Document transmis par Renée Baudot
Moscou, 6 oct (ats/reuter) Cinquante ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Moscou a accepté d’ouvrir ses archives secrètes relatives aux milliers d’Alsaciens-Lorrains mobilisés dans l’armée allemande et fait prisonniers sur le front de l’Est.
Après l’Autriche, la Pologne, l’Italie et le Danemark, la France a signé lundi avec la Russie un accord. Celui-ci permettra à tout descendant d’un soldat alsacien ou lorrain tombé en captivité en Union soviétique pendant la guerre d’obtenir une copie du dossier personnel établi par le NKVD (l’ancêtre du KGB) sur son père ou son grand-père.
« Il est désormais possible de retracer avec exactitude le parcours des 23 000 prisonniers de guerre français incorporés de force dans la Wehrmacht et faits prisonniers par l’Armée Rouge », selon le directeur du Centre de conservation des collections historiques et documentaires (TsKhIDK).
« Ces dossiers nous disent avec exactitude qui a été fait prisonnier, où et dans quelles circonstances. Ils peuvent même permettre, dans certains cas, de retrouver la sépulture des prisonniers morts en captivité », ajoute Mansour Moukhamedjanov. Ce dernier omet cependant de dire qu’ils contiennent également le compte rendu des interrogatoires menés par le NKVD sur les captifs.
« Le document que nous venons de signer a une très grande importance politique et humaine. Cinquante ans après la fin de la guerre, de nombreuses familles françaises peuvent enfin savoir ce qu’il est advenu de leurs proches. »
A la suite d’une ordonnance prise le 25 août 1942 dans les trois départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle – annexés de fait à l’Allemagne -, environ 120 000 Alsaciens et Mosellans furent incorporés dans la Wehrmacht. La quasi totalité fut envoyée sur le front de l’Est.
On évalue à quelque 40 000 le nombre de « Malgré nous » morts au combat ou dans les camps de l’archipel du Goulag. Les historiens hexagonaux estiment à environ 10 000 le nombre de prisonniers de guerre – soldats de l’armée française et « Malgré nous » – morts en captivité en URSS. Certains longtemps après la fin du conflit.
Un chiffre contesté par Mansour Moukhamedjanov, selon qui seuls 1325 Français ont péri dans les camps soviétiques. Les Alsaciens-Lorrains furent, pour la plupart, internés à Rada, non loin de Tambov. Les Français représentaient environ la moitié des détenus de ce « Camp 188 », situé à environ 400 km au sud-est de Moscou.
A la fin de la guerre, le NKVD retenait prisonniers 2,3 millions de soldats appartenant à une trentaine de nationalités différentes. La plupart étaient allemands. « La quasi totalité des Alsaciens-Lorrains – soit un peu plus de 21 000 – ont été rapatriés en France avant octobre 1945 », estime le directeur du TsKhIDK. Il reconnaît toutefois qu’une « poignée » d’entre eux ont pu rester en URSS de leur plein gré ou après avoir été reconnus coupables de crimes de guerre.
Selon Alphonse Irjud, membre des autorités provisoires à Strasbourg à la Libération, il restait 12 000 « Malgré nous » en URSS après la capitualtion allemande. Ils ont été progressivement rapatriés dans les mois qui ont suivi la fin du conflit. Le dernier retour connu est celui de Jean–Jacques Remetter en avril 1955.
« Cet accord, c’est la boîte de Pandore. Il sera intéressant de voir combien de familles demanderont à avoir une copie des dossiers. On pourrait découvrir que l’un ou l’autre a refait sa vie (en Russie) », souligne Alphonse Irjud.
Selon le M. Moukhamedjanov, seule une cinquantaine de demandes ont été à ce jour déposées auprès du TsKhIDK. « C’est peu et nous souhaiterions qu’un maximum de familles françaises profitent de l’opportunité qui leur est maintenant offerte. »
En guise d’ »avance », les Russes ont remis lundi 32 dossiers aux représentants français. « Nous aimerions maintenant que Paris fasse un geste en retour. Nous souhaiterions notamment qu’on nous restitue une partie des archives de l’émigration russe des années 1918–1920 », souligne Mansour Moukhamedjanov.
Bonjour,
Je souhaite profiter de cette opportunité
Merci de m’indiquer la marche à suivre (cette demande concerne mon père décédé le 14/10/2013
Cordialement
André Clauser
PS ; portrait de mon père sur ce site en 2013
Bonjour, Le texte datant de 1995, je ne sais pas si ça fonctionne toujours. Je vous suggère de contacter M. Eichenlaub, conservateur des Archives Départementales du Haut-Rhin, à Colmar. Il pourra sans doute vous en dire plus. Cordialement, N. Mengus
Bonjour ,
J aimerai retrouver la trace de kapps charles incorporé de force et porté disparu .
quelles seraient les meilleurs démarches à faire .
Merci pour votre réponse
bonjour j’aimerai retrouver la trace de mon frere SCHIEBER Lucien Marcel incorpore de force et porte disparu et porte decede par le tribinal de COLMAR 68000 en juillet 1955
quelles sont les demarches a effectue ? Merci pour votre reponse
bonjour jaimerais retrouver la trace de mon frer SCHIEBER lucie marcel porte mort pour la france aupres du tribunal de colmar 68000 le 10 juillet 1955
quelle sont les demarches a faire
merci d’avance
Bonjour,comme les personnes ci dessus j’aimerais retrouver la trace d’un oncle disparu
incorporé de force au nom de :
JARDINE Robert Antoine né le 13-03-1924 à NATZWILLER (67130) Après le 26/10/1943 plus rien…Merci d’avoir la gentillesse de m’indiquer les possibilités de recherche…
Bonjour,
J’aimerai retrouver les traces de mon oncle disparu et incorporé de force du nom de HEIM Eugène né à Morschwiller (Bas-Rhin) le 02.03.1925
Merci beaucoup de m’indiquer la marche à suivre
Cordialement
Mon père René ROSIO, libéré de Tambov en 1945 ne figure pas sur les listes
Pourtant il était Secrétaire prisonnier.
Bonjour,
Je peux mettre un avis de recherche en ligne si vous le souhaitez.
Cordialement,
Nicolas Mengus
Je recherche la trace de mes deux oncles (frères de ma mère) : HABY Edouard et HABY Robert de GUEBWILER
(nés il me semble en 1909 et 1911). Ma maman est décédée, mais j’aurais toujours aimé savoir un peu plus sur la mort de mes 2 oncles à la frontière russe. Merci d’avance si vous pouvez me donner quelques renseignements.
bonjour ! je recherche la trace de mon grand-oncle grotzinger gilles né à rumersheim le haut (68) le 15 mars 1913 (frère de ma grand-mère maternelle) tombé au front russe en 1944 sans plus de précisions – toutefois, il avait comme connaissance un instituteur danois au front qui a écrit à sa mère qu’il était en vie alors qu’officiellement il était déclaré mort. cet instituteur a survécu à la guerre. merci pour ce que vous pourrez faire
Bonjour,
Je souhaiterai avoir des informations concernant mon oncle, Georges Ernest Weinmann, né le 26/12/1924 à 67330 Bouxwiller dans le Bas-Rhin, porté disparu sur le front Russe.
En vous remerciant d’avance pour votre retour.
Bien cordialement.
René Weinmann
Resté sans nouvelles depuis nov 1944 de notre père, incorporé de force alsacien dans le Festungs Infanterie Bataillon 1413. Matter Hans né le 02.01.1912 porté disparu le 1.11.1944 à Tilsit. Il est possible comme d’autres prisonniers qu’il ait disparu dans un camp russe.Avec l’ouverture des archives une info serai pour nous un grand soulagement. Recevez notre gratitude pour le travail accompli de la part de son fils Jean Matter et famille.
Je suis à la recherche de documents ou de photos sur mon grand-père, GROSS Edouard, né le 05-03-1912à Herrlisheim (67) mort le 11-11-1944, à priori elle serait mort dans un train par bombardement, nous avons aucun document qui le certifie. en vous remerciant d’avance pour vos recherche, qui ferai énormément de bien à mon père qui ne la jamais connu.