LAPP Pierre

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lapp_pierre_-_copie.jpg Je recherche des rensei­gne­ments sur LAPP Pierre Eugène, né le 18/07/1926 à La Want­ze­nau, décédé le 19/08/1945 à Niko­lajew. Il a effec­tué son RAD à Colmar et ses classes à Berlin-Span­dau. J’ai­me­rais pouvoir retra­cer son parcours depuis son incor­po­ra­tion dans la Wehr­macht jusquà sa mort dans le camp de Niko­lajew.

Sa FPN est : 17907 = 1ere compa­gnie de la Heeres-Pionier-Sturm-Brigade 627.

Lors de son périple, il était accom­pa­gné de Fernand Schohn », de Rohr­willer, décédé en 2006. Celui-ci était au front avec Charles Kern, de Hague­nau (décédé égale­ment).

En vous remer­ciant d’avance.

V. Brouard

 vero.brouard@­la­poste.net

* Fiche du VDK trans­mise par Claude Herold :

 Peter Eugen Lapp

 Peter Eugen Lapp wurde noch nicht auf einen vom Volks­bund errich­te­ten Solda­ten­fried­hof überführt.

 Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen befin­det sich sein Grab derzeit noch an folgen­dem Ort: Niko­lajew – Ukraine

 Name und die persön­li­chen Daten des Oben­ge­nann­ten sind auch im Gedenk­buch der Krieg­sgrä­berstätte verzeich­net.

 Nach­name:Lapp

 Vorname:Peter Eugen

 Geburts­da­tum:18.07.1926

 Geburt­sort:Want­ze­nau

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum:19.08.1945

 Todes-/Vermiss­te­nort: Lager 7126 Niko­lajew

1 Responses to LAPP Pierre

  1. kayser dit :

    D’après Mémoire des Hommes:
    LAPP Pierre Eugène
    Né le 18/7/1926 à La Wantzenau (67 – Bas-Rhin, France)
    Mort pour la France le 19/8/1945 à l’hôpital du camp soviétique pour prisonniers de guerre allemands n°126 (rebaptisé 7126 à partir de 1947) situé près de Nicojalew/Nikolajew/Nicolajew (Ukraine) d’après l’attestation de l’un de ses camarades.
    Le secteur postal FPN 17907 mentionné sur ses fiches DRK et MdH correspond à la 1. Kompanie du I. Bataillon de la Heeres-Pionier-Sturm-Brigade 627.
    Le Pionier-Bataillon 627 (motorisiert) est créé le 1er août 1939 au sein du district militaire ou Wehrkreis III dans le secteur de Brandenburg en tant qu’unité autonome ou Heerestruppe à trois compagnies. Initialement, le Pionier-Bataillon 627 (motorisiert) sert d’unité d’entraînement et est déclaré opérationnel le 26 août 1939.
    Le Pionier-Bataillon 627 (motorisiert) participe alors à la campagne de Pologne de septembre à octobre 1939 au sein du 2. Armee-Korps de la 4. Armee de la Heeresgruppe Nord, puis à la campagne de France de mai à juin 1940 au sein de la 294. Infanterie-Division du XIV. Gebirgs-Armee-Korps del a 4. Armee de la Heeresgruppe A.
    Le 1er avril 1941, le Pionier-Bataillon 627 (motorisiert) est déployé dans les Balkans au sein de la 1. Panzer-Gruppe.
    Le 22 juin 1941, le Pionier-Bataillon 627 (motorisiert) est envoyé en Russie au sein du III. Armee-Korps (motorisiert) de la 6. Armee de la Heeresgruppe Süd. Le 15 septembre 1941, le Pionier-Bataillon 627 (motorisiert) est rattaché à la 1. Panzer-Gruppe de la Heerresgruppe Süd.
    Le 28 juin 1942, le Pionier-Bataillon 627 (motorisiert) est déployé au sein de la 1. Panzer-Armee dans le Caucase.
    Le 05 juillet 1943, le Pionier-Bataillon 627 (motorisiert) est déployé au sein du II. SS-Panzer-Korps de la 4. Panzer-Armee de la Heeresgruppe Süd.
    Le 24 août 1943, le Pionier-Bataillon 627 (motorisiert) est déployé au sein du III. Panzer-Korps de la 8. Armee de la Heeresgruppe Süd.
    Le 13 mai 1944, le Pionier-Bataillon 627 (motorisiert) est anéanti puis dissous suite aux pertes subies au sein de la 1. Panzer-Armee de la Heeresgruppe Süd dans le nord de l’Ukraine.
    Le Pionier-Bataillon 627 (motorisiert) est recréé à nouveau au sein du district militaire ou Wehrkreis III dans le secteur de Brandenburg à l’été 1944.
    Le 7 octobre 1944, le Pionier-Bataillon 627 (motorisiert) est rebaptisé Heeres-Sturm-Pionier-Bataillon 627 (motorisiert).
    La Heeres-Pionier-Sturm-Brigade 627 est créée en octobre 1944 au sein du Groupe d’armées Centre ou Heeresgruppe Mitte et se compose de trois bataillons et un Taifunzug ou section équipée de Taifun destinée à la démolition des fortifications et obstacles durcis. L’état-major de la Heeres-Pionier-Sturm-Brigade 627 est constitué à partir de l’état-major du Pionier-Bataillon 609. Le Pionier-Bataillon 627 devient le I. Bataillon de la Heeres-Pionier-Sturm-Brigade 627, le Pionier-Sturm-Bataillon 501 devient le II. Bataillon de la Heeres-Pionier-Sturm-Brigade 627 et le Pionier-Sturm-Bataillon 500 devient le III. Bataillon de la Heeres-Pionier-Sturm-Brigade 627.
    La Heeres-Pionier-Sturm-Brigade 627 constitue une unité rattachée au niveau armée et est déployée sur le front de l’Est sous les ordres du Groupe d’armées Centre ou Heeresgruppe Mitte.
    De novembre 1944 à janvier 1945, la Heeres-Pionier-Sturm-Brigade 627 est déployée en Pologne au sein de la 2. Armee sur la tête de pont de Narew.
    Dans la nuit du 17 au 18 janvier 1945, l’Oberstleutnant Karl Herzog à la tête de la Heeres-Pionier-Sturm-Brigade 627 depuis 1944 positionne ses unités en défense dans le secteur de Mackheim-Kolno. Les soviétiques franchissent la rivière Orzyc et commencent à progresser de part et d’autre de la route reliant Baranowo à Praschnitz à l’est de Dronschewo, menaçant de percer la ligne de défense allemande à la jonction entre les 129. Infanterie-Division et 292. Infanterie-Division rattachées au XX. Armee-Korps. En réponse à cette offensive, l’Oberstleutnant Karl Herzog rassemble deux compagnies de pionniers de la Heeres-Pionier-Sturm-Brigade 627 et les embarque sur des véhicules blindés de transport de troupes pour les lancer en contre-attaque sur le flanc soviétique. Après avoir engagé deux compagnies supplémentaires, il poursit sa progression jusqu’au village de Raki 3km au sud de la route reliant Baranowo à Praschnitz et repousse les forces soviétiques largement supérieures en nombre qui s’y trouvent; on dénombre par la suite 120 soviétiques tués sur le champ de bataille. Grâce à cette attaque audacieuse et énergique, l’ancienne ligne allemande est rétablie et la base d’attaque soviétique à Raki percée : six canons antichars soviétiques sont également capturés au cours de cette opération.
    En fin janvier 1945, la Heeres-Pionier-Sturm-Brigade 627 composée des Pionier-Bataillon 627 (motorisiert) et Pionier-Strum-Bataillon 501 combat au sein de la 5. Panzer-Division.
    De février à avril 1945, la Heeres-Pionier-Sturm-Brigade 627 est déployée en Prusse orientale dans le secteur de Waldburg-Warten au sud-ouest de Könisgberg/Kaliningrad au sein de la 5. Panzer-Division.
    Le 19 février 1945, la Heeres-Pionier-Sturm-Brigade 627 partice à l’opération « Westwind » visant à rétablir les communications entre Königsberg et les troupes allemandes encerclées dans le Samland/Sambie.
    Stationnées près d’Elbing/Elbląg après avoir été chassées de Riesenburg/Prabuty et repoussées vers le nord et le nord-ouest, les unités de la Panzer-Division «Großdeutschland», de la Heeres-Pionier-Sturm-Brigade 627 et de la 18. Panzer-Division dont le fameux Regiment «Brandenburg» se dirigent en mars 1945 vers Gutstadt/Dobre Miasto, Libschtadt/Liebstadt/Miłakowo, au nord-est de Preussisch-Holland/Pasłęk, Liebwalde/Lubachowo, 10km au sud-est de Stuhm/Sztum en Pologne actuelle.
    Le 17 avril 1945, l’Oberstleutnant Karl Herzog (1906-1998) commandant la Heeres-Sturm-Pionier-Brigade 627 de 1944 à 1945 est promu Oberst et décoré de la Ritterkreuz.
    Entre le 17 avril et le 18 avril 1945, les éléments résiduels de la Heeres-Sturm-Pionier-Brigade 627 sont capturés par les soviétiques dans les forêts situées au nord de Peise/Peyse/Komsomol’skiy, 13km à l’est de Baltiisk et 25km à l’ouest de Königsberg/Kalinigrad.
    Sans doute capturé près de Königsberg/Kaliningrad et interné dans plusieurs camps soviétiques pour prisonniers de guerre allemands, dont le Лагерь № 126 МВД СССР ou camps de prisonniers n°126 situé à Nikolaïev/Mykolaïv en Ukraine. Le camp n°126 a existé de 1943 à 1948, puis a été maintenu à Nikolaïev sous le nom de section 7 du camp n°159 d’Odessa sous l’autorité du ministère soviétique de l’Intérieur à Moscou. Le NKVD définissait le cadre général de la garde et de la prise en charge des prisonniers de guerre, ainsi que de leur traitement. La désignation postale des camps de prisonniers de guerre soviétiques a été modifiée entre l’hiver et le printemps 1947 : un «7» a été ajouté aux chiffres précédents pour former le secteur postal; le camp de prisonniers de guerre de Nikolaïev change son numéro 126 pour le numéro 7126 à partir du printemps 1947.
    Le camp de prisonniers de guerre n°7126 de Nikolaïev a été initialement établi près de Chadrinsk dans l’oblast de Kourgan en Sibérie occidentale, alors partie intégrante de l’URSS. Il fut créé en juin 1943 sur la rive gauche de l’Iset en bordure d’une pinède. Composé de baraquements et d’abris en terre, il était initialement prévu pour accueillir jusqu’à 10.000 prisonniers de guerre. La construction du camp par des prisonniers disciplinaires soviétiques fut très lente en raison du manque de matériaux et de personnel. Le 18 septembre 1943, les deux premiers groupes de prisonniers de guerre allemands, soit 996 hommes, arrivèrent au camp. Après examen, 896 hommes furent jugés aptes au travail et classés en première ou deuxième classe. Les hommes jugés inaptes ou incapables de travailler étaient soit transférés au détachement de convalescence, soit admis dans un hôpital spécialisé pour y recevoir des soins. Les prisonniers de guerre arrivant au camp furent principalement employés à son agrandissement ; deux brigades de métallurgistes, totalisant 60 hommes, travaillèrent à la production.
    En février 1944, le camp 126 reçut l’ordre d’être transféré dans les zones d’Ukraine libérées de la Wehrmacht, afin de participer à la reconstruction de l’économie et de l’industrie détruites par l’ennemi. Les détenus furent répartis entre les différents camps selon les ordres du NKVD ; 759 hommes furent transférés au camp n°84 et les plus affaiblis furent admis dans un hôpital spécialisé. Initialement, Tchernihiv devait accueillir le nouveau camp, puis Kryvyi Rih et enfin, après la reprise de Mykolaïv sur la mer Noire en mars 1944, conformément à l’ordre du NKVD du 30 avril 1944. Selon les plans de reconstruction, 3.000 prisonniers de guerre devaient y être déployés, principalement dans les deux grands chantiers navals de Mykolaïv : le chantier naval «61 Kommunara» sur le fleuve Ingol et le chantier naval «Marti» sur le fleuve Boug méridional.
    Outre des chantiers de plus petite taille, le plan prévoyait le déploiement de 3 000 prisonniers de guerre, principalement dans les deux grands chantiers navals de Mykolaïv : le chantier naval « 61 Kommunara » sur le fleuve Ingol et le chantier naval « Marti » sur le fleuve Boug méridional.
    Conformément à l’ordre du NKVD, le nouveau site retenu fut Tchernihiv. Une patrouille de l’administration du camp arriva à Mykolaïv le 10 mai 1944 et décida de loger les prisonniers de guerre sur le site de Temvod, situé en face du chantier naval «61 Kommunara». Ce site, sur les rives de l’Ingul avait été construit vers 1930 dans le cadre de la campagne d’industrialisation soviétique (Plan quinquennal). Il comprenait 26 immeubles d’appartements de deux étages, reliés par des couloirs centraux, destinés à loger les ouvriers du chantier naval situé de l’autre côté de la rue. Durant l’occupation allemande, à partir d’avril 1942, il servit de camp de prisonnier ou Stalag 364 et fut évacué en novembre 1943 devant l’avancée de l’Armée rouge.
    Le 14 mai 1944, un premier contingent de 1.196 prisonniers de guerre arriva dans ce complexe en provenance d’un camp de transit. En juin, plusieurs bâtiments de plain-pied organisés autour d’un couloir central furent également construits au sud de la ville, près du chantier naval André Marty, pour loger les prisonniers de guerre. Si ces derniers les appelaient le «Camp principal» et le «Camp Sud», l’administration soviétique les désignait comme des «sections de camp», le Camp Sud étant la Section n° 1 et le Camp principal la Section n° 2. En 1944, une section d’environ cinq bâtiments appelée «Zone OK» fut séparée du Camp principal pour accueillir les prisonniers aptes au travail sous conditions, ceux qui ne pouvaient pas travailler, les convalescents et les malades. Outre ces deux sections, qui abritaient chacune plus de 1.000 prisonniers de guerre, jusqu’à 15 autres sections plus petites furent temporairement établies, chacune à proximité ou sur le site même des lieux de travail. Parmi celles-ci figurait une ferme collective ou kolkhoze située 40km au nord de Mykolaïv et destinée à approvisionner le camp en produits agricoles.
    Ces petites sections du camp, à l’exception de la ferme collective, furent rapidement dissoutes. Le rapatriement des prisonniers commença à l’automne 1945 et, trois ans plus tard, à l’automne 1948, la section n° 1, le camp sud, fut également dissoute et ses détenus restants transférés à la section n° 2, le camp principal. Parallèlement, cette section continua de fonctionner sous le nom de «Section 7 du camp 159 – Odessa».
    La dissolution de facto du camp de prisonniers de guerre de Mykolaïv et le rapatriement de son personnel eurent lieu fin mai 1949. Auparavant, le 5 mai 1949, environ 200 prisonniers de guerre, que les autorités de Kyiv et de Moscou avaient voulu garder en détention par mesure de précaution pour diverses raisons (par exemple, déploiement au combat non résolu, appartenance à une unité soupçonnée de crimes de guerre, implication avec le MVD), furent transportés par voie fluviale sur un cargo côtier et à travers la mer Noire jusqu’à Odessa. De là, une semaine plus tard, ils furent transférés, avec d’autres détenus classés de la même manière, du camp 159 d’Odessa – soit environ 400 hommes au total – vers la région du Donets et détenus au camp du régime de Roya, un quartier de la ville de Kurakhovo, jusqu’à la fin de 1949/début 1950.
    Les bâtiments des deux grands entrepôts, le 1 (46° 56′ 29,55″ N, 31° 57′ 49,33″ E) et le 2, y compris la zone OK (46° 58′ 58,84″ N, 32° 0′ 37,54″ E), ont depuis été démolis, et les terrains dégagés ont été intégrés au chantier naval adjacent. Les bâtiments mesuraient environ 60 mètres de long et étaient dotés de couloirs centraux. Le premier entrepôt était un bâtiment de plain-pied, tandis que le second était un bâtiment à deux étages. Chacun possédait un escalier intérieur au centre et un escalier extérieur en fer à une extrémité. Des toilettes rudimentaires se trouvaient au bout de cet escalier extérieur. Après l’expansion des chantiers navals, désormais rebaptisés «André Marty» – aujourd’hui : Tschernomorskij Sudostroitelnij Zavod / Черноморский судостроительный завод) et « 61 Kommunara » (Судостроительный завод имени 61 коммунара), ces zones sont utilisé à d’autres fins.

    Les premières vagues de prisonniers de guerre arrivèrent des points de rassemblement du sud de l’Ukraine et du camp de transit d’Ouman. Ces prisonniers avaient pour la plupart été capturés lors de la retraite précipitée pendant la bataille de Kamianets-Podilskyï. Un grand nombre de détenus du camp avaient été faits prisonniers par les Soviétiques durant l’été 1944, lors de l’encerclement du secteur central près de Bobrouïsk. À l’automne, plusieurs centaines de Hongrois furent amenés. Ils avaient fait défection en masse pour rejoindre l’Armée rouge au sein de la 1re Division de volontaires hongrois et portaient un petit triangle métallique inversé avec le chiffre 1 sur leur casquette. On ne leur avait rien pris, hormis leurs armes ; ils croyaient donc, à tort, qu’ils seraient déployés contre la Wehrmacht, comme ils l’avaient prévu. D’importantes vagues de nouveaux prisonniers arrivèrent au camp après la capitulation de la Wehrmacht en mai 1945, notamment des Allemands de Bohême qui avaient d’abord été faits prisonniers par les Américains, puis remis à l’Armée rouge pour avoir combattu jusqu’au bout. Parmi les quelque 28.000 prisonniers détenus dans le camp, la majorité appartenait à la Wehrmacht et à la SS (dont plus de 15.000 Allemands originaires du territoire du Reich tel qu’il existait en 1934). Outre les Hongrois déjà mentionnés (près de 8.000 au total), le camp comptait un nombre important de Roumains (3.100), dont beaucoup se déclaraient Moldaves ou Bessarabiens (plus de 1.000). De même, les prisonniers originaires des Marches orientales, avant même que l’Autriche ne retrouve son indépendance, se disaient Autrichiens (628). L’administration soviétique du camp recensait pas moins de 28 nationalités parmi les prisonniers, dont deux Juifs et un Rom.
    Dans la section n° 1 du camp, à partir du début de l’année 1945-1946 environ, une douzaine de femmes âgées de 20 à 30 ans furent internées temporairement pendant près d’un an. Elles venaient de l’est de la Roumanie, en partie du territoire de l’actuelle Moldavie. Ils étaient employés au camp et à la garnison.
    Les prisonniers furent libérés pour la première fois à l’automne 1945. Il s’agissait exclusivement de malades, d’infirmes et de personnes définitivement inaptes au travail, y compris des Allemands – sauf s’ils avaient déjà été identifiés lors d’inspections comme membres d’unités impliquées ou soupçonnées de crimes de guerre. Les rapatriements suivants furent effectués en grande partie selon ces mêmes critères, les Roumains (y compris les Moldaves) et les Hongrois étant, de manière compréhensible, privilégiés par rapport aux Allemands pour des raisons politiques d’après-guerre.
    Peu après l’arrivée de chaque vague de nouveaux prisonniers de guerre en provenance des camps de transit, l’administration soviétique des camps procédait à leur enregistrement. Un dossier personnel (Учетное Дело) était créé pour chaque prisonnier, contenant un numéro d’enregistrement. Ce dossier enregistrait la date d’arrivée au camp, ainsi que la date de départ (généralement la libération) et la date de décès. Il restait avec le prisonnier pendant toute sa détention. Pour cet enregistrement, le Département principal des affaires des prisonniers de guerre et des internés du ministère de l’Intérieur (MVD URSS – МВД СССР) utilisait des formulaires standardisés (questionnaires – Опросный Лист). Ces formulaires contenaient plus de 40 questions sur l’individu, notamment des informations sur ses parents, son service militaire, son curriculum vitae, sa profession et ses affiliations, ses proches et ses séjours antérieurs en Union soviétique. Les réponses enregistrées devaient être validées par une signature. Sur une feuille séparée, l’interrogateur devait fournir une description sommaire de l’individu (taille et corpulence comprises). Un espace était également prévu pour les notes officielles concernant les changements de lieu de détention, les infractions et les mesures disciplinaires, l’incitation à commettre des crimes et la responsabilité pénale. Cependant, l’obligation d’effectuer les tâches d’espionnage mentionnées dans la section suivante n’était pas consignée dans le dossier personnel, sans doute parce qu’une autre autorité que l’Administration principale des prisonniers de guerre et des internés en était responsable. Afin de vérifier les déclarations du prisonnier de guerre, l’interrogatoire était répété après un certain délai pour déceler toute incohérence ou information dissimulée, ce qui offrait une occasion opportune d’encourager le prisonnier à coopérer de manière informelle. En règle générale, avant même l’enregistrement initial, c’est-à-dire avant d’être transférés au camp, les nouveaux arrivants étaient soumis à un rasage de la tête et du corps et à une désinfection au banya (bain russe).

    Pour plus détails, voir : https://de.wikipedia.org/wiki/Kriegsgefangenenlager_126_Nikolajew

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