LIEBENGUTH Eugène Auguste

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Je recherche toute infor­ma­tion concer­nant LIEBENGUTH Eugène Auguste (* Ottmar­sheim, Haut-Rhin, 2.12.1910), incor­poré de force dans l’AA le 27 avril 1944 (secteur postal SP 32 270 C dans le régi­ment 3.SS.LAAH) et qui a été déclaré disparu sur le front de l’Est, puis décédé par juge­ment en 1951.
J’ai diffé­rents docu­ments à ma dispo­si­tion concer­nant les échanges de
cour­rier entre sa veuve et les auto­ri­tés française. Malheu­reu­se­ment le
numéro de matri­cule reste inconnu et je n’ai pas de portrait en uniforme
alle­mand.
Il faisait partie de la 8.SS-Div (Stab u.Einh.Nachr. Abt8) en Hongrie et
aurait été vu en dernier en janvier 1945 à Buda­pest. Il était « opéra­teur radio ».

Merci pour toute assis­tance

Jean-Marc Fischer

 Cour­riel : jema­fi­sch@­hot­mail.com

* Page de la Croix-Rouge alle­mande des dispa­rus de la 2e compa­gnie de la SS Nachr. Abt. 8 (FPN 34040, 32270C) et fiche du Volks­bund trans­mises par Claude Herold :

Elle concerne aussi :

 Lehmann Alfred, né et demeu­rant à Hague­nau

 Lutz Robert, né à Metz et demeu­rant à Metz-Sablon

 Meyer Léon, né à Rich­willer et demeu­rant à Mulhouse

 Nach­name: Meyer

 Vorname: Leon

 Dienst­grad:

 Geburts­da­tum: 05.11.1909

 Geburt­sort: Reich­weiller Elsass

 Todes-/Vermiss­ten­da­tum:

 Todes-/Vermiss­te­nort:

 Nach den uns vorlie­gen­den Infor­ma­tio­nen ist die o. g. Person seit vermißt.

* Préci­sions de Patrick Kautz­mann :

« J’ai inter­viewé en Rouma­nie un rescapé de la 8e SS-Kava­le­rie-Divi­sion « Florian Geyer », Monsieur Johan Schmitt en février dernier qui m’a raconté ce que ces soldats assié­gés de Buda­pest vivaient. Ils ont combattu d’abord à Pest, puis à Buda.

Si Monsieur Lieben­guth fut opéra­teur radio, il est probable qu’il se trou­vait à proxi­mi­tés d’of­fi­ciers de liai­son. Ces liai­sons fonc­tion­naient encore le 12 février. A cette date, le géné­ral SS Pfef­fer Wilden­bruch, comman­dant de la place de Buda­pest, tenta une sortie déses­pé­rée avec 30000 hommes, mais ayant attendu trop long­temps (à cause de l’ordre de Hitler), ce fut un échec sanglant.

Le maré­chal Mali­nowski, qui lança l’as­saut de Buda le 7 février 1945, arriva à créer plusieurs anneaux d’en­cer­cle­ment. La 8e SSdv, mais aussi la 22SSdv « Maria There­sia, ainsi que des restes de la 13e Pz et des troupes hongroises, progressa vers le Nord-Ouest de Buda en pous­sant les verrous sovié­tiques.
Beau­coup de civils s’étaient joints aux soldats.
Après avoir épuisé tout le carbu­rant des véhi­cules, la 8e SSdv se dépar­ta­gea en plusieurs mini Kampf­grup­pen. Malgré des exploits spora­diques, les colonnes furent bloqués à l’Est de Soli­mar, mais aussi à Buda­keszi. Tous les moyens étaient bons pour s’en sortir, comme les bouches d’égouts, mais les Russes étaient partout. Pour­sui­vis dans les canaux souter­rains par les lance-flammes tels des rats, la sortie des égouts se tradui­sait par l’exé­cu­tion sommaire ou la chance d’être fait prison­nier. Plusieurs de ces soldats SS se seront donné la mort imagi­nant le sort qui leur aurait été réservé.

Entre 760 et 920 de ces soldats arri­ve­ront tout de même jusqu’au cime­tière de Szomor ou à l’Ouest de Nagy­ko­vacsi à rejoindre les troupes amies. La plupart de la 8e SS divi­sion, mais aussi de la 22e SS divi­sion, qui n’avaient pas été tués avant le 16 février 1945 et qui n’avaient pas été exécu­tés par les Sovié­tiques, auront fait la marche de la mort, comme mon témoin, vers la Rouma­nie.
Les soldats SS de ces deux divi­sions origi­naires de Slovaquie auront été liqui­dés sur place.

Monsieur Schmitt me raconta ce que fut cette marche où celui qui ne pouvait plus avan­cer était exécuté sur place et remplacé par un villa­geois. Ceci jusqu’en Rouma­nie. Ce n’est que là-bas que les trains les atten­dront pour les goulags. Monsieur Johan Schmitt rentra en 1952. Il avait fait 7 ans de goulag. Je lui ai montré de nombreuses photo­gra­phies de quelques Alsa­ciens dont certains lui semblèrent fami­liers.

Concer­nant Monsieur Lieben­guth, je ne l’avais pas sur ma liste.Pour­tant j’ai recensé beau­coup d’Al­sa­ciens qui furent incor­po­rés dans la 8e Kava­le­rie­di­vi­sion « Florian Geyer ». Leur sort reste souvent un mystère , mais la plupart d’entre eux n’eurent pas de cadeaux de la part des Russes. On peut donc affir­mer que Buda­pest fut leur cime­tière ».

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