Nouveau programme au 12 octobre
Le programme du 14 octobre 2017
Les différents événements auront lieu entre le samedi 7 et le samedi 14 octobre 2017, jour anniversaire du départ des premiers « Malgré-nous ».
Le samedi 14 octobre, toute la journée : A la cité de la Musique et de la Danse de Strasbourg. Ouverture et accueil du public à partir de 9 heures.
PROGRAMME DES DIFFERENTES SALLES:
Dans les deux halls du rez-de-chaussée et du 1er étage (capacité d’accueil environ 150 personnes)µ
Rencontres avec les exposants: Vous pourrez échanger avec les membres des associations d’Incorporés de forces et autres associations du souvenir, mais également avec les artistes, ou les historiens qui dédicaceront leurs ouvrages.
Buffet: ouvert toute la journée.
Les associations invitées seront représentées par leurs présidents respectifs et certains membres.
– Mme Arlette Hasselbach Présidente de l’AFMD 68. (Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation du Haut-Rhin)
– Mr. Claude Jochen président de La Fédération des Pupilles de la Nation et des Orphelins de Guerre du Haut-Rhin
– Mr. Gérard Michel, président de l’association des enfants de Malgré-nous du Bas-Rhin.
– Mr Hubert France, président de l’association FNDIRP. (Fédération Nationale Des Internés Résistants Patriotes)
– Mr. René Gall président de l’ADEIF du Bas-Rhin. (Association des déserteurs, évadés et incorporés de force)
– Le colonel Norbert Zorn président de l’association Pro Patria.
– M. Serge Schleiffer et les membres de l’association Amifilm répondront à toutes les questions relatives au tournage de Malgré-nous, les questions qui dérangent et présentera deux films de long métrage projetés au courant de la journée.
Tous s’efforceront de répondre aux questions des plus jeunes.
– Mme Véronique Frumholz, enseignante, qui a travaillé avec ses élèves sur le sujet des Malgré-nous et monté avec eux une mini-entreprise intitulée : Pass’tem Clic, sur le thème de la transmission de la Mémoire. Au programme: Une présentation du travail des élèves tout au long de leur mini-entreprise, ainsi qu’une vente de tee-shirts et clés USB pour financer d’autres projets.
Dans la salle de projection
(capacité une soixantaine de place)
Projection « non stop », de 10 heures à 17 heures de films de fiction et de documentaires.
Au programme :
10 heures : Chambre douze
Un film de Serge Schleiffer
Synopsis : Pauline Walter est préparatrice en pharmacie à Seinbach, petit village de l’Aberthal. Elle apporte des vivres dans le maquis, avec son amie Constance.
Le commandant André est parachuté de Londres pour prendre la tête du réseau Caméléon. Il se fait tuer.
Londres désigne un nouveau chef de réseau : Le commandant Claude en charge de monter l’ »opération Cheval » : Il s’agit de faire sauter les locomotives du dépôt.
Durée 95 min
14 Heures « Après la guerre, l’ Alsace Moselle, c’est la France! »
Crée en 2015 par Hubert Schilling et J M Favart. (réalisateur des Deux Mathilde)
Synopsis: La foule est en liesse lorsque Strasbourg est libérée en novembre 1944. Mais les lendemains vont ils chanter pour autant ? Car comment effacer cinq années d’annexion ? Comment reconstruire l’Alsace et la Moselle et taire la douleur de cette région meurtrie ? Pour raconter ce second retour à la France, après celui de 1918, il faut rappeler la trop brutale annexion nazie qui a tout dévastée sur son passage et le drame des incorporés de force dans la Wehrmacht, l’épuration ambiguë, le massacre d’Oradour-sur-Glane et le procès de Bordeaux en 1953.
Dès la libération, une politique de « dénazification » et de « dé-germanisation » est mise en place.
Le dialecte, trop proche de l’allemand, l’ennemi héréditaire, est frappé d’indignité, et le français devient « chic », bouleversant le rapport des Alsaciens et des Mosellans à leur identité, à leur culture et à leur langue. Seul le cabaret satirique et la construction européenne réussissent peu à peu à aider les habitants à se réconcilier avec eux-mêmes. À travers le récit de grands témoins, dont le dessinateur Tomi Ungerer, et de nombreuses archives, rares ou inédites, l’histoire complexe et méconnue de cette région française se dévoile.
Le film sera présenté par son metteur en scène et son scénariste. Michel Favart a réalisé de nombreux films, téléfilms et documentaires et obtenu les prix suivants:
En 1974: le prix Louis Kamans, pour Les petits enfants du Siècle. (meilleure fiction des pays francophones)
En 1982: Le trophée 813, au festival policier de Reims, pour La tribu des vieux enfants. (prix du meilleur policier diffusé à la télévision)
En 1985: Le trophée 813 pour La maison piège.
En 1986: Grand prix des rencontres européennes de télévision de Reims. Pour La Nuit du Coucou (Prix du public, prix du meilleur acteur pour Florent Pagny et prix de la meilleure actrice pour Marie Rivière) En 1993: Grand prix du meilleur film policier de télévision, au festival de Cognac pour Pris au piège.
En 1995: Le prix de la fondation pour l’enfance, pour Danse avec la vie.
En 1996: Sept d’or du meilleur scénario pour Les Alsaciens ou les Deux Mathilde.
En 1997: Clio du meilleur film historique.
Hubert Schilling est journaliste, (Canard Enchaîné, 50 millions de consommateurs, grand reporter pour Le Courrier Picard) et auteur de nombreux documentaires comme : « Le baiser de la France » – L’Alsace après 1918. Réalisateur : Michel FavartCoproduction F3-seppia » – « mai 68 en Alsace » (Coproduction F3 – ère production)
Il a également longuement travaillé pour la télévision, notamment à France 3 où de 2004 à 2007 il a été secrétaire général du Circom, télévisions publiques européennes (france-télévisions, BBC, RTBF, TVE, RTP…) Responsable de l’antenne et des programmes sur FR3 Alsace entre 1990 et 1998 il lance cette année là la 1ère chaîne numérique publique, « Régions ».
15 h30 : Triste Secret
Un film de Serge Schleiffer
Synopsis : Eté 1946. De retour du front russe, Eugène, un jeune Malgré-nous, rentre dans son village natal situé au cœur de l’Alsace. Suite au décès de sa vieille tante, Eugène s’installe dans sa ferme et devient ainsi voisin avec une tondue, une jeune femme qui, depuis la Libération, n’avait d’autre choix que de vivre retirée du village, suite à son histoire avec un Allemand sous l’occupation.
C’est par la force des choses qu’Eugène et la tondue seront amenés à se supporter, se côtoyer, s’apprivoiser mutuellement puis s’apprécier pour mettre à nu un certain secret.
Durée 90 mn.
Trois conférences dans le grand auditorium
( capacité 500 places )
À 9h 30 conférence débat entre plusieurs intervenants
On parlera sans tabous du traumatisme subi par les anciens Malgré-nous suite à leur incorporation de force ressentie comme une trahison, mais également de celui de leurs familles, victimes du silence qui s’est imposé après-guerre et de la désinformation sur ce sujet dans les autres départements français.
Seront présents à ce débat :
– Mr Georges Federmann Psychanalyste expert pour le Centre de Réforme de Strasbourg, dépendant du ministère des Anciens Combattants et Victimes de guerre, auteur du livre : Que reste-t-il de nos souffrances ? nous fera part de son expérience auprès des vétérans Malgré-nous.
« Mon travail est destiné à aider à faire sortir les Incorporés de Force d’une vision essentialiste qui fait d’eux uniquement des victimes du système totalitaire nazi et nous des témoins d’une souffrance incomprise par la France. »
Il s’agit de rappeler qu’ils ont eu, chacun, un destin collectif : des idées, des positions politiques (plutôt conservatrices), des remords, des cauchemars, une vie généralement sans transmission, une subjectivité… Mais qu’ils ne sont jamais véritablement « revenus de Tambow » et que la France n’a pas su ni voulu leur offrir l’hospitalité du droit, de la justice et de la reconnaissance. »
M. Federmann sera entouré :
– De vétérans qui témoigneront des circonstances et des raisons qui imposèrent le silence, mais également de la manière dont ils ont ressenti cette désinformation.
– De familles de Malgré-nous disparus, qui nous parlerons de l’impossibilité de faire un travail de deuil dans ces circonstances.
Un débat en forme d’analyse qui, par son actualité, permettra à tous de mieux comprendre les effets pervers d’une désinformation. Il amènera chacun à s’interroger sur les véritables raisons de cette manipulation de l’information. A qui devait-elle servir et pourquoi ?
A 13h 45 conférence de Mr. Pierre Accoce.
Sujet de la conférence: Rudolf Roessler, humaniste allemand protestant et résistant, fondateur du réseau Viking (Lucy pour les Anglo-saxons) qui, de 1938 à 1945, permit aux alliés de tout connaître des décisions les plus secrètes d’Hitler.
Ce héros allemand « oublié », a fourni le plan d’attaque allemand, dit « Manstein » au haut commandement allié plus d’un mois et demi avant l’attaque du 10 mai 1940.
Information corroborée dans les mêmes délais par d’autres sources « de première importance » et parfaitement reconnues comme telles par les Services de Renseignements français, également évoquées par M. Accoce.
Le 30 avril, Roessler donnait la date et l’heure de l’attaque. Renseignement là encore confirmé par de nombreuses sources hautement crédible.
Or, l’état major allié semble ne jamais en avoir tenu compte. Les questions que nous nous poserons seront donc : Pourquoi a-ton prétendu ne rien savoir ?
Et surtout pourquoi les historiens se sont-ils, jusqu’à nos jours, efforcés d’effacer de l’Histoire ce « détail » gênant ?
Pierre Accoce est écrivain, journaliste et historien. A vingt ans il est engagé au journal Le Soir dirigé par Louis Aragon, puis à Constellation un mensuel français que dirige le physicien André Labarthe, un des créateurs de l’émission radiophonique de la Résistance: « Les Français parlent aux Français ».
Puis en 1963, Armand Jammot, créateur des Dossiers de l’Écran, et directeur de l’hebdomadaire Noir-Et-Blanc lui demande de couvrir l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy.
En 1966 il entre à L’Express dirigé par Jean-Louis Servan Schreiber et devient rédacteur en chef du magazine La Médecine de A à Z. Enfin Jean François Revel et Olivier Todd le nomment responsable du service Sciences. Il le restera vingt-cinq ans et pendant toute cette période publiera de nombreux livres.
– Prix Littré pour les trois tomes de son ouvrage : Ces malades qui nous gouvernent.
– Prix de la Résistance pour : Les Français à Londres.
– Prix Raymond Poincaré pour : Médecins à Diên Biên Phu.
À 16 heures intermède musical
Mr. Luc Arbogast, fils de Malgré-nous, offrira trois chansons relatives au Malgré-nous et son ami Guillaume Deininger, petit fils de Malgré-nous, chantera une chanson de sa composition dédiée à la mémoire de son grand père.
17 heures conférence débat entre historiens, artistes, politiques, élus et représentants des lycées et grandes écoles.
Sujet de la conférence : Les rôles respectifs de chacun de ces « grands communicants » dans la construction des sociétés de demain.
Sachant que l’avenir du monde est aujourd’hui entre les mains des plus jeunes générations, dans quelle mesure leurs aînés pourront-ils les instruire sur les grands enjeux de demain ?
L’objet de notre association étant de rendre aux jeunes générations une histoire de leur pays – donc de l’Europe et du monde dans lequel ils évolueront demain – débarrassée de son côté obscure, des luttes partisanes et des conflits d’intérêts qui en ont si longtemps perverti le sens, il convient que les jeunes entendent les engagements de leurs aînés en cette direction.
Nous demanderons donc aux représentants des grandes institutions françaises, mais également aux hommes politiques et aux diplomates, de nous dire en quoi cette idée d’une plus grande intégration des leçons du passé devra servir demain à orienter les Peuples sur une voie meilleure.
D’autre part, puisque chacun sait que les bonnes intentions ne suffisent pas, qu’à l’ère de la communication aucune idée, aussi bonne soit-elle, ne peut se passer de médias. Nous nous tournerons également vers les enseignants qui transmettent les outils de la connaissance, donc de l’ouverture au monde, et vers les artistes qui accompagnent les jeunes au quotidien dans la dimension du rêve, donc de l’espoir.
A leur côté sur scène, mais également dans l’amphithéâtre, des lycéens, des étudiants, des parents, des anciens, et sans doute beaucoup d’écoute et de questions…
Les intervenants: (à noter : le nom de tous les participants n’étant pas encore connus, notamment pour les représentants, nous l’avons laissé en blanc)
Du côté des « officiels »:
- … représentant du Consul général de la fédération de Russie.
M. … représentant le Président de la région Grand Est.
M. … représentant Mr. Riess, maire de Strasbourg.
Coté écoles et artistes :
- … représentant les classes du Conservatoire de Strasbourg.
M. … représentant les classes de la haute école des Arts du Rhin.
M. … représentant les classes du Gymnase Jean Sturm.
Mme Christine Wendenbaum représentant les classes du Lycée Notre Dame.
M. … représentant les classes du Lycée Jean Monnet.
M. … représentant les classes du Lycée Fustel de Coulanges.
Mme Nathalie Tournyol du Clos représentant les classes de la Haute Ecole d’Administration ( ENA )
M. Serge Schleiffer réalisateur
M. Thomas Keller comédien amateur
M. Luc Arbogast musicien
M. Guillaume Deininger musicien
Mme Yvette Metz artiste peintre
Mme Luba Shenderova, traductrice
Du côté des historiens:
M. Pierre Accoce.
Du côté des jeunes et du plus large public:
Les élèves et professeurs des classes de Terminale du Gymnase Jean Sturm, ayant participé au tournage du film « Malgré-nous, les questions qui dérangent ».
Les élèves et professeurs des classes de terminale du Lycée Jean Monet et Notre dame, qui ont reçu dans leur classe des représentants des associations de gardiens de la Mémoire.
Des représentants d’associations culturelles comme M. Serge Schleiffer pour Amifilm, et M. Troestler représentant les associations de M.N. et gardiens de la Mémoire.
A 19 heures cocktail de clôture.
21 heures fin de la 1ère édition des Journées de l’Incorporation.
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