« Malgré-nous » déser­teurs à Varso­vie non iden­ti­fiés

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Qui peut aider à iden­ti­fier et à recons­ti­tuer le parcours de deux incor­po­rés de force qui ont déserté pour rejoindre la résis­tance polo­naise ?

Merci pour tout rensei­gne­ment.

* Cour­riel : gege.michel@­wa­na­doo.fr

 BARLET Roger dit « ROZEK »

 Né le 12 avril 1914 à METZ (57)

 Déser­teur

 2 août 1944 combat avec le groupe AK « RADOSLAW », puis, est affecté à la 3° section « FELEK » de la 2° compa­gnie « RUDY » du bataillon « ZOSKA » avec le grade de capo­ral

 Lieux : Wola – Stare Miasto

 KIA le 29 août 1944 dans la défense de la Vieille Ville de Varso­vie

 NN dit « VENGELLI/VENGOLIN »

 24 ans, insti­tu­teur, Alsa­cien

 Affecté à la compa­gnie « GRAZYNA » du bataillon « GUSTAW »

 3 sections (1119, 1120, 1121)

 a/o du S/Lt Marian Eusta­chy KRAWCZYK, dit « Harnas »

 Dans cette unité, on trouve 1 Italien (Salva­tore Bucello), 1 Alle­mand (déser­teur de la Luft­waffe), 2 jeunes filles de « GRAZYNA » portent le pseudo de « Hanka », Anna ZIELINSKA et Anna MAZANOWSKA. L’une d’elle, infir­mière, assis­tera NN dans ses derniers moments.

* Préci­sions de Gérard Przy­bylski :

Déser­tions à Varso­vie

Durant le mois d’août 1944, au début de l’in­sur­rec­tion AK à Varso­vie, les archives polo­naises notent deux cas de déser­tion « Malgré-nous ». Ces deux mili­taires français tombe­ront avec honneur, les armes à la main en luttant contre l’ar­mée alle­mande qui massa­cra 450 000 Varso­viens pendant les deux mois que dure­ront l’in­sur­rec­tion . Aujourd’­hui, ils sont hono­rés par les auto­ri­tés polo­naises et leurs iden­ti­tés sont gravées sur le Mur des Noms des héros tombés pendant la lutte du peuple de Varso­vie pour sa liberté. Je dis « iden­ti­tés » car la Pologne n’a pu déter­mi­ner le nom exact de ces deux Malgré-nous. Il s’agi­rait d’un Mosel­lan et d’un Alsa­cien

* 1°/ Mosel­lan :

 BARLET Roger, né le 12 avril 1914 à Metz (?), déser­teur, il prend le pseudo de « ROZEK », le 2 août 1944, il combat avec le grou­pe­ment AK « RADOSLAW », puis rejoint la 3° section « FELEK » de la 2° compa­gnie « RUDY » du bataillon « ZOSKA » avec le grade de capo­ral. Il combat dans le quar­tier de WOLA et sera Tué au Combat le 29 août 1944 durant la défense de la vieille ville de Varso­vie (STARE MIASTO)…….. à véri­fier en Moselle !

* 2° / Alsa­cien :

 XXXXXXXX « VENGELLI/VENGOLIN/VENDELIN » (pas de préci­sions, seule­ment des indices non homo­lo­gués), né en 1920, insti­tu­teur, origi­naire de la région de Stras­bourg, S/O dans la Wehr­macht.

 le 1er août 1944, après avoir abattu, devant les yeux des insur­gés polo­nais, les 2 Alle­mands de sa patrouille, il rejoint AK. Se présen­tant comme « gaul­liste », il cachait sur lui un minus­cule drapeau français. Il est affecté à la compa­gnie « GRAZYNA » du bataillon « GUSTAW » a/o du S/Lt Marian Eusta­chy KRAWCZYK (ps : « HARNAS »). Le 25 août 1944, il est grié­ve­ment blessé au combat sur les barri­cades. Il décé­dera au poste sani­taire. Tous les membres infir­mières de ce poste de secours seront Tués au Combat.

 A Varso­vie, même avec l’aide du Musée de l’In­sur­rec­tion, je n’ai pu parve­nir à iden­ti­fier ce héros. Celui-ci, afin de proté­ger sa famille en France, a certai­ne­ment du four­nir une fausse iden­tité, sans parler des erreurs de phoné­tiques.

 On sait qu’il appar­te­nait à la Luft­waffe et qu’il a été engagé, à terre, contre l’in­sur­rec­tion polo­naise à Varso­vie.

 Il aurait pu appar­te­nir à la « Fall­schirm Panzer Divi­sion Herman Goering » qui était à l’ori­gine le « Fuhrer Flak Batta­lion » (Flak et infan­te­rie), passé dans la H.G. en août 1944.

 Déser­teur dans une telle affec­ta­tion, on peut comprendre que « VENGELLI » a abso­lu­ment voulu cacher sa véri­table iden­tité pour proté­ger sa famille en France.

 Feld­post : 02250, 08041, 10889, 11784, 21582, 25599, 28788, 31291, 33160, 37902, 39244, 49154, 50185, 51463, 60521, 61638, 62626, 63672

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Ci-dessus : Le Mur des Noms dédié aux combat­tants d’AK à Varso­vie. (Photos Gérard Przy­bylski)

 A partir des faibles indices, j’ai tenté une démarche « empi­rique » dans la docu­men­ta­tion alsa­cienne.

 Je suis parti des deux recueils photo­gra­phiques des dispa­rus (MIA) du Bas-Rhin édités en 1948 (ce Malgré-nous est forcé­ment dans ce listing)

 Envi­ron 50% des MIA ont leur lieu de dispa­ri­tion (les autres ont leur Feld­post qui est inutile). VARSOVIE : soit pendant l’in­sur­rec­tion de 1944, soit pendant l’of­fen­sive de janvier 1945.

 128 MIA soient 128 X 2 = envi­ron 250 MIA

 13 nés en 1920 soient 13 X 2 = envi­ron 25 MIA, dont :

 SCHMITT Edouard

 SCHMITZLER Henri

 WALTER Emile

 MATHERN Aloise

 KLEIN René

 HUGEL Lucien

 DEIBER Pierre

 DERENDINGER René

 DIBLING Alphonse

 TEUTSCH Joseph

 WEIL Ernest

 WURTZ Charles

 NEU Rodolphe

 Il appa­rait que le nombre de MIA Malgré-nous à Varso­vie, 250, est tres impor­tant (je ne parle pas des KIA et POW), mais cela doit être une base de recherche. Il serait bon de savoir qui était « insti­tu­teur » et avec un peu de chance, qui sait !!!!!

 A noter dans le recueil N° 2 , deux MIA portant le prénom de Wende­lin, indice qui est peut-être en rapport avec la source polo­naise : page 99 : MOOG Wende­lin, né en 1919 et MOOG Wende­lin né en 1910 (voir photos ci-dessous).

 Le mur des noms à Varso­vie : http://1944.wp.pl/index2.php#

Gérard PRZYBYLSKI

MOOG_Wendelin_1910.jpgMOOG_Wendelin_1919.jpg

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