Kayser Georges

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2 Responses to Kayser Georges

  1. kayser dit :

    Non trouvé dans la base VDK, pour Mémoire des Hommes (année de naissance différente):
    KAYSER Jean Georges
    Né le 28/6/1925 à Haguenau (67 – Bas-Rhin, France) habitant Kutzenhausen
    Porté disparu au combat le 27/11/1944 et déclaré Mort pour la France le 27/11/1944 à Angenwehe, près de Düren : sans doute Langerwehe, 9km à l’ouest de Düren et 20km à l’est d’Aachen/Aix-la-Chapelle.
    Le secteur postal FPN L 50922 B mentionné sur sa fiche DRK correspond à la 9. Kompanie du III. Bataillon du Fallschirmjäger-Regiment 9 de la 3. Fallschirmjäger-Division.
    En janvier 1944, le Fallschirmjäger-Regiment 9 est créé près de Reims à partir d’éléments du Luftlande-Sturm-Regiment et subordonné à la 3. Fallschirmjäger-Division nouvellement créée dans la région de Reims.
    Début février 1944, la 3. Fallschirmjäger-Division est encore en cours de constitution et relocalisée en Bretagne dans la région des Monts d’Arrée et dans les villes de Carhaix-Plouguer, Châteauneuf et Quimper; l’état-major divisionnaire de la 3. Fallschirmjäger-Division est établi à Huelgoat. Outre le maintien de sa formation, la 3. Fallschirmjäger-Division est chargée de sécuriser la région des Monts d’Arrée contre d’éventuels assauts aéroportés alliés. L’armement et les équipements de la 3. Fallschirmjäger-Division sont remis à neuf en mai 1944, mais restent incomplets, voire totalement insuffisants. Les mitrailleuses MG-42 et les Panzerfaust faisant tout particulièrement défaut. Le nombre de véhicules motorisés ne représente que 40% de la capacité théorique. Cependant, l’entraînement des soldats se déroule comme prévu et la majorité de la 3. Fallschirmjäger-Division effectue des stages de saut de trois à quatre semaines à Lyon et Wittstock. La 3. Fallschirmjäger-Division est ainsi la dernière division parachutiste allemande formée à sauter en parachute.
    Avec le début du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944, la 3. Fallschirmjäger-Division est relocalisée dans la région d’Avranches dans la presqu’île du Cotentin avec pour mission de repousser les débarquements aériens et maritimes alliés au nord et de reprendre la côte atlantique.
    Le 8 juin 1944, un détachement avancé de la 3. Fallschirmjäger-Division arrive à Avranches et à partir du 10 juin 1944, se déploie au nord-est de Saint-Lô près de la forêt de Cerisy, de part et d’autre de la route de Bayeux, sur une ligne nord-est allant de Pointe-Herbert à Caumont. Le terrain au sud-ouest de cette ligne sert de zone de rassemblement et de progression à la 3. Fallschirmjäger-Division. Le 14 juin 1944, les troupes de débarquement américaines depuis la ligne Bayeux – Saint-Lô attaquent la zone de rassemblement de la 3. Fallschirmjäger-Division alors déployée en détachement avancé sur la route de Saint-Lô avec des forces importantes. Les attaques américaines sont repoussées, entraînant de lourdes pertes pour les unités américaines. Le 16 juin 1944, le poste de commandement divisionnaire de la Chapelle-du-Fest au nord de Saint-Amand est détruit par des chasseurs-bombardiers alliés et transféré à Condé-sur-Vire. Le 17 juin 1944, le reste de la 3. Fallschirmjäger-Division arrive sur la zone de rassemblement.
    À partir du 18 juin 1944, la 3. Fallschirmjäger-Division au complet est déployée en première ligne. Les positions défensives de la 3. Fallschirmjäger-Division s’étendent au nord-est de Saint-Lô, suivant un large arc de cercle depuis Villiers-Fossard 6km à l’est de Saint-Lô, via Couvins-Saint-Germain-d’Elle, jusqu’à la route de Torigny-sur-Vire à Caumont-l’Éventé 6km à l’ouest de Caumont ou 30 km au sud-est de Saint-Lô. Le front large de 24km ne permet donc qu’un mince rideau défensif. Le Fallschirmjäger-Regiment 8 est déployé à gauche dans le secteur de la 3. Fallschirmjäger-Division. Au cours des semaines suivantes, les Américains ne mènent que des reconnaissances et des attaques d’encerclement, ce qui entraîne des pertes quotidiennes pour la 3. Fallschirmjäger-Division. Le 25 juin 1944, les unités de la 3. Fallschirmjäger-Division lancent une contre-attaque limitée visant à alléger la pression sur les groupes menacés dans le secteur voisin. L’attaque est repoussée par les Américains, entraînant des pertes importantes pour la 3. Fallschirmjäger-Division.
    Le 11 juillet 1944 démarre l’offensive américaine pour la prise de Saint-Lô, au cours de laquelle la 3. Fallschirmjäger-Division subit de lourdes pertes. La cote 192, position clef qui surplombe la zone de la 3. Fallschirmjäger-Division est perdue. Entre le 15 et le 17 juillet 1944, le Fallschirmjäger-Regiment 9, fortement affaibli, est relevé par le Fallschirmjäger-Regiment 8, dont le secteur est à son tour repris par une compagnie de la Fallschirm-Nachrichten-Abteilung 3, réorganisée pour le combat d’infanterie. Le 18 juillet 1944, des unités américaines pénètrent dans Saint-Lô après avoir percé le front tenu par la 352. Infanterie-Division sur la gauche de la 3. Fallschirmjäger-Division. La 3. Fallschirmjäger-Division est contrainte de se replier sur une ligne défensive orientée nord et nord-est au sud de la route Bayeux – Saint-Lô. Le 25 juillet 1944, de fortes unités américaines percent les positions de la 5. Fallschirmjäger-Division au sud après un bombardement intensif. Simultanément, de fortes unités américaines attaquent les positions de la 3. Fallschirmjäger-Division au sud-est de Saint-Lô et les percent. Des attaques incessantes repoussent la 3. Fallschirmjäger-Division plus loin dans la région de Vire – Saint-Pois – Tinchebray, puis vers l’est via Flers, longeant Putanges des deux côtés jusqu’au nord-ouest d’Argentan.
    À la mi-août 1944, la 3. Fallschirmjäger-Division est encerclée au sud-est de Falaise avec d’autres éléments du II. Fallschirm-Korps et de la 7. Armee. Pour briser l’encerclement, la 3. Fallschirmjäger-Division attaque vers l’est le 19 août 1944. Une percée réussie a lieu entre Trun et Chambois. Le Major Kurt Stephani (1904-1944) commandant du Fallschirmjäger-Regiment 9 est grièvement blessé le 20 août 1944 et succombe à ses blessures peu après près d’Ecorches.
    La 3. Fallschirmjäger-Division se replie ensuite vers le nord-est via Vimoutiers, Bernay, Brionne, Elbeuf et Saint-Pierre jusqu’à la Seine.
    Après avoir traversé la Seine en fin août 1944, les éléments restants se regroupent près de Rouen et, malgré de lourdes pertes, sont déployés comme arrière-garde des 5. Armee et 7. Armee le long de la ligne de retraite Crèvecour-le-Grand – Montdidier – Ham – Saint-Quentin en début septembre 1944.
    Le 4 septembre 1944, la 3. Fallschirmjäger-Division est encerclée près de Mons en Belgique et capturée en masse; seules quelques unités survivantes réussissent à échapper à la capture et poursuivent leur retraite via Charleroi – Nivelles – Wavre et Maastricht jusqu’à Aachen/Aix-la-Chapelle.
    Après avoir été relevées du front à la mi-septembre 1944, les éléments résiduels de la 3. Fallschirmjäger-Division se regroupent à l’est de Cologne dans la région de Leverkusen – Burscheid – Opladen.
    Les éléments de la 3. Fallschirmjäger-Division y sont immédiatement rassemblés le 17 septembre 1944, en raison de l’opération aéroportée alliée « Market Garden » aux Pays-Bas. La majeure partie des unités de la 3. Fallschirmjäger-Division est déployée au sein de la Kampfgruppe « 3. Fallschirmjäger-Division » du II. Fallschirm-Korps au sud-est de Nijmwegen/Nimègue. Des éléments plus petits de la 3. Fallschirmjäger-Division sont transférés de Leverkusen vers la région de Hengelo – Almelo – Oldenzaal en Hollande pour y être réorganisés. Le 17 septembre 1944, la Kampfgruppe « 3. Fallschirmjäger-Division » est transportée au sud-est de Kleve/Clèves et placé sous le commandement de la 406. Infanterie-Division au sein du II. Fallschirm-Korps. Les 18 et 19 septembre 1944, la Kampfgruppe « 3. Fallschirmjäger-Division » attaque depuis Kleve/Clèves, au nord de la route de Nijmwegen/Nimègue, nettoyant la zone de petits groupes de troupes aéroportées américaines parachutées dans ce secteur. Le 20 septembre 1944, la Kampfgruppe « 3. Fallschirmjäger-Division » avec la Kampfgruppe « 5. Fallschirmjäger-Division » déployée à sa gauche poursuit son attaque sur les hauteurs au nord-ouest de Wyler, capturée au passage. Au cours des semaines suivantes, la Kampfgruppe « 3. Fallschirmjäger-Division » entre-temps subordonnée à la 84. Infanterie-Divisione, défend la zone autour de Wyler contre les attaques américaines répétées.
    Début novembre 1944, la Kampfgruppe « 3. Fallschirmjäger-Division » est détachée de la 84. Infanterie-Division et transférée aux Pays-Bas pour reformer la 3. Fallschirmjäger-Division. À cette effet, des éléments du personnel terrestre de la Luftwaffe des Flieger-Regiment 22, Flieger-Regiment 51 et Flieger-Regiment 53 sont affectés à la 3. Fallschirmjäger-Division.
    Entre le 24 et le 30 novembre 1944, la 3. Fallschirmjäger-Division est transférée à Düren. Dans la région de Lamersdorf – Luchem – Langerwehe – Jüngersdorf – Merode, la 3. Fallschirmjäger-Division relève sur position les 12. Volksgrenadier-Division et 47. Volksgrenadier-Division. Les nouvelles positions défensives du Fallschirmjäger-Regiment 9 se trouvent sur la droite de la zone de combat de la 3. Fallschirmjäger-Division, entre Lamersdorf et Langerwehe. Dès le premier jour, de violents combats s’engagent pour le contrôle de ces positions. Initialement, le Fallschirmjäger-Regiment 9 est positionné en réserve derrière la 3. Fallschirmjäger-Division.
    Le 1er décembre 1944, Lucherberg doit être abandonnée et, le 4 décembre 1944, Luchem est perdue. Le 10 décembre 1944, la Ist US Army lance une offensive sur un large front entre Altdorf et la forêt de Hürtgen ou Hürtgenwald. À Echtz, les Américains réussissent à opérer une profonde pénétration dans les positions de la 3. Fallschirmjäger-Division impossible à cloisonner. Echtz est perdue le 12 décembre 1944. Après s’être retirée d’Echtz et avoir stabilisé le front, la 3. Fallschirmjäger-Division repousse de nouvelles attaques sur la tête de pont réduite de Hoven à Gürzenich, via Mariaweiler, entre le 13 et le 15 décembre 1944. À partir du 13 décembre 1944, la 47. Volksgrenadier-Division est redéployée et relève sur position la 3. Fallschirmjäger-Division. Sans interruption, la 3. Fallschirmjäger-Division rejoint l’Eifel à marche forcée et occupe une zone de rassemblement près de Stadtkyll – Ormont – Hallschlag en vue de son déploiement dans l’offensive des Ardennes.
    À cette effet, la 3. Fallschirmjäger-Division est désormais placée sous le commandement du 1. SS-Panzer-Korps. Au début de l’offensive le 16 décembre 1944, la 3. Fallschirmjäger-Division perce les fortifications américaines aménagées à la frontière belge entre Losheimer Graben et Manderfeld, et pénétre rapidement dans les positions tenues par le Vth US Corps. Cependant, une forte résistance et un terrain difficile empêchent l’attaque de progresser aussi vite que prévu. Le Fallschirmjäger-Regiment 5, déployé à droite de la ligne de bataille de la 3. Fallschirmjäger-Division, progresse de Frauenkron via Losheimer Graben vers Neuhaus, atteignant la limite sud de Bullange le 19 décembre 1944. Le Fallschirmjäger-Regiment 9, au centre de la 3. Fallschirmjäger-Division, attaque depuis Hallschlag via Losheim, Lanzerath, Buchholz et Honsfeld en direction de Möderscheid, atteignant les abords de Schoppen le 19 décembre 1944. Le Fallschirmjäger-Regiment 8, déployé sur la gauche de la 3. Fallschirmjäger-Division, pénétre les positions américaines depuis Ormont et poursuit son attaque via Berterath, Holzheim, Wereth et Heppenbach sur Amblève, prise le 20 décembre 1944. Fin décembre 1944, la 3. Fallschirmjäger-Division atteint la route reliant Malmedy à Saint-Vith dans la région de Ligneuville, avec difficulté et au prix de violents combats.
    Après l’échec de nouvelles attaques vers l’ouest, la 3. Fallschirmjäger-Division progresse le long de la ligne Faymonville – Amblève en début janvier 1945.
    Le 13 janvier 1945, alors que de fortes unités américaines progressent de Malmedy à Butgenbach et de Saint-Vith à Manderfeld, la 3. Fallschirmjäger-Division doit se replier vers l’est pour éviter l’encerclement. Du 15 au 22 janvier 1945, de violents combats ont lieu dans la zone, de part et d’autre de Schoppen. Fin janvier 1945, la 3. Fallschirmjäger-Division est repoussée jusqu’à la frontière de part et d’autre de Losheim.
    Début février 1945, la 3. Fallschirmjäger-Division occupe les positions du «Westwall» ou Ligne Siegfried le long de la frontière et, du 1er au 9 février 1945, elle repousse plusieurs attaques de chars sur la ligne Berk – Frauenkron – Hallschlag. Après le 10 février 1945, 3. Fallschirmjäger-Division doit se replier face à la forte pression américaine et occuper une nouvelle position défensive dans la région de Stadtkyll – Lissendorf – Birgel. La 3. Fallschirmjäger-Division tient cette ligne jusqu’au milieu du mois de février 1945. Dans la seconde moitié du mois de février 1945, la 3. Fallschirmjäger-Division reçoit l’ordre de se replier via Dollendorf, Ahrhütte, Marthel et Münstereifel vers le «Westwall», dans la région de Nideggen – Abenden – Blens – Hausen – Heimbach, afin d’y relever les unités plus affaiblies. La 3. Fallschirmjäger-Division défend ses positions dans cette zone jusqu’à fin février 1945, engageant de violents combats défensifs près de Wollersheim – Vlatten – Berg.
    Le 3 mars 1945, la 3. Fallschirmjäger-Division se replie via Bürvenich, Zülpich et Sinzenich, puis les 4 et 5 mars 1945, via la ligne Euskirchen – Keuchenheim – Stozuheim, retardant ainsi l’avancée vers la ligne Rheinbach – Meckenheim. Autour de Bad Godesberg, la 3. Fallschirmjäger-Division forme une tête de pont sur la rive gauche du Rhin, mais ne peut empêcher les forces alliées supérieures en nombre d’accéder au Rhin. Entre le 8 et le 10 mars 1945, une grande partie de la 3. Fallschirmjäger-Division est capturer dans cette zone.
    Les survivants de la 3. Fallschirmjäger-Division ayant franchi le Rhin via Ahrweiler et Königsfeld près de Remagen et Neuwied, tiennent des positions défensives dans les Siebengebirge sous le commandement de l’Oberst Karl-Heinz Becker (1914-2000) à la mi-mars 1945 jusqu’à la fin du mois de mars 1945 le long des lignes Ågidienberg – Asbach – Mehren et Ölberg – Oberpleis – Uckerath – Knowledge.
    Début avril 1945, les survivants de la 3. Fallschirmjäger-Division repoussent plusieurs attaques américaines venant du sud le long du Rhin sur une ligne Siegburg – Troisdorf. La 3. Fallschirmjäger-Division dispose encore d’environ trois bataillons et de plusieurs unités du Volkssturm subordonnées. Du 10 au 14 avril 1945, les restes de la 3. Fallschirmjäger-Division se replient vers Burscheid via la ligne de retardement Cologne – Mülheim – Bensberg et la ligne Leverkusen – Voiswinkel – Bechen et capitulent le 15 avril 1945.

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