Née à Puberg le 2 mars 1926, Edwige Edel habitait à Wingen-sur-Moder lorsqu’elle est incorporée de force, en novembre 1943, au RAD à Saulgau (Bade-Wurtemberg). Après une permission pour Noël, elle est versée au KHD à Wasserburg, sur le lac de Constance, pour travailler aux usines Dornier. Apprenant que les Alliés approchaient de Metz, ses camarades et elles tentent de rejoindre clandestinement l’Alsace. Malheureusement, leur tentative se solde par un échec. Edwige Edel est désignée pour se rendre à Stuttgart, au tribunal du RAD. Là, elle est condamnée à nettoyer à genoux tout le château qui servait de résidence à la Hauptführerin. Et l’ensemble du groupe a été condamné à nettoyer à fond leur camp et leur service a été allongé d’une semaine. C’est en novembre 1944 qu’elles sont libérées de leur service et qu’elles rejoignent l’Alsace.
* Source : Dernières Nouvelles d’Alsace – Saverne du 23.8.2008 (témoignage plus développé).
Edwige Edel et sa camarade Hélène Steinmetz (+ 2007), de Lupstein.