Roger Théo­dore Bron­ner

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Dossier composé grâce aux docu­ments aima­ble­ment trans­mis par Mme Michèle Liver­naux-Bron­ner. Seuls quelques-uns sont ici repro­duits.

 

 

Roger Théo­dore est né à Stras­bourg le 25 juin 1923. Le 11 novembre 1941, il entre à l’Uni­ver­sité de Stras­bourg pour étudier la philo­lo­gie. Il effec­tue le Reich­sar­beits­dienst du 20.4.1942 au 26.9.1942 (fin mai, sa FPN devient le 14668 : RAD-Abtei­lung 5/285) près de Neuburg a. d. Donau. Il reprend ensuite ses études qui sont inter­rom­pues au moment de son incor­po­ra­tion dans la Wehr­macht le 16.1.1943.  Le 15 mai 1944 tombe la terrible nouvelle : Roger est mort dans la partie sud du front de l’Est, à Kantel­lina, le 12.3.1944. Il était âgé de 20 ans et 9 mois. Il avait le grade de capo­ral.

Dans sa lettre du 29.2.1944, il écri­vait qu’ils avaient formé un Stoss­trupp (troupe d’as­saut), mais n’avaient pas eu de pertes. Le Russe se tient calme et ils construisent acti­ve­ment des bunkers avec le bois de la forêt et avec l’aide de 8 prison­niers. Lorsque leur bunker sera achevé, ils pour­ront quit­ter leur « Ratten­loch« . L’en­ve­loppe porte un tampon : « Oste­rode Iost­pri / f/ 06.3.44–16 » (FPN 23650B).

Lettre du 6.3.44 : Il est 10h. Il revient du Graben­dienst. Dans le bunker chauffé par un poêle, tout le monde dort. Il écrit à la lumière d’une bougie, fumant un cigare et buvant un peu de schnaps.

Lettre du 8.3.1944 : Un homme de la compa­gnie va partir en permis­sion et il lui confiera la lettre à poster. Ca fait déjà une semaine qu’ils occupent cette posi­tion. De là ils arrivent à repous­ser les troupes d’as­saut russes.

En janvier 43, il fait partie de la Stamm-Kompa­nie de l’Ers.-Btl. 32 et se trouve à Teplitz-Schö­nau. En février-mai 1943, sa FPN est le 32870 : I.G. Kompa­nie Reserve-Infan­te­rie-Regi­ment 21. Début mai-début septembre 1943, il fait partie de l’O.B.-Kompa­nie Reserve-Grena­dier-Regi­ment 217 (FPN 25247). Puis on le retrouve dans la 1ère et la 2e compa­gnie du Reserve-Grena­dier-Bataillon 311 (38615B et C) – lettres postées en septembre-octobre 1943. A la fin du mois de novembre 1943, il se trouve à Brauns­berg (Gr.-Ers.-Btl. 24 IG Marschkp. 1), puis à König­sberg et utilise la FPN 27760 (13e compa­gnie du Grena­dier-Regi­ment 43). Sa dernière FPN 23650 B (fin 1943) indique qu’il faisait partie de la 1ère compa­gnie du 43e Grena­dier-Regi­ment au moment de son décès.

Fiche de la Région Alsace :

Nom BRONNER
Date de décès12/03/1944
  • CAEN – Fichier des Incor­po­rés De Force (IDF) « Morts Pour La France » (BAVCC-Caen) – version de 2005
  • CAEN3 – Fichier des Incor­po­rés De Force (IDF) « Morts Pour La France » (BAVCC-Caen) – version de 2007
  • REP-1946 – Registre des non-rentrés en 1946


Docu­ments trans­mis par Claude Herold qui relève que Roger Bron­ner – mort d’un Hals­durch­schuss – n’est pas réper­to­rié au VDK.

 

 

 

 

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