Je cherche à recons­ti­tuer l’his­toire de mon grand-père malgré-nous, habi­tant à Hettange-Grande, en Moselle. Il s’ap­pe­lait HOURT Nico­las, né le 27/08/1915 à Distroff (Moselle). Il est mort fusillé le 8.4.1945 à Franc­fort/Oder suite à sa tenta­tive de déser­tion. Déclaré « Mort pour la France » (1953). Ses deux enfants ont été décla­rés pupilles de la Nation en 1947, « attendu que le sieur Hourt, père des requé­rants, incor­poré de force dans l’ar­mée alle­mande, a été tué par fait de guerre ».
Les archives du BAVCC de Caen confir­me­raient le « fait de guerre », puisqu’il y est indiqué il a été tué par des shrap­nels tout près de Franc­fort-sur-Oder entre le 5 et le 10 avril 1945. Ils indiquent qu’il aurait été enterré au cime­tière de la ville de Franc­fort avant d’être ramené à Hettange-Grande. Ces rensei­gne­ments ont été four­nis par Albert Hart­mann, de Spie­sen dans la Sarre.

Donc, les infor­ma­tions se recoupent, il a été incor­poré de force le 28 juin 1943 à desti­na­tion de Berlin jusqu’en mai 44, puis profi­tant d’une permis­sion, il a déserté. Arrété par la gendar­me­rie alle­mande à Thion­ville il a effec­tué 5 mois en prison à Torgau.

Il en est sorti mi novembre 44 pour rejoindre Berlin.

Je ne sais pas encore ce qu’il a fait avant son incor­po­ra­tion de force, dans quel régi­ment était et ce qu’il faisait à Berlin sur le front de l’ouest.

Ci-dessus : Fiche WASt.

Un grand merci pour tout rensei­gne­ment.

Didier Schwanke

 didier.elisa­be­th@in­ter­net.lu

Ci-dessus : Nico­las Hourt et ses cama­rades dans l’ar­mée française.

Ci-dessus : Nico­las Hourt (non iden­ti­fié sur la photo floue) et ses cama­rades dans la Wehr­macht.

* D’après Claude Herold, il n’est pas réper­to­rié au VDK. Il faisait partie de la Heeres-Muni­tion­sans­tal­ten im Wehr­kreis III Berlin.