GISSINGER Albert – Dossier composé par Claude Herold

Commentaire (0) Les incorporés de force face à leur destin, Liste des non rentrés, Portraits, Portraits d'incorporés de force/déportés militaires

 

 

 

GISSINGER Albert René

Né le 15.11.1922 à Rixheim.

Fils de Joseph Gissin­ger et de Margue­rite Heymann.

Domi­ci­lié à Mulhouse.

Céli­ba­taire.

Etudiant.

RAD du 6.10.1942 au 30.12.1942.

Incor­poré sous la contrainte le 16.1.1943.

3 R. Gr. Blt. 323 St. Kp. GEB – 323.818

Grena­dier-Ersatz-Bataillon 323 Pots­dam.

Dernière adresse : FPN 44362D

Dernière lettre : 10.9.1943.

Dernière unité : Ersatz-Bataillon 323 Sarny (Volhy­nie).

Grade : capo­ral.

Disparu lors de combats le 12.9.1943 dans la région d’An­to­nowka, près de Rafa­lowka, sur la ligne de chemin de fer Kowel-Sarny (Volhy­nie). En septembre 1943, son commando est logé chez un curé à Anto­nowka. Le 12 septembre, le commando, à bord de deux camions, prend la route pour Kapre­vicze/Capre­wicze, éloi­gné d’une dizaine de kilo­mètres, pour se rendre à une fête orga­ni­sée par la muni­ci­pa­lité de Kapre­vicze. Attaqués par des parti­sans, Gissin­ger et son cama­rade alsa­cien Maurice Peter, né à Pfas­tatt le 1.10.1924, se seraient rendus ou auraient été captu­rés. On perd leur trace, ainsi que celle d’une dizaine d’autres prison­niers, à partir de là.

« Après l’at­taque les habi­tants auraient vu passer une quin­zaine d’hommes captu­rés, parmi lesquels il y aurait eu deux capo­raux. Comme les deux Français étaient les seuls capo­raux en mission ce jour-là, il y a lieu d’ad­mettre qu’ils étaient parmi les prison­niers. Comme ils ont sans doute pu s’iden­ti­fier comme français, il est possible qu’ils soient encore dans la région ou dans un camp. Les susdits rensei­gne­ments m’ont été trans­mis par des cama­rades char­gés de recher­cher l’équipe qui n’était pas reve­nue et d’in­ter­ro­ger les habi­tants d’An­to­nowka et de Kapre­wicze, qui tous présen­taient d’avoir vu deux capo­raux parmi les prison­niers. De plus, on a trouvé un objet appar­te­nant à mon fils à l’en­droit où ils auraient passé » (lettre de la mère, 27.11.1946).

Déclare « porté disparu » (lettre à la mère datée du 21.9.1943).

Déporté mili­taire.

Mort pour la France.

Maurice Peter était, à Sarny, en rela­tion avec la famille du docteur Sako­witz, domi­ci­liée Dolgas­trasse 6.

 

 

 

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