Mon oncle Lott Jérôme, né le 17.11.1922 à Ettendorf, figure sur les listes des Malgré-Nous qui ne sont plus rentrés chez eux. Malheureusement, nous sommes toujours à la recherche d’un lieu de décès, voire une tombe. Ma maman, née Lott Thérèse, née le 23.10.1923, elle-même incorporée de force aujourd’hui âgée de 88 ans, se pose encore des questions sur la disparition de son frère.
J’ai trouvé une enveloppe avec son écriture envoyée depuis Pulawy en 1943.
Son dernier courrier est revenu le 21 août 1944, sa FPN était le 19736 D.
Est-il possible de retrouver l’endroit où Jérôme est décédé pour éventuellement se rendre sur place et lui rendre un dernier hommage ?Retrouver d’anciens combattants alsaciens qui étaient peut-être à ses côtés lors de cette terrible guerre?
Un grand merci d’avance pour toute aide.
Astrid Seemann
Courriel : astrid.seemann@orange.fr
* D’après Claude Herold, Lott Jérome, né le 16.01.1922 à Ettendorf et y demeurant, n’est pas répertorié au Volksbund.
La Feldpostnummer 19736 D correspondait à la 3e compagnie du Grenadier Regiment 446 de la 134e Infanterie-Division. Il est donc très probable qu’il ait disparu lors des combats du Kessel de Bobruisk (22–30.6.1944) lors desquels le régiment fut anéanti.
* Thérèse Lott, née le 23.10.1923 à Ettendorf (Bas-Rhin) a été incorporée de force en Allemagne. Le camp du RAD était à Hirschlanden, puis elle a travaillé dans une famille de paysans et à Stuttgart auprès d’une artiste.
Cette série de photos a été prise au camp du RAD de Hirschlanden, près de Stuttgart. Elle pose avec d’autres incorporées de force. Elles étaient toujours sous la surveillance d’une cheftaine de baraque qui était accompagnée par un chien.
En tenues de sport. Thérèse Lott est la 1ère à gauche.
Autour d’une camarade blessée. Thérèse Lott est au 1er rang, au milieu.
Sous la surveillance de la cheftaine et de son chien, un berger allemand.
Thérèse Lott (1ère à droite assise au 1er rang) et ses camarades au moment des cours de gym-natation obligatoires.
Thérèse Lott (à gauche) avec deux Alsaciennes devant leur baraquement-dortoir.