Robert Schnei­der, porté disparu

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Robert Schnei­der, né à Bisch­heim le 11.11.1917, incor­poré de force dans l’ar­mée alle­mande à Stras­bourg le 21 mai 1943, a été porté disparu le 25 octobre 1943 près du Dniepr et déclaré déser­teur par les auto­ri­tés alle­mandes en 1944. Sa famille est mena­cée de trans­plan­ta­tion/dépor­ta­tion en Alle­magne, mais elle en a été sauvée par un Zellen­lei­ter.

Dernière adresse « Feld­post­num­mer 19517D » : 6e compa­gnie du Grena­dier-Regi­ment 20.

Dossier composé par son neveu Daniel Pintard

 

Lettre du 9.10.1943, Hinden­burg-Kaserne  Coburg, Bavière : Robert écrit qu’il a enfin le temps de donner de ses nouvelles. Il indique qu’ils sont main­te­nant complè­te­ment équi­pés pour l’hi­ver. Le bataillon va sans doute être déplacé à partir du 12 octobre. En tant que membre du Führung­sper­son­nal (person­nel de comman­de­ment), il espère être ensuite renvoyé à l’ar­rière. Il est 17h30 et il n’est pas encore allé en ville ; le Spiess (adju­dant) n’en a a jamais fini alors que ses cama­rades sont sortis en ville à 16h. Il voulait se rendre chez le coif­feur et ache­ter une authen­tique pipe bava­roise. Il espère que tout va bien à la maison et qu’il aura bien­tôt des nouvelles ; il ajoute qu’il ne faut pas lui envoyer de paquets, car le délai d’ache­mi­ne­ment est trop long.

Lettre du 11.10.1943, Hinden­burg-Kaserne  Coburg, Bavière : « J’ai reçu ce matin votre première lettre datée de 8.10 ». Robert écrit ensuite que cela lui a fait bien plai­sir et qu’une seconde lettre l’at­ten­dait. Il ne sait pas s’il aura le temps d’al­ler la récu­pé­rer, car ils parti­ront à 7h le lende­main pour une desti­na­tion incon­nue. Il ajoute, entre autres, qu’il a dû assu­rer un service de garde à la gare. Au moment où il écrit cette lettre, il fait toujours partie du 5. Panzer-Grena­dier-Regi­ment, Ausbil­dungs-Bataillon 12.

 


COMPLEMENTS TRANSMIS PAR CLAUDE HEROLD :

Sur cette page figure égale­ment Raymond Rich­ter et Charles Senger

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