Cet article, paru dans « L’Ami hebdo » du 23.6.2024, revient sur les commémorations du 80e anniversaire du massacre d’Oradour-sur-Glane. Les Alsaciens y sont malencontreusement assimilés aux barbares nazis. Rappelons que le régiment « Der Führer » de la 2e division blindée SS « Das Reich », soit 3280 hommes environ, ne comprenait pas que des Allemands et des Alsaciens, loin s’en faut : on y trouve des Roumains, des Hongrois, des Croates, des Slovaques, des Ukrainiens, des Serbes, des Danois, des Russes, des Tchèques, plus quelques représentants d’autres nationalités (Yougoslavie, Lituanie, Pologne, Suisse), ainsi que des Lorrains. Pourquoi, dans ces conditions, ne citer que les Alsaciens ? Rappelons ici que 1) ces derniers étaient une trentaine au sein de la 3e compagnie qui comprenait 150 hommes environ, 2) qu’aucun témoignage ou document d’archive n’a permis d’établir une quelconque responsabilité des déportés militaires alsaciens dans la mort atroce des femmes et des enfants dans l’église.
Cet article, paru dans « L’Ami hebdo » du 23.6.2024, revient sur les commémorations du 80e anniversaire du massacre d’Oradour-sur-Glane. Les Alsaciens y sont malencontreusement assimilés aux barbares nazis. Rappelons que le régiment « Der Führer » de la 2e division blindée SS « Das Reich », soit 3280 hommes environ, ne comprenait pas que des Allemands et des Alsaciens, loin s’en faut : on y trouve des Roumains, des Hongrois, des Croates, des Slovaques, des Ukrainiens, des Serbes, des Danois, des Russes, des Tchèques, plus quelques représentants d’autres nationalités (Yougoslavie, Lituanie, Pologne, Suisse), ainsi que des Lorrains. Pourquoi, dans ces conditions, ne citer que les Alsaciens ? Rappelons ici que 1) ces derniers étaient une trentaine au sein de la 3e compagnie qui comprenait 150 hommes environ, 2) qu’aucun témoignage ou document d’archive n’a permis d’établir une quelconque responsabilité des déportés militaires alsaciens dans la mort atroce des femmes et des enfants dans l’église.