D’après la base VDK, où il apparaît deux fois: *Hieronymus Schmeitzky Geburtsdatum: 20.02.1917 Geburtsort: – Todes-/Vermisstendatum: Datum unbekannt Todes-/Vermisstenort: Raum Shitomir/Zhitomir Dienstgrad: – Nach den uns vorliegenden Informationen ist Hieronymus Schmeitzky seit vermisst. Bitte beachten Sie, dass auf einigen Friedhöfen (Kriegsgräberstätte Kyjiw, 20 Kilometer südwestlich von Kyjiw, Ukraine) nicht die aktuelle Version ausliegt, somit kann der Name Ihres Angehörigen darin evtl. noch nicht verzeichnet sein. Falls Hieronymus Schmeitzky mit Ihnen verwandt ist, und Sie von uns über Sachstandsänderungen informiert werden möchten, füllen Sie bitte das folgende Formular aus.
*Jerome Schmeitzky Geburtsdatum: 1917 Geburtsort: – Todes-/Vermisstendatum: 01.04.1944 Todes-/Vermisstenort: Kriegsgefangenlager Syrez im Raum Kiew Dienstgrad: – Jerome Schmeitzky wurde noch nicht auf einen vom Volksbund errichteten Soldatenfriedhof überführt. Nach den uns vorliegenden Informationen befindet sich sein Grab derzeit noch an folgendem Ort: Kyjiw – KGF – Ukraine
D’après Mémoire des Hommes: SCHMEITZKY Jérôme Né le 20/2/1917 à Weyersheim (67 – Bas-Rhin, France) Mort pour la France de maladie (dysenterie) en fin mars 1944 dans le camp soviétique pour prisonniers de guerre allemands de Syrez, près de Kiew/Kiev/Kiiw (Ukraine). Sa fiche DRK l’indique porté disparu dans le secteur de Shitomir/Zhitomir en Ukraine. Le secteur postal FPN 32025 C mentionné sur sa fiche DRK correspond à la 10. Kompanie du III. Bataillon du Grenadier-Regiment 309 de la 208. Infanterie-Division. De Karachev/Karatchev, ville russe située 45km à l’est de Briansk, 80km à l’ouest d’Orel/Oryol et 338km au sud-ouest de Moscou, la 208. Infanterie-Division sans l’Artillerie-Regiment 208 est embarquée par voie ferrée vers la zone d’opérations de la 2. Armee et débarquée à Lokot pour marcher jusqu’à Susemka près de Sievsk. La mission de la 208. Infanterie-Division est de protéger l’extension de la ligne Nerussa et de pacifier le triangle Susemka – Negino – Nerussa. L’état-major divisionnaire est également déployé comme état-major de commandement pour une opération de contre-guérilla. Le 19 août 1943, la 208. Infanterie-Division est embarquée par voie ferrée vers la zone d’opérations du groupe d’armées Sud ou Heeresgruppe Süd, avec pour destination Tetkino, où la 208. Infanterie-Division est subordonnée à la 4. Panzer-Armee. La 208. Infanterie-Division est rapidement déployée pour relever la 88. Infanterie-Division dans le secteur de Komarovka – Kondratyevka à l’est de Belopolye. Mais la 208. Infanterie-Division ne reste pas longtemps dans ce secteur, car quelques jours plus tard, la 208. Infanterie-Division rejoint la 4. Panzer-Armee en retraite vers le fleuve Dniepr. Lors de cette retraite, la 208. Infanterie-Division passe par Belopolje jusqu’au sud-est de Konotop. De là, la 208. Infanterie-Division continue vers le nord-ouest de Romny et plus au nord au-delà de Priluki. Cette retraite s’effectue principalement de nuit afin de rester en position pendant la journée et de contenir l’avancée soviétique, pas un jour ne passant sans que les soviétiques ne tentent de perturber les mouvements de repli, donnant lieu à de violents combats, au cours desquels les soviétiques percent fréquemment les lignes tenues par la 208. Infanterie-Division. Cependant, ces percées sont endiguées en utilisant les dernières réserves disponibles. Le 22 septembre 1943, la 208. Infanterie-Division traverse le fleuve Dniepr à Kiew/Kiev et s’installe immédiatement au nord de Kiev près de Dymer, située entre Kasatovichi et Lyutesh; l’état-major de la 208. Infanterie-Division est installé à Litvinovka. Presque chaque nuit, les soviétiques tentent de prendre pied dans le secteur de la 208. Infanterie-Division sur la rive ouest du Dniepr en déployant généralement des troupes d’assaut prêtes au combat de l’autre côté du fleuve afin d’y établir une tête de pont; des contre-attaques rapides sont nécessaires pour l’empêcher d’établir des têtes de pont. Ces combats nocturnes se soldent par de lourdes pertes pour les deux camps et l’établissement d’une tête de pont soviétique près de Lyutesh. La 208. Infanterie-Division, incapable de l’éliminer, reçoit l’ordre de la boucler. Le 3 novembre 1943 démarre la grande offensive soviétique sur le Dniepr. Dans le secteur de la 208. Infanterie-Division, les soviétiques lancent des attaques depuis la tête de pont de Lyutezh. A nouveau lourdement touchée, la 208. Infanterie-Division est rapidement contrainte de se retirer des positions défensives aménagées sur le fleuve Dniepr. Repoussée vers le nord, la 208. Infanterie-Division perd le contact avec les divisions voisines. Livrée à elle-même, avec les soviétiques la talonnant sur ses flancs et ses arrières, la 208. Infanterie-Division se fraye un chemin jusqu’à Sdvish. Cependant, le pont sur le fleuve ayant été prématurément détruit, la 208. Infanterie-Division doit installer une tête de pont près de Pilipovichi pour contenir l’avancée soviétique jusqu’à la mise en place d’un bac à radeaux par le Pionier-Bataillon 208, permettant de faire franchir les armes lourdes de la 208. Infanterie-Division. La tête de pont n’est reprise que le 4 novembre 1943 et la 208. Infanterie-Division peut prendre position entre Novaya Greblya et Borodyanka, l’état-major divisionnaire s’installant à Druzhnya. Entre-temps, les troupes soviétiques franchissent la Drushnya et harcèlent la 208. Infanterie-Division du nord au sud, la forçant à se replier plus à l’ouest. Via Kodra et Krinitsky, la 208. Infanterie-Division atteint la rivière Teterev près de Visevichi au nord de Radomyshl, où la 208. Infanterie-Division franchit également la rivière Teterev. Derrière la Teterev, la 208. Infanterie-Division marche vers Sanki dans la région d’Anapol-Vydibor. Au même moment, les troupes soviétiques font leur entrée et prennent Shitomir/Zhitomir/Jitomir. La 208. Infanterie-Division est donc contrainte de progresser encore plus à l’ouest, tournant vers le sud derrière Shitomir/Zhitomir/Jitomir et rejoignant les lignes allemandes. Ce n’est que le 14 novembre 1943 que la 208. Infanterie-Division rencontre à nouveau des troupes allemandes sur la route Jitomir – Zvizhenskyi. La 208. Infanterie-Division se rassemble à Novy Zavod au sud de la route Jitomir – Zvizhenskyi. Bien qu’épuisée par les combats et les marches précédentes, la 208. Infanterie-Division déploie immédiatement un groupe régimentaire ou Regimentsgruppe renforcé. Le Grenadier-Regiment 338 et l’Artillerie-Regiment 208 sont chargés de bloquer la route Chitomir-Zviahel près du village de Mariewka, empêchant ainsi l’avancée des troupes soviétiques vers Zviahel. Le 15 novembre 1943, la 208. Infanterie-Division au complet est déployée pour cette mission. Les troupes se retranchent au nord et au sud de la route, tout en se tenant prêtes à avancer vers Shitomir/Chitomir/Jitomir. L’état-major divisionnaire est établi à Korzhevka. Suite aux attaques allemandes au sud-ouest de Kiev, les soviétiques commencent à se replier dans les environs de Shitomir/Jitomir, risquant d’être coupé de ses communications arrières. Ce repli ne passe naturellement pas inaperçu et la 208. Infanterie-Division reçoit l’ordre de se rapprocher de Shitomir/Jitomir. Le Grenadier-Regiment 338 reçoit pour mission d’avancer sur Berezovka et l’état-major divisionnaire est également déplacé à Novy Zavod plus près de l’aérodrome de Shitomir/Jitomir. Au petit matin du 17 novembre 1943, la 208. Infanterie-Division est informée par le XIII. Armee-Korps que les soviétiques se retirent rapidement de Shitomir/Jitomir vers le nord et le nord-est. La 208. Infanterie-Division reçoit alors l’ordre d’avancer rapidement via Vilsk et Vychpol vers Goliyevka, sans tenir compte des menaces de flanc, afin de bloquer la route reliant Jitomir à Korosten. Au début de l’offensive, le Kavallerie-Regiment Süd est renforce la 208. Infanterie-Division. Le 18 novembre 1943, le Grenadier-Regiment 338 occupe le village de Goliyevka et repousse peu après la première attaque soviétique en provenance de Zhitomir/Jitomir. Le Kavallerie-Regiment Süd doit progresser d’Ivaniff via Verbolosy et Sorokiff vers Pishchanka, afin de bloquer la route et de sécuriser simultanément le Grenadier-Regiment 338 au nord. Cependant, même au village de Verbolosy, les troupes soviétiques sur place opposent une défense acharnée et le Kavallerie-Regiment Süd est contraint de se replier sur sa position initiale. Le 19 novembre 1943 en milieu de matinée, le Kavallerie-Regiment Süd parvient à occuper Verbolosy, Sorokiff, Pishchanka et Trokovichi et à établir un front nord. Les troupes soviétiques sont ainsi encerclées à Shitomir/Jitomir et dans ses environs. Les soviétiques, dont les formations sont désorganisées et l’anéantissement imminent, tentent désespérément de percer à travers les zones boisées et les terrains découverts. Des réserves mobiles sont déployées pour empêcher les soviétiques de fuir. Tout en maintenant la sécurité autour de Zhitomir/Jitomir, la 208. Infanterie-Division poursuit sa route vers le nord en direction de Tchernyakhoff. Après avoir atteint la ligne Bilshaya Gorbasha – Malaya Gorbasha – Divochki, la 208. Infanterie-Division s’installe en défensive. L’ordre du 22 novembre 1943 stipule que la 208. Infanterie-Division doit capturer Tchernyakhoff/Tschernjachiw et progresser vers Vydibor. Après un barrage d’artillerie préparatoire, le Grenadier-Regiment 337 avance par le nord-est, le Grenadier-Regiment 338 par l’est et le Kavallerie-Regiment Süd par l’ouest avec pour objectif Tchernyakhoff/Tschernjachiw. Après de brefs combats en zone urbaine, Tchernyakhoff/Tschernjachiw est pris. Le commandant du Kavallerie-Regiment Süd, l’Oberstleutnant Ludwig Ferdinand Prinz zu Sayn Wittgenstein Berleburg est tué lors de cette attaque le 22 novembre 1943. Après une brève réorganisation des troupes, le Grenadier-Regiment 337 poursuit sa route sur l’axe Tchernyakhoff/Tschernjachiw – Vydibor pour occuper Styrty. L’attaque sur Styrty progresse lentement en raison de la forte résistance soviétique qui flanque sa propre attaque par des tirs d’artillerie et d’autres armes lourdes provenant de la région d’Andreyevka. Dans ces circonstances, le Grenadier-Regiment 337 interrompt l’attaque et se replie sur Tchernyakhoff/Tschernjachiw. Le 23 novembre 1943, la 208. Infanterie-Division s’installe en défensive et occupe une ligne reliant Osniki – Divotchki – Tchernyakhoff/Tschernjachiw. Le 24 novembre 1943 à l’aube, les soviétiques lancent une attaque surprise sur Divochki du volume d’un bataillon sans préparation de tir, puis attaquent Tchernyakhoff/Tschernjachiw avec plusieurs bataillons supplémentaires. Après de violents combats, les deux villes sont perdues. Si la percée de Divochki est dégagée au cours de la journée et les anciennes positions réoccupées, plusieurs contre-attaques à Tchernyakhoff/Tschernjachiw, notamment avec l’appui de chars, échouent face à une résistance soviétique acharnée. Afin d’éviter de nouvelles pertes, la reprise de Tchernyakhoff/Tschernjachiw est temporairement abandonnée et la 208. Infanterie-Division établit une nouvelle ligne de défense au sud de la ville. La 208. Infanterie-Division reste sur cette ligne jusqu’au début décembre 1943 ; Les jours suivants sont rythmés des tirs d’artillerie de harcèlement des deux côtés, ainsi que par des opérations de reconnaissance et d’assaut. La 4. Panzer-Armee ne lance aucune offensive dans ce secteur avant le 6 décembre 1943. La 208. Infanterie-Division reçoit l’ordre de reprendre la ville de Chernyakhoff/Tchernyakhoff/Tschernjachiw. Après de violents combats en zone urbaine, la 208. Infanterie-Division réussit à chasser les soviétiques de Chernyakhov/Tchernyakhoff/Tschernjachiw. La 208. Infanterie-Division se retranche dans Chernyakhov/Tchernyakhoff/Tschernjachiw pendant la nuit, se préparant à poursuivre son avancée le lendemain. Divisée en deux groupes, la 208. Infanterie-Division marche vers Malin et atteint la région de Potiyevka – Gorodichtche dans la soirée. Le 8 décembre 1943, la 208. Infanterie-Division atteint la rivière Zdrivlia entre Goren et Yelevka. Le 9 décembre 1943, la 208. Infanterie-Division doit traverser la Zdrivlja pour atteindre Ostroff et établir une tête de pont sur l’Irsha. Cependant, la résistance soviétique est si acharnée que la 208. Infanterie-Division ne peut établir qu’une petite tête de pont sur la Zdrivlja. La tête de pont doit repousser plusieurs contre-attaques soviétiques appuyée par des chars. Dans la nuit du 10 décembre 1943, malgré un feu soviétique nourri, le Pionier-Bataillon 208 achève la mise en place d’un franchissement sur la Zdrivlja et le Grenadier-Regiment 337 commence immédiatement à transporter des armes lourdes d’infanterie afin de créer les conditions nécessaires à l’extension de la tête de pont lors de l’attaque sur Ostroff. Après un feu d’artillerie nourri pilonnant les positions soviétiques, les grenadiers lancent une attaque depuis la tête de pont. À peine sortis de leur abri, ils sont confrontés à un feu défensif soviétique nourri. Les hommes du Grenadier-Regiment 337 pénètrent dans Zdrivlja 18, mais les troupes soviétiques lancent immédiatement une contre-attaque et forcent le Grenadier-Regiment 337 à retourner sur sa position de départ. Dès lors, le Grenadier-Regiment 337 doit repousser plusieurs attaques très violentes. Les soviétiques soutenus par des chars attaquent constamment la tête de pont et les pertes du Grenadier-Regiment 337 continuent de s’alourdir. La tête de pont risquant d’être détruite, les dernières forces et derniers efforts du Grenadier-Regiment 337 parviennent à endiguer les soviétiques. Dans la nuit du 11 décembre 1943, la 208. Infanterie-Division se regroupe et déplace le Grenadier-Regiment 338 vers l’aile droite. À Bukach, le Grenadier-Regiment 338 traverse la Zdrivlja et traverse les forêts denses en direction de la tête de pont. Le Grenadier-Regiment 338 a pour voisin de droite la 7. Panzer-Division, située directement au sud de Malin. La mission du 12 décembre 1943 consiste à relancer l’attaque du Grenadier-Regiment 337 depuis la tête de pont d’Ostroff, tandis que le Grenadier-Regiment 338 attaque simultanément depuis la région de Bukach le long de la rive nord de la Sdriwlja en direction de la tête de pont. Cependant, avant que le Grenadier-Regiment 338 ne lance son attaque, les soviétiques ouvrent un feu d’artillerie nourri sur les positions du Grenadier-Regiment 338 et attaque simultanément sa jonction avec la 7. Panzer-Division blindée depuis Malin. Les puissantes forces d’infanterie et de chars soviétiques parviennent à pénétrer les lignes de défense allemandes. Un peu plus tard, les soviétiques attaquent également depuis la zone de Sdriwlja 18, perçant également les positions du Grenadier-Regiment 338; les bataillons du Grenadier-Regiment 338 se retranchent et repoussent chaque attaque tout au long de la journée, les deux côtés subissant de lourdes pertes. Le soir, les bataillons du Grenadier-Regiment 338 emportant avec eux leurs blessés et tués, se frayent un chemin jusqu’à la rive sud de la Zdrivlja et y forment une nouvelle ligne défensive. Le Grenadier-Regiment 337 ne connait pas plus de succès ce jour-là. Là encore, une nouvelle avancée depuis la tête de pont sur Ostroff échoue face à la résistance des troupes soviétiques. L’attaque du Grenadier-Regiment 337 est immédiatement suivie de violentes contre-attaques soviétiques. Afin d’épargner à la division de nouvelles pertes sur cette tête de pont, la 208. Infanterie-Division est autorisée à l’évacuer. La 208. Infanterie-Division se retrouve ainsi au complet sur la rive sud de la Zdrivlja et y établit une position défensive. Le soir du 26 décembre 1943, la 208. Infanterie-Division est informée d’un possible retrait de la ligne de front. D’après les reconnaissances, les soviétiques ont formé une ligne défensive dans la zone d’opérations du IX. Armee-Korps. D’importantes forces d’infanterie et de chars s’enfoncent profondément dans la brèche existant sur le flanc gauche ouvert du III. Armee-Korps, laissant présager une tentative d’encerclement. Le repli commence dans la nuit même du 26 décembre 1943 et deux jours plus tard, la 208. Infanterie-Division est de retour dans la région de Chernyakhov/Tchernyakhoff/Tschernjachiw. Dans l’obscurité la plus totale, 20 à 30 chars soviétiques accompagnés par de l’infanterie réussissent à pénétrer dans le secteur de l’état-major du Grenadier-Regiment 337 sans se faire repérer et à pénétrer dans Chernyakhov/Tchernyakhoff/Tschernjachiw. Le Grenadier-Regiment 337 tente immédiatement d’engager les chars avec des unités spécialisées dans la destruction de chars, mais l’infanterie soviétique portée par les chars empêche toute approche. Au même moment, le Grenadier-Regiment 338 est également attaqué par d’importantes forces blindées, contourné des deux côtés et chassé de ses positions. Percé à plusieurs reprises par les chars ennemis et débordé sur ses flancs, l’entièreté du front tenu par la 208. Infanterie-Division risque d’être englouti. Face à cette situation intenable, la 208. Infanterie-Division reçoit l’ordre de décrocher et de s’éloigner davantage des soviétiques. Le 30 décembre 1943 est à nouveau marqué par de violents combats défensifs. Au matin, une puissante attaque de chars déstabilise la zone du Grenadier-Regiment 338 dont les survivants refluent en masse. Seul le commandant de 208. Infanterie-Division, le Generalmajor Hans Piekenbrock (1893-1959) parvient à intercepter les hommes et à rétablir une nouvelle ligne de défense près des positions de tir de l’Artillerie-Regiment 208. Un peu plus tard, le Grenadier-Regiment 337 est également attaqué par une force importante d’infanterie et de chars soviétique. Le Grenadier-Regiment 337 repousse l’attaque en détruisant sept chars à courte distance, mais un groupe soviétique franchit par la limite de fuseau entre les 208. Infanterie-Division et 340. Infanterie-Division menaçant son flanc droit. Cette percée à la jonction avec sa division voisine de droite laisse la 208. Infanterie-Division sans contact ni à gauche ni à droite. De plus, les soviétiques réussissent à percer entre les deux régiments avec 50 chars, ouvrant une brèche de 5km dans le secteur de la 208. Infanterie-Division. Face à cette situation menaçante, le commandant de la 208. Infanterie-Division décide de reculer davantage la ligne de front afin d’éviter une destruction complète de la 208. Infanterie-Division. Pendant ce temps, la situation dans tout le secteur du corps d’armée continue de se dégrader, menaçant d’encerclement toutes les divisions situées dans la région de Zhitmir/Jitomir. Un message radio du corps d’armée ordonne un nouveau repli immédiat. Le 1er janvier 1944, la 208. Infanterie-Division atteint la zone d’opérations au nord de Sergeyevka, où de nombreuses attaques soviétiques de bataillons et de régiments appuyés de chars sont à nouveau repoussées. À ce stade, la 208. Infanterie-Division ne compte plus que 300 hommes. De nouveaux combats de retraite conduisent la 208. Infanterie-Division dans la région de Berditchev, où elle est retirée du front à partir du 6 janvier 1944. La 208. Infanterie-Division se rassemble à Oulanov, puis se rend dans la région de Khmelnik pour se ravitailler et être régénérée. L’effectif de la 208. Infanterie-Division est rapidement porté à 4.000 hommes grâce à l’apport de renforts, ce qui lui permet, le 2 février 1944, d’être déployée pour relever la 1. Panzer-Division dans la zone d’opérations situées au sud-ouest de Berditchev; l’état-major divisionnaire est établi près de Kustovytsy. Les renforts qui arrivent, au grand regret du commandant de division, sont pour la plupart très jeunes et inexpérimentés. L’inexpérience des hommes est particulièrement évidente : les troupes d’assaut et de reconnaissance soviétiques parviennent à plusieurs reprises à pénétrer dans les tranchées et à y faire des prisonniers; rien qu’en février 1944, 27 hommes sont ainsi capturés par les soviétiques. Début mars 1944, la 208. Infanterie-Division reçoit l’ordre de transférer le Grenadier-Regiment 337 et l’Artillerie-Regiment 208 au IX. Armee-Korps. À partir du 6 mars 1944, le Grenadier-Regiment 76 et l’Artillerie-Regiment 20 sont rattachés à la 208. Infanterie-Division. Dans la nuit du 7 au 8 mars 1944 commence le retrait progressif de la région de Berdichev. Pour ce faire, la 208. Infanterie-Division doit manœuvrer de nuit afin d’être prête à se défendre le jour et à repousser l’avancée soviétique. Le 9 mars 1944, la 208. Infanterie-Division atteint le fleuve Boug au nord de Vinnitsa. Au cours des jours suivants, la 208. Infanterie-Division connaît dans ce secteur une défense extrêmement intense et des combats particulièrement acharnés à Yanoff, Gushchintsy et Shuravnoye. Le 16 mars 1944, la 208. Infanterie-Division pénètre dans le secteur de Sgar situé à quelques kilomètres au nord-ouest de Vinnitsa entre Miszyakiv et Maidan Goloskivski. De là, la 208. Infanterie-Division poursuit son combat pour rejoindre la région de Bar. Là, la 208. Infanterie-Division, rattachée à la 1. Panzer-Armee, est encerclée dans la poche de Kamenz-Podolsk également appelée « Poche de Hube ». La 208. Infanterie-Division occupe un secteur est de la Poche avec pour mission de couvrir les arrières de la 1. Panzer-Armee lors de sa percée vers l’ouest; des jours de combats défensifs acharnés et de marches ardues sur des routes boueuses suivent pour la 208. Infanterie-Division, qui bat en retraite par étapes, devant à plusieurs reprises contenir à l’arrière-garde l’avancée rapide des soviétiques. Parfois, la nouvelle ligne défensive doit même être franchie, comme à Orynin au nord-ouest de Kamenz-Podolsk. Les troupes soviétiques débordent la 208. Infanterie-Division et bloquent sa route vers la rivière Zbrucz. Ce n’est qu’après de violents combats que la 208. Infanterie-Division parvient à percer les lignes soviétiques et à franchir la rivière Zbrucz entre Skala et Puklaki le 2 avril 1944. Une nouvelle ligne défensive est immédiatement établie sur la rive ouest afin d’empêcher les troupes soviétiques de franchir rapidement. Les tentatives soviétiques de franchir la rivière Zbrucz à Podfilipie, Berezanka et Skala sont repoussées, mais les soviétiques réussissent à franchir la rivière au nord et au sud de la 208. Infanterie-Division, menaçant ses flancs et ses arrières et créant une situation périlleuse pour la 208. Infanterie-Division. Le 3 avril 1944 est marqué par de violents combats, au cours desquels les soviétiques parviennent finalement à franchir la rivière en trois points près de Puklaki et augmentent sa pression à Skala et Niwra, engageant la 208. Infanterie-Division dans des combats au nord, à l’est et au sud. Dans la nuit du 4 au 5 avril 1944, la 208. Infanterie-Division se replie jusqu’au secteur défensif suivant sous une forte pression soviétique; ce secteur n’est pas tenu longtemps et la 208. Infanterie-Division occupe la position défensive de Seret le 7 avril 1944. En atteignant la rivière Strypa au sud de Buczac, la 208. Infanterie-Division rejoint le nouveau front allemand. La 208. Infanterie-Division établit alors une nouvelle position défensive entre Trybuchowce et Brovary sur la rive est de la rivière Strypa.
D’après la base VDK, où il apparaît deux fois:
*Hieronymus Schmeitzky
Geburtsdatum: 20.02.1917
Geburtsort: –
Todes-/Vermisstendatum: Datum unbekannt
Todes-/Vermisstenort: Raum Shitomir/Zhitomir
Dienstgrad: –
Nach den uns vorliegenden Informationen ist Hieronymus Schmeitzky seit vermisst. Bitte beachten Sie, dass auf einigen Friedhöfen (Kriegsgräberstätte Kyjiw, 20 Kilometer südwestlich von Kyjiw, Ukraine) nicht die aktuelle Version ausliegt, somit kann der Name Ihres Angehörigen darin evtl. noch nicht verzeichnet sein. Falls Hieronymus Schmeitzky mit Ihnen verwandt ist, und Sie von uns über Sachstandsänderungen informiert werden möchten, füllen Sie bitte das folgende Formular aus.
*Jerome Schmeitzky
Geburtsdatum: 1917
Geburtsort: –
Todes-/Vermisstendatum: 01.04.1944
Todes-/Vermisstenort: Kriegsgefangenlager Syrez im Raum Kiew
Dienstgrad: –
Jerome Schmeitzky wurde noch nicht auf einen vom Volksbund errichteten Soldatenfriedhof überführt. Nach den uns vorliegenden Informationen befindet sich sein Grab derzeit noch an folgendem Ort: Kyjiw – KGF – Ukraine
D’après Mémoire des Hommes:
SCHMEITZKY Jérôme
Né le 20/2/1917 à Weyersheim (67 – Bas-Rhin, France)
Mort pour la France de maladie (dysenterie) en fin mars 1944 dans le camp soviétique pour prisonniers de guerre allemands de Syrez, près de Kiew/Kiev/Kiiw (Ukraine).
Sa fiche DRK l’indique porté disparu dans le secteur de Shitomir/Zhitomir en Ukraine.
Le secteur postal FPN 32025 C mentionné sur sa fiche DRK correspond à la 10. Kompanie du III. Bataillon du Grenadier-Regiment 309 de la 208. Infanterie-Division.
De Karachev/Karatchev, ville russe située 45km à l’est de Briansk, 80km à l’ouest d’Orel/Oryol et 338km au sud-ouest de Moscou, la 208. Infanterie-Division sans l’Artillerie-Regiment 208 est embarquée par voie ferrée vers la zone d’opérations de la 2. Armee et débarquée à Lokot pour marcher jusqu’à Susemka près de Sievsk. La mission de la 208. Infanterie-Division est de protéger l’extension de la ligne Nerussa et de pacifier le triangle Susemka – Negino – Nerussa. L’état-major divisionnaire est également déployé comme état-major de commandement pour une opération de contre-guérilla.
Le 19 août 1943, la 208. Infanterie-Division est embarquée par voie ferrée vers la zone d’opérations du groupe d’armées Sud ou Heeresgruppe Süd, avec pour destination Tetkino, où la 208. Infanterie-Division est subordonnée à la 4. Panzer-Armee. La 208. Infanterie-Division est rapidement déployée pour relever la 88. Infanterie-Division dans le secteur de Komarovka – Kondratyevka à l’est de Belopolye. Mais la 208. Infanterie-Division ne reste pas longtemps dans ce secteur, car quelques jours plus tard, la 208. Infanterie-Division rejoint la 4. Panzer-Armee en retraite vers le fleuve Dniepr. Lors de cette retraite, la 208. Infanterie-Division passe par Belopolje jusqu’au sud-est de Konotop. De là, la 208. Infanterie-Division continue vers le nord-ouest de Romny et plus au nord au-delà de Priluki.
Cette retraite s’effectue principalement de nuit afin de rester en position pendant la journée et de contenir l’avancée soviétique, pas un jour ne passant sans que les soviétiques ne tentent de perturber les mouvements de repli, donnant lieu à de violents combats, au cours desquels les soviétiques percent fréquemment les lignes tenues par la 208. Infanterie-Division. Cependant, ces percées sont endiguées en utilisant les dernières réserves disponibles.
Le 22 septembre 1943, la 208. Infanterie-Division traverse le fleuve Dniepr à Kiew/Kiev et s’installe immédiatement au nord de Kiev près de Dymer, située entre Kasatovichi et Lyutesh; l’état-major de la 208. Infanterie-Division est installé à Litvinovka.
Presque chaque nuit, les soviétiques tentent de prendre pied dans le secteur de la 208. Infanterie-Division sur la rive ouest du Dniepr en déployant généralement des troupes d’assaut prêtes au combat de l’autre côté du fleuve afin d’y établir une tête de pont; des contre-attaques rapides sont nécessaires pour l’empêcher d’établir des têtes de pont. Ces combats nocturnes se soldent par de lourdes pertes pour les deux camps et l’établissement d’une tête de pont soviétique près de Lyutesh.
La 208. Infanterie-Division, incapable de l’éliminer, reçoit l’ordre de la boucler.
Le 3 novembre 1943 démarre la grande offensive soviétique sur le Dniepr.
Dans le secteur de la 208. Infanterie-Division, les soviétiques lancent des attaques depuis la tête de pont de Lyutezh.
A nouveau lourdement touchée, la 208. Infanterie-Division est rapidement contrainte de se retirer des positions défensives aménagées sur le fleuve Dniepr. Repoussée vers le nord, la 208. Infanterie-Division perd le contact avec les divisions voisines. Livrée à elle-même, avec les soviétiques la talonnant sur ses flancs et ses arrières, la 208. Infanterie-Division se fraye un chemin jusqu’à Sdvish. Cependant, le pont sur le fleuve ayant été prématurément détruit, la 208. Infanterie-Division doit installer une tête de pont près de Pilipovichi pour contenir l’avancée soviétique jusqu’à la mise en place d’un bac à radeaux par le Pionier-Bataillon 208, permettant de faire franchir les armes lourdes de la 208. Infanterie-Division.
La tête de pont n’est reprise que le 4 novembre 1943 et la 208. Infanterie-Division peut prendre position entre Novaya Greblya et Borodyanka, l’état-major divisionnaire s’installant à Druzhnya. Entre-temps, les troupes soviétiques franchissent la Drushnya et harcèlent la 208. Infanterie-Division du nord au sud, la forçant à se replier plus à l’ouest.
Via Kodra et Krinitsky, la 208. Infanterie-Division atteint la rivière Teterev près de Visevichi au nord de Radomyshl, où la 208. Infanterie-Division franchit également la rivière Teterev. Derrière la Teterev, la 208. Infanterie-Division marche vers Sanki dans la région d’Anapol-Vydibor. Au même moment, les troupes soviétiques font leur entrée et prennent Shitomir/Zhitomir/Jitomir.
La 208. Infanterie-Division est donc contrainte de progresser encore plus à l’ouest, tournant vers le sud derrière Shitomir/Zhitomir/Jitomir et rejoignant les lignes allemandes. Ce n’est que le 14 novembre 1943 que la 208. Infanterie-Division rencontre à nouveau des troupes allemandes sur la route Jitomir – Zvizhenskyi.
La 208. Infanterie-Division se rassemble à Novy Zavod au sud de la route Jitomir – Zvizhenskyi. Bien qu’épuisée par les combats et les marches précédentes, la 208. Infanterie-Division déploie immédiatement un groupe régimentaire ou Regimentsgruppe renforcé. Le Grenadier-Regiment 338 et l’Artillerie-Regiment 208 sont chargés de bloquer la route Chitomir-Zviahel près du village de Mariewka, empêchant ainsi l’avancée des troupes soviétiques vers Zviahel. Le 15 novembre 1943, la 208. Infanterie-Division au complet est déployée pour cette mission. Les troupes se retranchent au nord et au sud de la route, tout en se tenant prêtes à avancer vers Shitomir/Chitomir/Jitomir.
L’état-major divisionnaire est établi à Korzhevka. Suite aux attaques allemandes au sud-ouest de Kiev, les soviétiques commencent à se replier dans les environs de Shitomir/Jitomir, risquant d’être coupé de ses communications arrières. Ce repli ne passe naturellement pas inaperçu et la 208. Infanterie-Division reçoit l’ordre de se rapprocher de Shitomir/Jitomir. Le Grenadier-Regiment 338 reçoit pour mission d’avancer sur Berezovka et l’état-major divisionnaire est également déplacé à Novy Zavod plus près de l’aérodrome de Shitomir/Jitomir. Au petit matin du 17 novembre 1943, la 208. Infanterie-Division est informée par le XIII. Armee-Korps que les soviétiques se retirent rapidement de Shitomir/Jitomir vers le nord et le nord-est. La 208. Infanterie-Division reçoit alors l’ordre d’avancer rapidement via Vilsk et Vychpol vers Goliyevka, sans tenir compte des menaces de flanc, afin de bloquer la route reliant Jitomir à Korosten. Au début de l’offensive, le Kavallerie-Regiment Süd est renforce la 208. Infanterie-Division. Le 18 novembre 1943, le Grenadier-Regiment 338 occupe le village de Goliyevka et repousse peu après la première attaque soviétique en provenance de Zhitomir/Jitomir. Le Kavallerie-Regiment Süd doit progresser d’Ivaniff via Verbolosy et Sorokiff vers Pishchanka, afin de bloquer la route et de sécuriser simultanément le Grenadier-Regiment 338 au nord. Cependant, même au village de Verbolosy, les troupes soviétiques sur place opposent une défense acharnée et le Kavallerie-Regiment Süd est contraint de se replier sur sa position initiale. Le 19 novembre 1943 en milieu de matinée, le Kavallerie-Regiment Süd parvient à occuper Verbolosy, Sorokiff, Pishchanka et Trokovichi et à établir un front nord. Les troupes soviétiques sont ainsi encerclées à Shitomir/Jitomir et dans ses environs. Les soviétiques, dont les formations sont désorganisées et l’anéantissement imminent, tentent désespérément de percer à travers les zones boisées et les terrains découverts. Des réserves mobiles sont déployées pour empêcher les soviétiques de fuir. Tout en maintenant la sécurité autour de Zhitomir/Jitomir, la 208. Infanterie-Division poursuit sa route vers le nord en direction de Tchernyakhoff. Après avoir atteint la ligne Bilshaya Gorbasha – Malaya Gorbasha – Divochki, la 208. Infanterie-Division s’installe en défensive. L’ordre du 22 novembre 1943 stipule que la 208. Infanterie-Division doit capturer Tchernyakhoff/Tschernjachiw et progresser vers Vydibor. Après un barrage d’artillerie préparatoire, le Grenadier-Regiment 337 avance par le nord-est, le Grenadier-Regiment 338 par l’est et le Kavallerie-Regiment Süd par l’ouest avec pour objectif Tchernyakhoff/Tschernjachiw. Après de brefs combats en zone urbaine, Tchernyakhoff/Tschernjachiw est pris. Le commandant du Kavallerie-Regiment Süd, l’Oberstleutnant Ludwig Ferdinand Prinz zu Sayn Wittgenstein Berleburg est tué lors de cette attaque le 22 novembre 1943. Après une brève réorganisation des troupes, le Grenadier-Regiment 337 poursuit sa route sur l’axe Tchernyakhoff/Tschernjachiw – Vydibor pour occuper Styrty. L’attaque sur Styrty progresse lentement en raison de la forte résistance soviétique qui flanque sa propre attaque par des tirs d’artillerie et d’autres armes lourdes provenant de la région d’Andreyevka. Dans ces circonstances, le Grenadier-Regiment 337 interrompt l’attaque et se replie sur Tchernyakhoff/Tschernjachiw. Le 23 novembre 1943, la 208. Infanterie-Division s’installe en défensive et occupe une ligne reliant Osniki – Divotchki – Tchernyakhoff/Tschernjachiw. Le 24 novembre 1943 à l’aube, les soviétiques lancent une attaque surprise sur Divochki du volume d’un bataillon sans préparation de tir, puis attaquent Tchernyakhoff/Tschernjachiw avec plusieurs bataillons supplémentaires. Après de violents combats, les deux villes sont perdues. Si la percée de Divochki est dégagée au cours de la journée et les anciennes positions réoccupées, plusieurs contre-attaques à Tchernyakhoff/Tschernjachiw, notamment avec l’appui de chars, échouent face à une résistance soviétique acharnée. Afin d’éviter de nouvelles pertes, la reprise de Tchernyakhoff/Tschernjachiw est temporairement abandonnée et la 208. Infanterie-Division établit une nouvelle ligne de défense au sud de la ville. La 208. Infanterie-Division reste sur cette ligne jusqu’au début décembre 1943 ; Les jours suivants sont rythmés des tirs d’artillerie de harcèlement des deux côtés, ainsi que par des opérations de reconnaissance et d’assaut. La 4. Panzer-Armee ne lance aucune offensive dans ce secteur avant le 6 décembre 1943.
La 208. Infanterie-Division reçoit l’ordre de reprendre la ville de Chernyakhoff/Tchernyakhoff/Tschernjachiw. Après de violents combats en zone urbaine, la 208. Infanterie-Division réussit à chasser les soviétiques de Chernyakhov/Tchernyakhoff/Tschernjachiw. La 208. Infanterie-Division se retranche dans Chernyakhov/Tchernyakhoff/Tschernjachiw pendant la nuit, se préparant à poursuivre son avancée le lendemain. Divisée en deux groupes, la 208. Infanterie-Division marche vers Malin et atteint la région de Potiyevka – Gorodichtche dans la soirée. Le 8 décembre 1943, la 208. Infanterie-Division atteint la rivière Zdrivlia entre Goren et Yelevka. Le 9 décembre 1943, la 208. Infanterie-Division doit traverser la Zdrivlja pour atteindre Ostroff et établir une tête de pont sur l’Irsha. Cependant, la résistance soviétique est si acharnée que la 208. Infanterie-Division ne peut établir qu’une petite tête de pont sur la Zdrivlja. La tête de pont doit repousser plusieurs contre-attaques soviétiques appuyée par des chars. Dans la nuit du 10 décembre 1943, malgré un feu soviétique nourri, le Pionier-Bataillon 208 achève la mise en place d’un franchissement sur la Zdrivlja et le Grenadier-Regiment 337 commence immédiatement à transporter des armes lourdes d’infanterie afin de créer les conditions nécessaires à l’extension de la tête de pont lors de l’attaque sur Ostroff. Après un feu d’artillerie nourri pilonnant les positions soviétiques, les grenadiers lancent une attaque depuis la tête de pont. À peine sortis de leur abri, ils sont confrontés à un feu défensif soviétique nourri. Les hommes du Grenadier-Regiment 337 pénètrent dans Zdrivlja 18, mais les troupes soviétiques lancent immédiatement une contre-attaque et forcent le Grenadier-Regiment 337 à retourner sur sa position de départ. Dès lors, le Grenadier-Regiment 337 doit repousser plusieurs attaques très violentes. Les soviétiques soutenus par des chars attaquent constamment la tête de pont et les pertes du Grenadier-Regiment 337 continuent de s’alourdir. La tête de pont risquant d’être détruite, les dernières forces et derniers efforts du Grenadier-Regiment 337 parviennent à endiguer les soviétiques. Dans la nuit du 11 décembre 1943, la 208. Infanterie-Division se regroupe et déplace le Grenadier-Regiment 338 vers l’aile droite. À Bukach, le Grenadier-Regiment 338 traverse la Zdrivlja et traverse les forêts denses en direction de la tête de pont. Le Grenadier-Regiment 338 a pour voisin de droite la 7. Panzer-Division, située directement au sud de Malin. La mission du 12 décembre 1943 consiste à relancer l’attaque du Grenadier-Regiment 337 depuis la tête de pont d’Ostroff, tandis que le Grenadier-Regiment 338 attaque simultanément depuis la région de Bukach le long de la rive nord de la Sdriwlja en direction de la tête de pont. Cependant, avant que le Grenadier-Regiment 338 ne lance son attaque, les soviétiques ouvrent un feu d’artillerie nourri sur les positions du Grenadier-Regiment 338 et attaque simultanément sa jonction avec la 7. Panzer-Division blindée depuis Malin. Les puissantes forces d’infanterie et de chars soviétiques parviennent à pénétrer les lignes de défense allemandes. Un peu plus tard, les soviétiques attaquent également depuis la zone de Sdriwlja 18, perçant également les positions du Grenadier-Regiment 338; les bataillons du Grenadier-Regiment 338 se retranchent et repoussent chaque attaque tout au long de la journée, les deux côtés subissant de lourdes pertes. Le soir, les bataillons du Grenadier-Regiment 338 emportant avec eux leurs blessés et tués, se frayent un chemin jusqu’à la rive sud de la Zdrivlja et y forment une nouvelle ligne défensive. Le Grenadier-Regiment 337 ne connait pas plus de succès ce jour-là. Là encore, une nouvelle avancée depuis la tête de pont sur Ostroff échoue face à la résistance des troupes soviétiques. L’attaque du Grenadier-Regiment 337 est immédiatement suivie de violentes contre-attaques soviétiques. Afin d’épargner à la division de nouvelles pertes sur cette tête de pont, la 208. Infanterie-Division est autorisée à l’évacuer. La 208. Infanterie-Division se retrouve ainsi au complet sur la rive sud de la Zdrivlja et y établit une position défensive. Le soir du 26 décembre 1943, la 208. Infanterie-Division est informée d’un possible retrait de la ligne de front. D’après les reconnaissances, les soviétiques ont formé une ligne défensive dans la zone d’opérations du IX. Armee-Korps. D’importantes forces d’infanterie et de chars s’enfoncent profondément dans la brèche existant sur le flanc gauche ouvert du III. Armee-Korps, laissant présager une tentative d’encerclement. Le repli commence dans la nuit même du 26 décembre 1943 et deux jours plus tard, la 208. Infanterie-Division est de retour dans la région de Chernyakhov/Tchernyakhoff/Tschernjachiw. Dans l’obscurité la plus totale, 20 à 30 chars soviétiques accompagnés par de l’infanterie réussissent à pénétrer dans le secteur de l’état-major du Grenadier-Regiment 337 sans se faire repérer et à pénétrer dans Chernyakhov/Tchernyakhoff/Tschernjachiw. Le Grenadier-Regiment 337 tente immédiatement d’engager les chars avec des unités spécialisées dans la destruction de chars, mais l’infanterie soviétique portée par les chars empêche toute approche. Au même moment, le Grenadier-Regiment 338 est également attaqué par d’importantes forces blindées, contourné des deux côtés et chassé de ses positions. Percé à plusieurs reprises par les chars ennemis et débordé sur ses flancs, l’entièreté du front tenu par la 208. Infanterie-Division risque d’être englouti. Face à cette situation intenable, la 208. Infanterie-Division reçoit l’ordre de décrocher et de s’éloigner davantage des soviétiques. Le 30 décembre 1943 est à nouveau marqué par de violents combats défensifs. Au matin, une puissante attaque de chars déstabilise la zone du Grenadier-Regiment 338 dont les survivants refluent en masse. Seul le commandant de 208. Infanterie-Division, le Generalmajor Hans Piekenbrock (1893-1959) parvient à intercepter les hommes et à rétablir une nouvelle ligne de défense près des positions de tir de l’Artillerie-Regiment 208. Un peu plus tard, le Grenadier-Regiment 337 est également attaqué par une force importante d’infanterie et de chars soviétique. Le Grenadier-Regiment 337 repousse l’attaque en détruisant sept chars à courte distance, mais un groupe soviétique franchit par la limite de fuseau entre les 208. Infanterie-Division et 340. Infanterie-Division menaçant son flanc droit. Cette percée à la jonction avec sa division voisine de droite laisse la 208. Infanterie-Division sans contact ni à gauche ni à droite. De plus, les soviétiques réussissent à percer entre les deux régiments avec 50 chars, ouvrant une brèche de 5km dans le secteur de la 208. Infanterie-Division. Face à cette situation menaçante, le commandant de la 208. Infanterie-Division décide de reculer davantage la ligne de front afin d’éviter une destruction complète de la 208. Infanterie-Division. Pendant ce temps, la situation dans tout le secteur du corps d’armée continue de se dégrader, menaçant d’encerclement toutes les divisions situées dans la région de Zhitmir/Jitomir. Un message radio du corps d’armée ordonne un nouveau repli immédiat.
Le 1er janvier 1944, la 208. Infanterie-Division atteint la zone d’opérations au nord de Sergeyevka, où de nombreuses attaques soviétiques de bataillons et de régiments appuyés de chars sont à nouveau repoussées. À ce stade, la 208. Infanterie-Division ne compte plus que 300 hommes. De nouveaux combats de retraite conduisent la 208. Infanterie-Division dans la région de Berditchev, où elle est retirée du front à partir du 6 janvier 1944.
La 208. Infanterie-Division se rassemble à Oulanov, puis se rend dans la région de Khmelnik pour se ravitailler et être régénérée. L’effectif de la 208. Infanterie-Division est rapidement porté à 4.000 hommes grâce à l’apport de renforts, ce qui lui permet, le 2 février 1944, d’être déployée pour relever la 1. Panzer-Division dans la zone d’opérations situées au sud-ouest de Berditchev; l’état-major divisionnaire est établi près de Kustovytsy. Les renforts qui arrivent, au grand regret du commandant de division, sont pour la plupart très jeunes et inexpérimentés. L’inexpérience des hommes est particulièrement évidente : les troupes d’assaut et de reconnaissance soviétiques parviennent à plusieurs reprises à pénétrer dans les tranchées et à y faire des prisonniers; rien qu’en février 1944, 27 hommes sont ainsi capturés par les soviétiques.
Début mars 1944, la 208. Infanterie-Division reçoit l’ordre de transférer le Grenadier-Regiment 337 et l’Artillerie-Regiment 208 au IX. Armee-Korps.
À partir du 6 mars 1944, le Grenadier-Regiment 76 et l’Artillerie-Regiment 20 sont rattachés à la 208. Infanterie-Division. Dans la nuit du 7 au 8 mars 1944 commence le retrait progressif de la région de Berdichev. Pour ce faire, la 208. Infanterie-Division doit manœuvrer de nuit afin d’être prête à se défendre le jour et à repousser l’avancée soviétique. Le 9 mars 1944, la 208. Infanterie-Division atteint le fleuve Boug au nord de Vinnitsa. Au cours des jours suivants, la 208. Infanterie-Division connaît dans ce secteur une défense extrêmement intense et des combats particulièrement acharnés à Yanoff, Gushchintsy et Shuravnoye. Le 16 mars 1944, la 208. Infanterie-Division pénètre dans le secteur de Sgar situé à quelques kilomètres au nord-ouest de Vinnitsa entre Miszyakiv et Maidan Goloskivski. De là, la 208. Infanterie-Division poursuit son combat pour rejoindre la région de Bar.
Là, la 208. Infanterie-Division, rattachée à la 1. Panzer-Armee, est encerclée dans la poche de Kamenz-Podolsk également appelée « Poche de Hube ». La 208. Infanterie-Division occupe un secteur est de la Poche avec pour mission de couvrir les arrières de la 1. Panzer-Armee lors de sa percée vers l’ouest; des jours de combats défensifs acharnés et de marches ardues sur des routes boueuses suivent pour la 208. Infanterie-Division, qui bat en retraite par étapes, devant à plusieurs reprises contenir à l’arrière-garde l’avancée rapide des soviétiques. Parfois, la nouvelle ligne défensive doit même être franchie, comme à Orynin au nord-ouest de Kamenz-Podolsk. Les troupes soviétiques débordent la 208. Infanterie-Division et bloquent sa route vers la rivière Zbrucz. Ce n’est qu’après de violents combats que la 208. Infanterie-Division parvient à percer les lignes soviétiques et à franchir la rivière Zbrucz entre Skala et Puklaki le 2 avril 1944. Une nouvelle ligne défensive est immédiatement établie sur la rive ouest afin d’empêcher les troupes soviétiques de franchir rapidement. Les tentatives soviétiques de franchir la rivière Zbrucz à Podfilipie, Berezanka et Skala sont repoussées, mais les soviétiques réussissent à franchir la rivière au nord et au sud de la 208. Infanterie-Division, menaçant ses flancs et ses arrières et créant une situation périlleuse pour la 208. Infanterie-Division. Le 3 avril 1944 est marqué par de violents combats, au cours desquels les soviétiques parviennent finalement à franchir la rivière en trois points près de Puklaki et augmentent sa pression à Skala et Niwra, engageant la 208. Infanterie-Division dans des combats au nord, à l’est et au sud.
Dans la nuit du 4 au 5 avril 1944, la 208. Infanterie-Division se replie jusqu’au secteur défensif suivant sous une forte pression soviétique; ce secteur n’est pas tenu longtemps et la 208. Infanterie-Division occupe la position défensive de Seret le 7 avril 1944.
En atteignant la rivière Strypa au sud de Buczac, la 208. Infanterie-Division rejoint le nouveau front allemand. La 208. Infanterie-Division établit alors une nouvelle position défensive entre Trybuchowce et Brovary sur la rive est de la rivière Strypa.