NUSSLI Henri

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 Je suis à la recherche d’in­for­ma­tions sur mon oncle Henri Nussli, incor­poré de force en 1942 si mes souve­nirs sont exacts ; la seule chose que je sache de lui est qu’il était sur le front russe, peut-être près de Stalin­grad. Il était peintre en bâti­ment et origi­naire de Wasse­lonne. Je ne l’ai pas connu car née en 1946, mais son souve­nir est resté vif dans la famille, même si tous ses frères et soeurs sont main­te­nant décé­dés.

Merci pour la moindre infor­ma­tion.

Marlyse Siat-Nussli

marlyse.siat@g­mail.com

 

  • Sa FPN 12429 = (7.11.1944-Krieg­sende) 5.3.1945 Stab III u. Einheit Artille­rie-Regi­ment 344.

 

  • Fiche de la Région Alsace trans­mise par Claude Herold qui signale qu’il n’est pas réper­to­rié au VDK.

Nom: NUSSLI

Prénom: Henri Auguste

Prénom usuel: Henri

Date de nais­sance: 04/10/1913

Lieu de nais­sance: Wasse­lonne (Bas-Rhin) – France

Lieu de rési­dence: Wasse­lonne (Bas-Rhin) – France

 Incor­poré de force dans la Wehr­macht

Dernière adresse connue: Kosel SP 12429

Date de dispa­ri­tion: 15/11/1944

Circons­tances de décès: Inconnu

1 Responses to NUSSLI Henri

  1. kayser dit :

    D’après Mémoire des Hommes:
    NUSSLI Henri Auguste
    Né le 4/10/1913 à Wasselonne (67 – Bas-Rhin, France)
    Porté disparu, n’a pas reparu à son domicile depuis le 09 février 1944 et déclaré Mort pour la France le 15/11/1944 sans précision de lieu.
    Sa fiche DRK mentionne comme zone de disparition Kozel, qui correspond sans doute à Cosel/Koźle aujourd’hui Kędzierzyn-Koźle en Pologne et siège pendant la guerre des unités d’instruction suivantes:
    -Infanterie-Ersatz-Bataillon 84, renommé Grenadier-Ersatz-Bataillon 84;
    -Infanterie-Ersatz-Bataillon 327;
    -Infanterie-Pionier-Ersatz-Kompanie 148;
    -Infanterie-Pionier-Ersatz-Kompanie 158.
    Le secteur postal FPN 12429 mentionné sur sa fiche DRK correspond à la III. Abteilung de l’Artillerie-Regiment 344 de la 344. Infanterie-Division.
    La 344. Infanterie-Division est créée le 25 septembre 1942 et déployée pour la défense côtière dans le secteur d’Arcachon au sud-ouest de Bordeaux jusqu’en janvier 1944.
    En janvier 1944, la 344. Infanterie-Division est transférée du sud-ouest de la France vers le nord et déployée au profit du LXVII. Armee-Korps pour la défense côtière et leur renforcement au nord de l’estuaire de la Somme, dans le secteur de Berck inclus jusqu’au milieu de l’estuaire de la Somme au nord d’Abbeville ; les unités voisines : à sa droite la 49. Infanterie-Division d’infanterie et à sa gauche la 348. Infanterie-Division. Pour renforcer les fortifications réalisées à 50% en juin 1944, des positions de campagne sont à construire dans les groupes de points d’appui et des positions de campagne à établir entre les points d’appui fortifiés dans la profondeur depuis la côte, un travail considérable à réaliser en terrain dunaire. Ces fortifications sont disponibles pour le tiers des troupes de combat déployées sur la côte. D’autres positions sont à reconstruire ou à agrandir côté terre pour se défendre contre un ennemi débarqué. Des obstacles supplémentaires comme les « asperges de Rommel » sont à établir dans l’arrière-pays pour empêcher les opérations parachutistes. Des obstacles de plage et sous-marins, ainsi que des champs de mines sont installés dans l’eau ou directement sur le rivage. Pour constituer une réserve mobile, une unité de circonstance est désignée et montée en puissance par la 344. Infanterie-Division, qui intensifie l’entraînement des troupes.
    Le 6 juin 1944 débute le débarquement allié en Normandie, la 344. Infanterie-Division reste sur ses positions pour se défendre contre un second débarquement attendu dans la Somme.
    Le 4 août 1944, la Panzerjäger-Abteilung 344 de la 344. Infanterie-Division renforce le front en Normandie. Le 5 août 1944, la 344. Infanterie-Division est embarquée, se retire des opérations de défense côtière et se réinstalle au nord de Rouen. Les unités de combat de la 344. Infanterie-Division sont embarquées par voie ferrée, tandis que les unités motorisées et les services de ravitaillement emprunte la voie terrestre. La 344. Infanterie-Division est relevée dans le secteur nord par la 49. Infanterie-Division et dans le secteur sud par la 348. Infanterie-Division. Le mouvement de la 344. Infanterie-Division commence le 6 août 1944. En raison de voies endommagées et de raids aériens alliés incessants, les transports sont complètement perturbés. Entre le 10 et le 14 août 1944, les unités de marche par voie terrestre de la 344. Infanterie-Division arrivent dans la zone de rassemblement. Le 14 août 1944, seuls 11 des 22 trains de transport arrivent dans la région de Rouen – Serquex – Beauvais – Amiens, ayant ensuite deux à quatre jours de route à parcourir avant d’atteindre Rouen. Malgré la position complètement éparpillée de la 344. Infanterie-Division, ses unités arrivées par voie terrestre sont concentrées dans la région de Saint-Pierre-Barentin au nord-ouest de Rouen au 12 août 1944, le commandement de la 5. Panzer-Armee ordonne le déplacement immédiat de toutes les unités arrivant dans la région de Bernay. À Rouen, les unités qui arrivent franchissent la Seine par bac. Avant même l’arrivée de toutes les unités divisionnaires, celles qui sont déjà arrivées à destination sont relocalisées dans le secteur Laigle exclue – Verneuil inclus afin de se couvrir d’une percée alliée imminente. Le 16 août 1944, la 344. Infanterie-Division dispose d’éléments du II. Bataillon du Grenadier-Regiment 855, du III. Bataillon du Grenadier-Regiment 855 et d’une Batterie de l’Artillerie-Regiment 344 stationnés dans le secteur de Bernay. L’avancée de ces unités vers la nouvelle zone d’opérations est considérablement retardée par des bombardements aux carrefours et d’importants mouvements de colonnes. La zone d’opérations n’est atteinte qu’au petit matin du 17 août 1944. L’état-major divisionnaire de la 344. Infanterie-Division est transféré au Hamelet. La Kampfgruppe « Wahl » composée de chars et d’infanterie motorisée et des éléments d’une brigade de mortiers sont placés sous le commandement de la 344. Infanterie-Division. Compte tenu de la largeur du secteur de la 344. Infanterie-Division étendu jusqu’à 15km, une occupation du terrain par points d’appui est ordonnée, le gros du Kampfgruppe « Wahl » étant initialement déployé dans la région de Verneuil, puis simultanément vers l’est pour protéger le flanc gauche menacé. Le 19 août 1944, un déploiement allié près des Orgeries est dispersé par les batteries de mortiers subordonnées et par la batterie de l’Artillerie-Regiment 344 de la 344. Infanterie-Division. Par la suite, le secteur de la 344. Infanterie-Division reste relativement calme. Le 21 août 1944, le flanc gauche de la 344. Infanterie-Division est attaqué près de Verneuil. Le soir du 21 août 1944, des éléments de la Panzerjäger-Abteilung 344, ayant subi des pertes considérables lors des opérations dans la région de Falaise, arrivent à Breteuil. Le Feldersatz-Bataillon 344 en approche est redirigé et déployé dans le secteur de Conches en raison de la menace pesant sur l’important carrefour routier de Conches. L’attaque sur le flanc gauche de la 344. Infanterie-Division nécessite de repousser la ligne de front depuis l’est de Leigle derrière le secteur de Morte – Iton jusqu’à Breteuil inclus. La ville de Verneuil est perdue dans l’opération. Le 22 août 1944, le flanc gauche de la 344. Infanterie-Division et celui de la 17. Luftwaffen-Feld-Division, positionnée à sa gauche, sont percés à plusieurs reprises. Les Alliés progressent vers Conches en contournant Breteuil par l’est. Dans l’après-midi, Breteuil est attaquée par les forces alliées venues du nord, du sud et de l’est et doit être évacuée. La ligne avancée se replie à la lisière des bois au nord-ouest de Breteuil et s’étend vers l’ouest jusqu’à Rugles, sans contact avec la 331. Infanterie-Division voisine. Le poste de commandement de la 344. Infanterie-Division est transféré à Sainte-Marthe 5km à l’ouest de Conches. La 344. Infanterie-Division ne dispose plus des forces suffisantes pour repousser l’avancée alliée vers Conches. À l’aube du 23 août 1944, la 344. Infanterie-Division n’a pas réussi à établir un front défensif cohérent ni à renforcer les défenses de Conches : Conches est perdue le matin même. La perte de Conches laisse la 344. Infanterie-Division dispersée. Dans l’après-midi du 23 août 1944, le III. (Kosaken-) Bataillon du 854. Grenadier-Regiment fraîchement arrivé est écrasé par une avancée alliée entre Tilleul et Berville. La 344. Infanterie-Division décide de rompre l’encerclement, de se replier par Neubourg et de se regrouper à la lisière du bois entre Harcourt et Le Neubourg. Les unités nouvellement arrivées de la 344. Infanterie-Division (un Bataillon et deux Batteries) des secteurs de Saint-Meslain-du-Bosc et de Saint-Nicolas-du-Bosc sont déployées en renfort. Le matin du 24 août 1944, les unités dispersées de la 344. Infanterie-Division arrivent dans le secteur de Neuville-du-Bosc, où la 344. Infanterie-Division reçoit l’ordre du LXXXI. Armee-Korps de regrouper toutes les unités prêtes au combat pour les transférer à la 331. Infanterie-Division. L’état-major de la 344. Infanterie-Division doit ensuite franchir la Seine vers l’est avec les unités non déployées et se rassembler au nord de Rouen. La 344. Infanterie-Division forme ensuite le Groupe de Combat ou Kampfgruppe «Martin», composé du I. Bataillon du Grenadier-Regiment 855, des éléments résiduels du Grenadier-Regiment 854, du Füsilier-Bataillon 344, de la I. Abteilung de l’Artillerie-Regiment 344 et des éléments résiduels du Pionier-Bataillon 344. Le groupe de combat ou Kampfgruppe «Martin» est initialement déployé à la lisière sud-ouest de la forêt entre Villes-sur-Neubourg et Harcourt avec pour mission d’empêcher une avancée alliée vers le nord-est. À midi, le groupe de combat ou Kampfgruppe «Martin» est subordonné à la 331. Infanterie-Division, où il s’illustre lors des combats de retraite qui suivent.
    Le 24 août 1944, les éléments résiduels de la 344. Infanterie-Division doivent gagner la Seine et se rassembler après le franchissement dans la région de Barentin. L’état-major de la 344. Infanterie-Division se déplace à Saint-Pierre au nord-ouest de Rouen, puis le 27 août 1944 au Mesnil à l’est de Barentin. Le 29 août 1944, les Alliés s’emparent du sud de Rouen. La 344. Infanterie-Division se déplace ensuite à Mathonville. Du 30 août au 3 septembre 1944, la 344. Infanterie-Division se replie via Hesdin jusqu’à Hondeghem au nord de Hazebrouck.
    La 344. Infanterie-Division continue de rassembler les traînards. Le 4 septembre 1944, les survivants atteignent Lembeke, 15km au nord de Gand. L’état-major divisionnaire devient alors le quartier général d’étape de l’AOK 15, chargé d’organiser le franchissement de l’Escaut aux points de passage de Breskens et de Terneuzen, l’objectif étant de transporter le plus grand nombre possible d’unités prêtes au combat de Breskens à Flessingue et de Terneuzen à Hansweert et Hodekenskerke tout en mettant de côté les unités de ravitaillement et de renforts. Le 9 septembre 1944, le point de passage de Terneuzen et son organisation sont repris par l’état-major de la 17. Luftwaffen-Feld-Division. L’état-major de la 344. Infanterie-Division commande le franchissement de Breskens-Flessingue. Sous des raids aériens incessants, la traversée des troupes allemandes se poursuit. Entre le 5 et le 23 septembre 1944, plus de 82.000 hommes, 530 canons, 6.400 véhicules de tous types, 4.000 chevaux et autres équipements franchissent avec succès.
    Les éléments résiduels de la 344. Infanterie-Division devaient initialement rejoindre le Danemark pour la réorganisation de la 344. Infanterie-Division, mais finalement l’état-major de la 344. Infanterie-Division reçoit pour mission du haut commandement de la 15. Armee (AOK 15) le 23 septembre 1944 de reconnaître la position défensive du Waal ou « Waal-Stellung » établie entre Dordrecht et Zaltbommel et d’assurer son renforcement. La 344. Infanterie-Division est placée sous le commandement du LXXXIX. Armee-Korps d’armée et transférée à Gorinchem. Les éléments résiduels de la 344. Infanterie-Division y sont ensuite déployés pour aménager des positions défensives le long du Waal.
    Début octobre 1944, les éléments résiduels de la 344. Infanterie-Division sont transférés dans la région de Linfort, où la 344. Infanterie-Division est dissoute le 14 octobre 1944.
    Des éléments de l’état-major de la 344. Infanterie-Division, du service des communications et des services d’approvisionnement sont utilisés pour constituer la Division z.b.V. 606. Les unités du groupe de combat ou Kampfgruppe «Martin» toujours détachées au sein de la 331. Infanterie-Division sont intégrées à la 346. Infanterie-Division après la dissolution de la 331. Infanterie-Division.
    Le 4 septembre 1944, le Fallschirm-AOK 1 reçoit pour mission d’établir une nouvelle ligne de résistance le long du canal Albert en Belgique. Le 7 septembre 1944, des unités britanniques réussissent à établir une tête de pont sur le canal Albert près de Beeringen. Le Fallschirm-AOK 1 déploie en réponse le Fallschirmjäger-Regiment 6 et un Fallschirmjäger-Regiment de la Fallschirmjäger-Division « Erdmann » contre cette tête de pont. Le 12 septembre 1944, les troupes britanniques progressent vers le nord au-delà de Hechtel et forment une étroite tête de pont autour du pont routier sur le canal Haas – Escaut à l’ouest de Heerpelt. Un autre Fallschirmjäger-Regiment de la Fallschirmjäger-Division « Erdmann » est déployé contre cette tête de pont. Au même moment, le Fallschirmjäger-Regiment 6, qui occupe toujours une position de blocage au nord-ouest de Beverloo, reçoit l’ordre de se replier vers le nord en traversant le canal Mas – Escaut et d’attaquer la tête de pont près de Heerpelt le 13 septembre 1944. Des éléments de la 10. SS-Panzer-Division «Frundsberg» sont également déployés. L’Oberst Erich Walther (1903-1948), commandant de longue date du Fallschirmjäger-Regiment 4 prend le commandement des troupes déployées sur la tête de pont de Heerpelt, formant ainsi le groupe de combat ou Kampfgruppe «Walther». Le 14 septembre 1944, le groupe de combat ou Kampfgruppe «Walther» comprend les unités suivantes :
    – Fallschirmjäger-Regiment 6, gravement décimé par les combats en Normandie;
    – Sperrverband « Heinke » de la 10. SS-Panzer-Division « Frundsberg » composé de deux Bataillons de SS-Panzergrenadiers, une SS-Pionier-Kompanie, une SS-Aufklärungs-Kompanie, la SS-Panzerjäger-Abteilung 10 et l’état-major régimentaire « Heinke »;
    – Luftwaffenbewährungs-Bataillon z.b.V. 6.
    Le 15 septembre 1944, le groupe de combat ou Kampfgruppe «Walther» attaque la tête de pont britannique de Heerpelt, mais est repoussé. Les attaques répétées des 15 et 16 septembre 1944 se révélent également infructueuses. Le 17 septembre 1944, les unités britanniques percent avec succès au-delà de leur tête de pont et infiltrent les positions défensives tenues par le groupe de combat ou Kampfgruppe «Walther». Le 21 septembre 1944, le groupe de combat ou Kampfgruppe « Walther » se replie derrière le canal de Zuid Wilhelms Vaart en subissant de lourdes pertes et est rattaché au LXXXVI. Armee-Korps. Après la chute d’Eindhoven, le groupe de combat ou Kampfgruppe « Walther » a reçu pour mission de tenir la ville de Veghel et le pont-canal de Zuid Wilhelms Vaart près de Veghel, qui devait être détruit. À cette fin, le groupe de combat ou Kampfgruppe « Walther reçoit également la subordination des unités suivantes :
    – Panzer-Brigade 107 ;
    – I. Bataillon du Grenadier-Ersatz-Regiment 16 ;
    – une Abteilung de l’Artillerie-Regiment 180 ;
    – une schwere Flak-Batterie.
    Les unités rattachées au groupe de combat ou Kampfgruppe « Walther » sont détachées de leur position initiale au plus vite et transférées à Gemert. Le 22 septembre 1944 au matin, le groupe de combat ou Kampfgruppe « Walther » attaque Veghel. Dans l’après-midi, l’attaque s’ancre solidement aux abords de Veghel. Le 23 septembre 1944, la pointe de l’attaque subit des attaques constantes de chasseurs-bombardiers. En début d’après-midi, une opération aéroportée a lieu entre Völkel et Erp, ainsi qu’au sud de la route reliant Erp à Veghel. Au même moment, les Alliés attaquent avec l’appui de chars l’aile droite de la Panzer-Brigade 107 le long de la route Uden – Volke – Boekel et au sud de celle-ci. Le groupe de combat ou Kampfgruppe « Walther » réussit à stabiliser la situation. L’attaque sur Veghel est annulée. À 19 heures, le groupe de combat ou Kampfgruppe « Walther » établit une ligne de résistance qui s’étend de la limite nord de Boekel en passant par le pont de l’As, le long de l’Aa jusqu’au canal près de Beek. Le 24 septembre 1944, la situation devient menaçante pour les Allemands, les Alliés continuent de gagner du terrain sur la route Bockel – Gemert et la ligne de défense allemande devant se replier sur le pont de l’Aa au nord-ouest de Gemert; les unités britanniques à l’arrière du groupe de combat ou Kampfgruppe «Walther» s’emparent de Deurne. Le groupe de combat ou Kampfgruppe « Walther » établit ensuite une ligne de résistance au sud de Bakel. Dans la nuit du 25 septembre 1944, le groupe de combat ou Kampfgruppe « Walther » rompt le contact et se replie sur une tête de pont autour de Venlo. Les premiers combats éclatent sur la nouvelle ligne de défense principale le soir du 25 septembre 1944. Le 30 septembre 1944, la ligne de défense principale est établie sur la ligne Vierlingsbeek – Overloon. Ces villes située devant la tête de pont sont âprement disputées les jours suivants.
    Début octobre 1944, l’Oberst Rudolf Goltzsch (1897-1974) prend le commandement des éléments résiduels de la 344. Infanterie-Division, anéantie en France à l’arrière de la 15. Armee. Ces éléments résiduels comprennent l’état-major divisionnaire de la 344. Infanterie-Division, le service des communications et des troupes de ravitaillement de la 344. Infanterie-Division et sont regroupés dans la région de Venlo, d’où ils doivent être transférés vers un camp d’entraînement militaire pour réorganiser la 344. Infanterie-Division. À son arrivée à Venlo le 10 octobre 1944, l’Oberst Goltzsch reçoit l’ordre du Fallschirm-AOK 1 de relever l’état-major de la Kampfgruppe « Walther » dans la partie nord de la tête de pont de Venlo le 12 octobre 1944, avec son état-major et les unités encore en état de combattre. L’état-major de la Kampfgruppe « Walther » est transféré en réserve du Fallschirm-AOK 1. Le groupe de combat désormais appelé Kampfgruppe « Goltzsch » est composé de la SS-Kampfgruppe « Roestel », du I. Bataillon du Fallschirmjäger-Regiment 21, du Fallschirmjäger-Bataillon « Paul », du Panzergrenadier-Bataillon 107 et de la Panzer-Pionier-Kompanie 107. Le Panzer-Gruppe 107 est mis en alerte en réserve. Le remplacement des éléments de la 10. SS-Panzer-Division « Frundsberg » regroupés au sein de la Kampfgruppe « Roestel » par le Fallschirm-Lehr-Regiment est planifié pour le 13 octobre 1944. Entre le 13 et le 15 octobre 1944, d’importantes forces britanniques attaquent Veenray via Overloon et depuis la zone située à l’ouest de Kleindorp – Merselo.
    Le 16 octobre 1944, le groupe de combat ou Kampfgruppe « Goltzsch » est rebaptisé Kampfgruppe de la 344. Infanterie-Division. Du 16 au 19 octobre 1944, de violents combats ont lieu autour de la ville de Venray; la ville doit être abandonnée le 18 octobre 1944 et une nouvelle ligne de résistance est établie depuis le remblai ferroviaire de Vierlingsbeek à Holthees jusqu’à Oostrum-Brienshoek. Après le relâchement de la pression alliée le 19 octobre 1944, la Kampfgruppe de la 344. Infanterie-Division est retirée le 20 octobre 1944 du secteur laissé entre les mains du Fallschirmjäger-Regiment 21, de la Panzer-Brigade 107 et de l’Artillerie-Regiment 344 pour être redéployée dans un nouveau secteur situé au sud-ouest de Venlo. Le Fallschirmjäger-Regiment 24, rattaché auparavant à la 7. Fallschirmjäger-Division garde le flanc droit et le Fallschirmjäger-Lehr-Regiment reprend le secteur gauche jusqu’au 21 octobre 1944 avec deux Flak-Abteilungen disponibles pour l’artillerie. La ligne de résistance de la Kampfgruppe de la 344. Infanterie-Division longe les canaux de Deurne, de Nederweert et de Neerder. Le 27 octobre 1944, le XXXVII. Armee-Korps avec la 9. Panzer-Division et la 15. Panzergrenadier-Division lancent une attaque limitée pour perturber le renforcement allié sur le front allemand de la Meuse, que la Kampfgruppe de la 344. Infanterie-Division appuie en sécurisant le flanc de l’attaque. L’opération prend fin le 31 octobre 1944 et la Kampfgruppe de la 344. Infanterie-Division retourne en défense.
    Dès le 1er novembre 1944, de fortes contre-attaques alliées commencent, harcelant sévèrement les faibles forces allemandes restées à l’ouest du canal de Deurne. Dans la nuit du 2 novembre 1944, les forces allemandes se retirent derrière le canal de Deurne et du Noorder, laissant de petites têtes de pont autour de Maijel et à l’est de Nederweert. Cette ligne de défense est tenue pendant les 5 jours suivants. Le 7 novembre 1944, la Kampfgruppe de la 344. Infanterie-Division est rebaptisée Division z.b.V. 606.
    Dès le 5 novembre 1944, la 91. Infanterie-Division alors en formation près d’Aachen/Aix-la-Chapelle est rebaptisée 344. Infanterie-Division.
    En début décembre 1944, la 344. Infanterie-Division combat le long de la voie ferrée dans le secteur de Kreuzau 28km à l’est d’Aachen/Aix-la-Chapelle.
    Fin décembre 1944, la 344. Infanterie-Division est transférée sur le front de l’Est et déployée contre l’Armée rouge dans la région de Krakau/Cracovie – Oberschlesien/Haute-Silésie.
    En janvier 1945, la 344. Infanterie-Division est mise en réserve de la région de Krakau/Cracovie en Pologne.
    En février 1945, la Kampfgruppe de la 344. Infanterie-Division combat dans le secteur nord de Mährisch Ostrau/Ostrava en Tchéquie actuelle.
    En mars 1945, la Kampfgruppe de la 344. Infanterie-Division combat en Silésie sur la voie ferrée à l’ouest de Cosel/Kędzierzyn-Koźle, 55km à l’ouest de Kattowitz/Katowice et 28km au nord de Ratibor/Racibórz en Pologne au profit du XI. Armee-Korps de la 1. Panzer-Armee.
    En avril 1945, la Kampfgruppe de la 344. Infanterie-Division est capturée par les soviétiques lors des combats autour de Berlin.

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