Alfred Schaff (* Schorbach, Moselle, 30.8.1922), ajusteur SNCF (Reichsbahn). Résidait à Basse-Yutz en Moselle lorsqu’il a été incorporé de force au RAD du 16.2 au 10.5.1943 dans l’Abteilung 13/211 à Ubach-Palenberg (Nordrhein-Westphalen). Le 16.5.1943, il est incorporé à Thionville (Diedenhofen) dans la Stammkompanie du 185e Grenadier-Ersatzbataillon (Zwickau, Saxe). Le 6.6.1943, il arrive à Drissa en Biélorussie (province de Vitebsk). Le 12.11.1943, appartenant à la 129e Pionier-Kompanie. Blessé par un éclat d’obus à Bybichka (au nord de Vitebsk), il est hospitalisé à l’hôpital de campagne de Barawucha (Kriegslazarett 2/684) du 20.12.1943 au 14.1.1944. Il s’évade le 27.6.1944 près du village de Krasnitza (Biélorussie) ; il est capturé le soir même par l’Armée rouge ; le 28.6, un officier de l’Armée rouge lui délivre une attestation d’engagement dans l’armée de De Gaulle. Il connaît la captivité à Vitebsk, puis S’as’stroj (lac Ladoga) du 13.10 au 21.12.1944, puis Tambow (27.12.1944 au 11.9.1945). Son dossier personnel est rempli à Tambow en janvier 1945. Il est titulaire de la carte de Réfractaire.
Anne Schaff, soeur d’Alfred Schaff, est née à Schorbach le 1.6.1925. Résidant à Basse-Yutz au moment de son incorporation forcée, elle est employée de bureau (Handwertsinnungskasse) à Thionville (Diedenhofen). Elle effecture son RAD à Leipzig (Saxe) à compter du 1.4.1943, puis le KHD à l’Erla-Maschinenwerk GmbH de Leipzig le 1.11.1943 (voir en PJ). Elle retrouve ses foyers le 16.5.1944.
Thérèse Harrer, épouse Alfred Schaff, est née à Basse-Yutz le 8.4.1924. Elle est incorporée de force au RAD le 8.11.1942 au Lager 8/111 à Ober Oster (Odenwald), puis au KHD à Darmstadt (Hesse) du 30.3 au 26.10.1943.
Renseignements fournis par Annie, Thérèse et Alfred Schaff.