REGIN Camille

Commentaire (1) Avis de recherche, Liste des avis de recherche

 
Je fais des recherches sur le parcours de mon oncle Camille Regin, né en 1920 à Wolx­heim où il envoyait tous ses cour­riers à ses parents.
J’ai plus d’une centaine de lettres de 1942 à novembre 1944 où il a disparu sur le front russe.
Je joins ci-dessous un réca­pi­tu­la­tif des lieux où il était et des unités dans lesquelles il fut affecté, ainsi que la fiche de la Région Alsace.
Je voudrais surtout savoir s’il a été inhumé et si cette tombe existe toujours.
Merci d’avance pour tout rensei­gne­ment complé­men­taire.
Marie-Chris­tine Weibel

 

 

 

Dates et lieux de passage ayant pu être retrou­vés à partir des lettres de Camille Regin

 

25/10/42 – 16/12/42   Höhn (nord-est de Coblence ) Arbeits­dienst

fin 12                       Kiehl avec un copain (visite ?)

25/1/43 – 6/2          Kemp­ten (famille Regin vient pour le w-e du 31 janvier)

7/2                           Zwia­hel (Novgo­rod-Volyn Ukraine)

19/2                         malade, angine

6/3/43                      envi­rons de Kemp­ten et vers l’Ukraine

18/4                         Près de Rowno

20/4                         Korez (en Ukraine))

23/4                         Zwia­hel (Novgo­rod-Volyn Ukraine)

24/4                         Koros­ten (90 km avant Kiev)

3/5                           Korets

7/5 –9/5                   Koros­ten

14/5                         destruc­tion d’un pont à Kiev

3/6                           Chem­nitz

3/7 – 13/7 ?             Retour à Augsbourg

14/7                         Ingol­stadt

18/7                         Pardu­bice (est de Prague)

19/7                         Litz­manns­tadt (Lodz),

20/7/43                    passage à Varso­vie à 2h du matin, arrêt à Volko­wisk

23/7                         Gomel ( Bielo­rus­sie)

23/7                         Bach­matsch

25/7                         Nouvelles affec­ta­tions des régi­ments, en route vers le front

26/7                         marches forcées et nuitées sous la tente

31/7                         réor­ga­ni­sa­tion des groupes, Camille se retrouve seul sans ses cama­rades, déses­péré, dépri­mant

9/8                           départ pour la ligne de front

14/8/43                    premières bles­sures Dnie­pro­pe­trowsk

23/8                         premières infor­ma­tions sur les bles­sures aux parents

13/9 –22/10             Fürth ( en venant de Dnie­pro­pe­trovsk en passant par la Rouma­nie, Lublin, Prag, Pilsen, Regens­bourg en train)

25/10 – 5/11            permis­sion maison

18/11/43 – 2/44      Saare­bourg

13/4 – 8/6                Leng­gries (Bavière près de Tölz) Marsch­komp. 217

8/6 – 20/6/44          Bad Reichen­hall

20/6                         départ de Bad Reichen­hall pour Frei­las­sing (Bavière)

21/6                         arri­vée à Vienne

25/6                         arri­vée à Varso­vie et colli­sion(ou atten­tat) avec un autre train

26/6 – 30/6/44        Minsk

15/7 – 18/7/44        Osowiec

21/7                         village sud-ouest Osowiec

21/7                         Molo­dechno (dans l’oblast de Minsk)

29/7                         dans un bunker près des fron­tières : Litua­nie – Alle­magne

 

10/8                         Passage à Varso­vie (colli­sion avec le train allant à Orcha) retrait

14/8                         à nouveau au front

30/8                         dans un laza­ret, prome­nade près du Dnie­per

30/9                         de durs combats à 1 km de « HKL »

26/10/44                  Makow

4/11                         dernière lettre

 

Feld­post

2/43                         09004 D

24/4/43                    12254 C

14/7/43                    Grena­dier Bataillon 63 Augsburg

4 Kompa­nie Marsch Bataillon 57/9 Ingol­stadt

31/7/43                    15368 B

13/8/43                    33326

13/9 – 22/10/43       REgin Kamill Resi­denz Laza­ret FÜRT (bei Land­shut)

18/11/43 – 2/44      REGIN Kamill Resi­denz Laza­ret SAAREBURG Neubau 1, Zimmer 27

13/4/44 – 8/6/44    REGIN Kamill Gene­sende Kompa­nie 217 LENGGRIES (Ober­bayern)

8/6/44 – 20/6/44    REGIN Kamill Marsch­komp. Gren. Erstes Bat. BAD REICHENHALL

20/6/44                    Gren. REGIN K. (Auf Marsch)

16/7/44                    15368 B

4/11/44                    Einsatz­trup­pen­teil Ingol­stadt

Dernière lettre

Fiche de la Région Alsace
Nom REGIN
Prénom Camille Alphonse Marcel
Prénom usuel Camille
Date de nais­sance 18/06/1920
Lieu de nais­sance Wolsch­heim (Bas-Rhin) – France
Lieu de rési­dence Wolx­heim (Bas-Rhin) – France
Incor­poré de force dans la Wehr­macht
Date de dispa­ri­tion 21/11/1944
Lieu de dispa­ri­tion Varso­vie – Pologne
  • CAEN – Fichier des Incor­po­rés De Force (IDF) « Morts Pour La France » (BAVCC-Caen) – version de 2005
  • CAEN3 – Fichier des Incor­po­rés De Force (IDF) « Morts Pour La France » (BAVCC-Caen) – version de 2007
  • REP-1946 – Registre des non-rentrés en 1946

1 Responses to REGIN Camille

  1. Kayser dit :

    Bakhmatch en Ukraine
    Osoviets, forteresse au nord-est de la Pologne
    « HKL » = Haupt-Kampf-Linie ou ligne principale des combats autrement nommé le front.
    Maków : sans doute Maków Mazowiecki en Pologne
    « Residenz » Lazarett = Reserve-Lazarett
    Marsch­komp. Gren. « Erstes » Bat. BAD REICHENHALL = Marschkompanie du Grenadier-Ersatz-Bataillon « Bad Reichenhall » en Bavière

    Le secteur postal FPN 09004 D correspond à la 3. Kompanie du Reserve-Grenadier-Bataillon 91 stationné à Kempten im Allgäu puis à Korzec/Korets en Ukraine, ville arrosée par la rivière Kortchyk 65km à l’est de Rivne et 239km à l’ouest de Kiev.
    Le secteur postal FPN 15368 B correspond à la 1. Kompanie du I. Bataillon du Grenadier-Regiment 217 de la 57. Infanterie-Division puis à la 5. Kompanie du II. Bataillon de la Divisionsgruppe 57, créée le 03 août 1944 à partir des éléments résiduels de la 57. Infanterie-Division.
    La 57. Infanterie-Division participe à l’offensive vers le fleuve Don durant l’été 1942 et atteint Voronej en août 1942. Le 18 août 1942, la 57. Infanterie-Division est renforcée par le Grenadier-Regiment 676 et par conséquent, l’Infanterie-Regiment 164 est dissous le 1er janvier 1943.
    La 57. Infanterie-Division reste dans le secteur de Voronej jusqu’en février 1943.
    Suite à la défaite de Stalingrad en janvier 1943, la 57. Infanterie-Division doit rejoindre en février 1943 le groupe d’armées Sud ou Heeresgruppe Süd en retraite et subit de lourdes pertes.
    Le front allemand s’enlise alors entre Belgorod et Oboyan.
    À partir d’octobre 1943, la retraite vers le Dniepr commence pour la 57. Infanterie-Division.
    La 57. Infanterie-Division est alors encerclée dans la Poche de Tcherkassy jusqu’en janvier 1944.
    Lors de sa percée hors de cette poche en février 1944, la 57. Infanterie-Division subit de lourdes pertes lors des combats de Gniloï Tikitsvkh/Gniloï Tikitch/Hnylyï Tikytch, un cours d’eau arrosant entre autres Tcherkassy.
    Par ordre du 23 février 1944, les éléments résiduels de la 57. Infanterie-Division sont transférés dans le camp d’entraînement de Debica autrement appelé « Heidelager » en Pologne pour y être reconstitués et régénérés en utilisant également des éléments résiduels du Korps-Abteilung B. La reconstitution de la 57. Infanterie-Division devait être achevée pour le 1er juin 1944, mais dès le 13 avril 1944, elle est annulée du fait de la situation dégradée sur le front de l’Est et les éléments de la 57. Infanterie-Division sont transférés au Groupe d’armées Centre ou Heeresgruppe Mitte dans la région de Moguilev/Mahiliow en Biélorussie.
    Le 25 juin 1944 démarre l’offensive soviétique d’été contre le Groupe d’armées Centre ou Heeresgruppe Mitte exactement dans le secteur tenu par la 57. Infanterie-Division. Après les premiers succès soviétiques, le 26 juin 1944 reste une journée calme sur le front de la 57. Infanterie-Division. Le 27 juin 1944, la 57. Infanterie-Division se retire vers le fleuve Drut et y forme une tête de pont. Le 30 juin 1944, la pointe extrême de la 57. Infanterie-Division atteint la région de Goluka, où la 57. Infanterie-Division perd une grande partie de son armement lourd; la 57. Infanterie-Division y forme alors une solide tête de pont sur la rive ouest de l’Olsa.
    Le 3 juillet 1944, la 57. Infanterie-Division poursuit sa progression vers le nord-ouest en tentant d’atteindre la piste d’atterrissage de Borisov ; Borisov étant déjà tombée, la 57. Infanterie-Division bifurque vers le sud-ouest l’après-midi même du 3 juillet 1944 après de violents combats. Le 4 juillet 1944, la 57. Infanterie-Division poursuit sa progression vers l’ouest, mais essuie des tirs soviétiques nourris dans l’après-midi du 4 juillet 1944 et est incapable de poursuivre sa progression. La 57. Infanterie-Division ainsi que le reste du XXVII. Armee-Korps sont encerclés dans la poche de Bobruisk/Babrouisk en Biélorussie. Le soir du 5 juillet 1944, la 57. Infanterie-Division forme des groupes de combat individuels ou Kampfgruppen qui tentent de briser l’encerclement par l’ouest. La majorité des éléments de la 57. Infanterie-Division sont blessés, capturés ou tués au cours de cette opération.
    La 57. Infanterie-Division est officiellement dissoute le 3 août 1944 et ses rares survivants sont rassemblés au sein du Korps-Abteilung G.
    Des éléments résiduels de la 57. Infanterie-Division au sein du Korps-Abteilung G, un groupe divisionnaire 57 ou Divisionsgruppe 57 est créé le 3 août 1944 au sein de la 4. Armee en Prusse orientale; l’état-major de la Divisionsgruppe 57 est constitué par l’état-major régimentaire du Grenadier-Regiment 313.
    Deux groupes régimentaires ou Regimentsgruppen sont également formés à partir du I. Bataillon du Grenadier-Regiment 480 appelé Regimentsgruppe 199 et à partir du I. Bataillon du Grenadier-Regiment 217. Après sa création, la Divisionsgruppe 57 est déployée sous le Korps-Abteilung G en Prusse orientale.
    Le 1er août 1944, le Korps-Abteilung G combat au nord d’Augustow/Augustów, 42km à l’est de Lyck/Ełk, ville polonaise située 150km à l’est d’Olsztyn et 190km au sud-est de Kaliningrad au profit du XXXXI. Panzer-Korps de la 4. Armee.
    Le 14 septembre 1944, la Divisionsgruppe 57 est rebaptisée et devient le Grenadier-Regiment 528 de la 299. Infanterie-Division, recréée le 1er septembre 1944 par renommage du Korps-Abteilung G dans le secteur de Grodno/Hrodna – Augustowo/Augustów à la frontière biélorusse.
    Le 1er octobre 1944, la 299. Infanterie-Division combat dans le secteur d’Augustow/Augustów, 30km au sud de Suwalki, 57km au nord-ouest de Grodno/Hrodna et 220km au nord-est de Varsovie.
    Du 1er novembre 1944 au 1er janvier 1945, la 299. Infanterie-Division retraite 165km au sud-ouest en combattant dans le secteur de Mackeim/Makow/Maków Mazowiecki 70km au nord de Varsovie au profit du XXIII. Armee-Korps de la 2. Armee.
    En février 1945, une Kampfgruppe de la 299. Infanterie-Division combat pour certaines sources au sud-est de Braunsberg/Braniewo dans le sud de la Poche de Heiligenbeil/Mamonovo au profit du VI. Armee-Korps de la 4. Armee et pour d’autres sources dans le secteur du nœud ferroviaire 12km au sud de la gare de Bonken/Bonk/Bąk 33km à l’ouest de Preussisch Stargard/Starogard Gdański et 64km au sud-ouest de Danzig/Gdansk au sein de la 73. Infanterie-Division au profit du XXVII. Armee-Korps de la 2. Armee.
    Pour certaines sources, la 299. Infanterie-Division est écrasée dans la Poche de Heiligenbeil/Mamonovo et pour d’autres sources dans le secteur de Danzig/Gdansk en mars 1945; ses éléments résiduels utilisés pour former l’Infanterie-Division « Albert Leo Schlageter » ou RAD-Division Nr. 1, créée le 31 mars 1945.
    L’Infanterie-Division « Albert Leo Schlageter » est engagée sur le front au profit du XXXIX. Panzer-Korps de la 12. Armee à l’ouest de Potsdam en début avril 1945.
    À partir du 26 avril 1945, l’Infanterie-Division « Albert Leo Schlageter » est subordonnée au groupe d’armées ou Armee-Gruppe « Blumentritt », intégrée à la 3. Panzer-Armee et déployée contre l’Armée Rouge le 29 avril 1945 dans la zone du XXXVI. Panzer-Korps au sud du lac Müritz 100km au nord de Berlin.
    L’Infanterie-Division « Albert Leo Schlageter » rejoint les restes de la 281. Infanterie-Division d’infanterie près de Waren; sur ordre du commandant de la 3. Panzer-Armee le General der Panzertruppe Hasso von Manteuffel (1897-1978) et du commandant du XXXXVI. Panzer-Korps le General der Infanterie Martin Gareis (1891-1976), et contrairement aux ordres de l’OKW, l’Infanterie-Division « Albert Leo Schlageter » ne lance pas de contre-attaque sur Neubrandenburg, 40km à l’est du lac Müritz.
    Le 2 mai 1945, l’Infanterie-Division « Schlageter » reçoit l’ordre de se retirer vers l’ouest en direction de la 9th US Army et combat dans le secteur sud de la rivière Elde le 3 mai 1945.
    Le 03 mai 1945, l’Infanterie-Division « Schlageter » est capturée par les troupes américaines.

    Non trouvé dans la base VDK, pour Mémoire des Hommes:
    REGIN Camille Alphonse Marcel
    Né le 18/6/1920 à Wolschheim (67 – Bas-Rhin, France) habitant Wolxheim
    Porté disparu, dernière lettre reçue le 21 novembre 1944 de Zichenau/Ciechanów près de Varsovie et déclaré Mort pour la France le 21/11/1944 près de Varsovie (Pologne).
    Zichenau/Ciechanów est située 31km à l’ouest de Mackeim/Makow/Maków Mazowiecki et 75km au nord de Varsovie.
    Numéro matricule: 895
    Secteur postal FPN 15368
    Il pourrait avoir été inhumé en Pologne dans les cimetières militaires allemands suivant:
    -Pszczółki Górne, 17km au nord de Zichenau/Ciechanów
    -Chojnowo, 18km au nord-est de Zichenau/Ciechanów
    -Dreglin, 26km à l’ouest de Zichenau/Ciechanów
    -Drobin, 45km au sud-ouest de Zichenau/Ciechanów

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