Le procès de l’ex-Gaulei­ter Robert Wagner et consorts, du 20 au 3 mai 1946 à Stras­bourg

Commentaire (0) L'après-guerre

 

La Seconde Guerre mondiale avait vu se lever après l’ar­mis­tice en juin 1940 de nombreux résis­tants contre l’oc­cu­pant nazi. Parmi eux mon grand-oncle Robert Falbi­sa­ner (1889–1957) qui en devint l’un des respon­sable en Alsace. Traqués par la Gestapo, sa femme et lui durent prendre la fuite en avril 1942.

jpg_Falbisaner.jpgCi-contre : Robert Falbi­sa­ner et son épouse, Elsie Free­mann.

Robert Falbi­sa­ner avait épousé en octobre 1915 une londo­nienne, Elsie Free­mann (1889–1982). Le couple était demeuré sans posté­rité. Nous avions une rela­tion affec­tueuse avec Elsie qui était restée veuve. C’est ainsi que lors d’une réunion fami­liale à Noël 1976, tante Elsie connais­sant mon inté­rêt pour l’his­toire et en parti­cu­lier pour la dernière guerre m’a remis plusieurs docu­ments et photos pour en assu­rer la péren­nité.
Parmi ces papiers figu­rait le compte-rendu au jour le jour des audiences du procès du Gaulei­ter d’Al­sace et du Pays de Bade Robert Wagner et de ses comparses du 20 avril au 3 mai 1946. Condamné à mort R. Wagner fut passé par les armes le 14.8.1946
C’est R. Wagner qui avait insisté auprès de Hitler pour intro­duire l’en­rô­le­ment des Alsa­ciens (et des Lorrains avec son collègue Burckel) dans la Wehr­macht, malgré l’op­po­si­tion de cette dernière. Ce fut mis en oeuvre le 25.8.1942.

Tante Elsie savait que ces docu­ments présen­taient en plus un inté­rêt parti­cu­lier pour mon mari Jean Apprill (+2007). En raison de cette déci­sion, il avait été incor­poré de force dans la Wehr­macht à 17 1/2 ans puis envoyé sur le front russe.

France Apprill

Sources complé­men­taires :

Récit de J. Apprill, l’un des Malgré-Nous
http://www.genea­lo­gie-de-france.org/jp/index.php

Photos de R. Falbi­sa­ner décoré par le géné­ral de Langlade
http://www.ancar­post.org/picture.php?/2896/cate­gory/47
http://www.ancar­post.org/picture.php?/2897/cate­gory/47

« Malgré-nous ! Alsa­ciens, français de coeur, soldats d’Hit­ler » par Mady FEHLMANN BLACKBURN (semble épuisé, dispo­nible sur chapitre.com et price­mi­nis­ter)
http://www.editions­ve­lours.com/FEHLMANN%20BLACKBURN%20Mady.php

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