OBERLE Lucien

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Soldat français en 39–40, Lucien Oberlé habi­tait 25 rue de Saverne, à Schil­ti­gheim, au moment de la mobi­li­sa­tion de 39.  Un docu­ment alle­mand, qui date de juillet ou août 1940, dres­sant une liste de 14 prison­niers de l’oflag II D,  indique cette adresse. Cette liste est consti­tuée d’Al­sa­ciens ou de Mosel­lans. Un second docu­ment est une copie des archives du SHD de CAEN suivant laquelle il faisait partie du 148e régi­ment de tanks, qu’à l’oflag il avait le matri­cule  28 566, qu’il a été muté à l’hei­lag V C le 07/09/1940 en vue d’être rapar­trié enFrance (comme Alsa­cien, je présume), mais qu’il a été trans­féré au stalag II E (ainsi que trois autres prison­niers de l’oflag II).

Je présume que tous les quatre ont refusé d’adop­ter la natio­na­lité alle­mande en arri­vant à l’hei­lag V C .

J’au­rais aimé avoir une confir­ma­tion (ou une infir­ma­tion) de mes suppo­si­tions, afin de préci­ser le parcours de cet homme que mon beau-père a connu en capti­vité.

D’après la Région Alsace, on perd sa trace à comp­ter du 16.3.1944. Sa FPN indique qu’il appar­te­nait à la 3e compa­gnie du Grena­dier-Regi­ment 514. Il a donc fina­le­ment été enrôlé de force dans l’ar­mée alle­mande.

Merci pour toute aide ou rensei­gne­ments complé­men­taires.

 La liste est peut-être celle d’Al­sa­ciens ou de Mosel­lans rete­nus pour être trans­fé­rés à l’Hei­lag V C en vue d’être rapa­triés, ce que 8 ou 10 d’entre eux ont refusé.

Jean Le Roux

jean.leroux@­club-inter­net.fr

One Response to OBERLE Lucien

  1. schmitter dit :

    Pour pouvoir être rapatrié en Alsace (Et non pas en « Vieille France »), encore fallait -il avoir signé une déclaration qu' »on » se reconnaissait comme Alsacien de souche allemande. Adopter la nationalité allemande n’a jamais constitué un préalable.

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