Regiment 155 (6.Kompagnie) avait cette adresse jusqu’en mars 1944.
Puis le Panzergrenadier-Regiment 361 (10.Kompagnie) à partir de mars 1944 jusqu’en 1945.
Il est porté disparu le 23 mai 1944 à Piumarola, hauteur 83 (Hauffmann, Oberleutnant & Komp-Chef)
Sa plaque d’identité : 265 St Kp A.E.A.6
Son frère Erich est, lui aussi, porté disparu.
Merci pour tout renseignement.
Guillaume Ebersohl
guillaume.ebersohl@orange.fr
Fiches de la Région Alsace :
- ADEIF – Recueil photo des disparus du Bas-Rhin (ADEIF)
- CAEN – Fichier des Incorporés De Force (IDF) « Morts Pour La France » (BAVCC-Caen) – version de 2005
- CAEN3 – Fichier des Incorporés De Force (IDF) « Morts Pour La France » (BAVCC-Caen) – version de 2007
- REP-1946 – Registre des non-rentrés en 1946
- ADEIF – Recueil photo des disparus du Bas-Rhin (ADEIF)
- CAEN – Fichier des Incorporés De Force (IDF) « Morts Pour La France » (BAVCC-Caen) – version de 2005
- CAEN3 – Fichier des Incorporés De Force (IDF) « Morts Pour La France » (BAVCC-Caen) – version de 2007
- REP-1946 – Registre des non-rentrés en 1946
- VDK – Volksbund deutscher Kriegsgräberfürsorge
Fiches du VDK et du DRK transmises par Claude Herold :
Erich Ebersohl
Erich Ebersohl wurde noch nicht auf einen vom Volksbund errichteten Soldatenfriedhof überführt. Nach den uns vorliegenden Informationen befindet sich sein Grab derzeit noch an folgendem Ort: Saporoshje – Ukraine
Name und die persönlichen Daten von Erich Ebersohl sind auch im Gedenkbuch der Kriegsgräberstätte verzeichnet.
Details zur Person:
Nachname:
Ebersohl
Vorname:
Erich
Dienstgrad:
Soldat
Geburtsdatum:
29.09.1921
Geburtsort:
Waldhambach
Todes-/Vermisstendatum:
05.12.1944
Todes-/Vermisstenort:
Saporoshje, i.d.Kgf.
- Rien au VDK concernant Ebersohl Philippe qui faisait partie du IIIe Btl. du Pz. Gren. Rgt. 361 (neu) – FPN 59518 – avec Alfred Freyermuth et Eugène Jager.
D’après la base VDK:
Philippe Ebersohl
Geburtsdatum: 29.01.1915
Geburtsort: –
Todes-/Vermisstendatum: 23.05.1944
Todes-/Vermisstenort: bei Aquino
Dienstgrad: Gefreiter
Nach den uns vorliegenden Informationen gilt Philippe Ebersohl als vermisst. Falls Philippe Ebersohl mit Ihnen verwandt ist, und Sie von uns über Sachstandsänderungen informiert werden möchten, füllen Sie bitte das folgende Formular aus an abteilung-kgs@volksbund.de.
D’après Mémoire des Hommes (patronyme orthographié différemment):
Gefreiter/caporal EBERSHOL Philippe
Né le 29/1/1915 à Waldhambach (67 – Bas-Rhin, France)
Porté disparu près d’Aquino, 4km au nord-est de Pontecorvo et 10km à l’ouest de Cassino, décédé et déclaré Mort pour la France le 23/5/1944 lors des combats pour la côte 83 près de Puimarola/Piumarola (Italie), village situé 6 km au sud-est d’Aquino.
cf. https://www.londonirishrifles.com/index.php/second-world-war/west-of-lake-trasimene-june-1944/john-horsfall-at-cassino-liri-valley/
1. Marsch-Kompanie de la Panzer-Aufklärungs-Ersatz-und-Ausbildungs-Abteilung 2 stationnée à la Rennweg-Kaserne, caserne d’artillerie du 3e arrondissement de Vienne, Autriche.
Le secteur postal FPN 59518 C mentionné sur ses fiches DRK et MdH correspond à la 10. Kompanie du III. Bataillon du Panzergrenadier-Regiment 361 de la 90. Panzergrenadier-Division.
Le Panzergrenadier-Regiment 361 est créé le 27 juillet 1942 en Afrique par renommage du Schützen-Regiment 361 et subordonné à la 90. leichten Division après sa formation. Le Panzergrenadier-Regiment 361 est détruit à Tunis en Afrique du Nord en mai 1943.
Le Panzergrenadier-Regiment 361 est recréé le 6 juillet 1943 en Corse à partir du Sturm-Regiment 853 à un seul I. Bataillon, les deux autres bataillons prévus n’étant pas encore constitués. Le Panzergrenadier-Regiment 361 est alors subordonné à la 90. Panzergrenadier-Division.
Les deux bataillons manquants sont formés le 23 octobre 1943, lors de la réorganisation de la 90. Panzergrenadier-Division en Toscane : le II. Bataillon du Panzergrenadier-Regiment 361 est créé à partir du Panzer-Grenadier-Bataillon 61 et le III. Bataillon du Panzergrenadier-Regiment 361 à partir du II. Bataillon du Panzergrenadier-Regiment 155 dissous. Dans le même temps, la Panzerjäger-Kompanie est utilisée pour former le Panzerjäger-Abteilung 190. Le Panzergrenadier-Regiment 361 reste dès lors déployé uniquement en Italie.
La 90. Panzergrenadier-Division est créée par ordre du 6 juillet 1943 par renommage de la Division « Sardinien » ou « Sardaigne ». Cet ordre stipule : « Afin de préserver la tradition de la 90. leichte Infanterie-Division subsistant après de vaillants combats en Afrique, la Division « Sardinien » est rebaptisée 90. Panzergrenadier-Division.» Afin d’éviter toute confusion lors de la dissolution des unités existantes de la 90e division d’infanterie légère jusqu’à sa dissolution, les unités de la 90e division Panzergrenadier utilisèrent la désignation « neu » ou « nouvelle » après leur désignation d’unité jusqu’au 31 décembre 1943. Les convalescents de la 90. leichten Infanterie-Division encore en réserve sont transférés à la nouvelle 90. Panzergrenadier-Division une fois leur capacité de service sur le terrain rétablie. Après la signature de l’armistice de Cassibile entre l’Italie et les Alliés le 3 septembre 1943, les troupes allemandes en Sardaigne étaient inférieures en nombre aux unités italiennes ; le retrait du contingent allemand est donc décidé. Un accord passé entre le commandant de la 90. Panzergrenadier-Division, le Generalleutnant Carl-Hans Lungershausen (1896-1975) et le Generale Antonio Basso (1881-1958) permet le retrait quasi sans combat entre le 8 et le 16 septembre 1943. De Palau situé sur la Costa Smeralda au nord-est de la Sardaigne, la 90. Panzergrenadier-Division est embarquée par voie maritime vers Bonifacio en Corse. Après la déclaration de l’insurrection contre les occupants italiens et allemands en Corse le 9 septembre 1943, la 90. Panzergrenadier-Division se replie le long de la route côtière orientale reliant Bonifacio à Bastia. Début octobre 1943, la 90. Panzergrenadier-Division est évacuée vers l’Italie continentale via la tête de pont contestée de Bastia en subissant de lourdes pertes.
En Italie, la 90. Panzergrenadier-Division est réorganisée sur le modèle d’une Panzergrenadier-Division de type 43. La 90. Panzergrenadier-Division est stationnée en Toscane près de Pise, puis sur la côte adriatique près de Gatteo a Mare.
Mi-novembre 1943, la 90. Panzergrenadier-Division est transférée dans les Abruzzes derrière la ligne « Gustav ».
Le 1er décembre 1943, la 90. Panzergrenadier-Division combat dans le secteur sud-ouest d’Ortona, 165km à l’est de Roma.
Début décembre 1943, la 90. Panzergrenadier-Division participe à de violents combats défensifs au sud d’Ortona contre la 1st Infantry-Division canadienne de la 8th Army britannique. Après les combats d’Ortona, la 90. Panzergrenadier-Division stationne au sud de Rome pour y être régénérée.
En janvier 1944, la 90. Panzergrenadier-Division se retrouve à nouveau sur la ligne « Gustav » entre Cassino et la côte tyrrhénienne.
Du 1er février au 1er mars 1944, la 90. Panzergrenadier-Division combat dans le secteur de Pontecorvo 10km au sud-ouest de Cassino et 120km au sud-est de Roma.
Dès début février 1944, la 90. Panzergrenadier-Division participe aux première et deuxième batailles du Monte Cassino sur les monts Maiola et Castellone.
Après la fin de la bataille, la 90. Panzergrenadier-Division est transférée dans la région de Rome – Ostie en tant que réserve du groupe d’armées en début mars 1944.
Autour du 15 mai 1944, la 90. Panzergrenadier-Division stationne au sud de Cassino, dans la vallée du Liri à hauteur de Pignataro – Pontecorvo et participe à la quatrième bataille du Monte Cassino.
Après la percée alliée, la 90. Panzergrenadier-Division se replie en Ombrie avant d’être relocalisée dans la région de Grosseto en Toscane. En Toscane, des unités de la 90. Panzergrenadier-Division sont déployées pour combattre contre les partisans et participent à des batailles défensives contre l’avancée des troupes de la 5th US Army, notamment sur le mont Amiata et près de Volterra, avant de se replier dans la vallée de l’Arno entre Pise et Florence.
Le 1er juillet 1944, la 90. Panzergrenadier-Division combat dans le secteur de Stigliano 15km au sud-ouest de Siena, ville située 180km au nord-ouest de Roma.
Fin juillet 1944, la 90. Panzergrenadier-Division est relocalisée dans la vallée du Pô entre Modène et Parme pour y être ravitaillée, puis en Ligurie au nord de Gênes.
Le 15 août 1944, suite au débarquement allié dans le sud de la France, la 90. Panzergrenadier-Division est relocalisée dans le Piémont pour sécuriser les passages alpins.
À partir de fin septembre 1944, la 90. Panzergrenadier-Division se retrouve de nouveau en Émilie-Romagne.
Le 1er octobre 1944, la 90. Panzergrenadier-Division combat dans le secteur sud de Cesena 18km au sud-est de Forli et 27km au nord-ouest de Rimini, 240km au nord de Roma
À la mi-décembre 1944, la 90. Panzergrenadier-Division, initialement retenue comme réserve de l’armée, défend Faenza contre l’attaque du Vth British-Corps et du IIth Corps polonais, subissant de lourdes pertes et finalement contrainte d’évacuer la ville.
Lors de l’offensive alliée de printemps en avril 1945, la 90. Panzergrenadier-Division est à nouveau déployée comme unité de réserve. Des unités de la 90. Panzergrenadier-Division sont déployées pour repousser les forces américaines de la côte tyrrhénienne près de Massa et jusqu’aux Apennins tosco-émiliens.
Après l’effondrement du front allemand, les survivants de la 90. Panzergrenadier-Division se rendent aux Alliés au sud du lac de Garde en fin avril 1945.
D’après Mémoire des Hommes (patronyme orthographié différemment):
EBERSHOL Erich
Né le 29/9/1921 à Waldhambach (67 – Bas-Rhin, France)
Mort pour la France en 10/1944 en captivité à Saporosoke/Saporoshje (Ukraine)