SCHOTT Albert, de Schir­rhof­fen

Commentaire (1) Portraits d'incorporés de force/déportés militaires

 

1 Responses to SCHOTT Albert, de Schir­rhof­fen

  1. Kayser dit :

    Non trouvé dans la base VDK, pour Mémoire des Hommes:
    SCHOTT Albert Joseph
    Né le 13/5/1920 à Schirrhoffen (67 – Bas-Rhin, France)
    Mort pour la France, tué le 7/5/1944 dans la région de Sébastopol, Crimée, Ukraine actuelle
    Numéro matricule: 984
    Instruit au sein de la Stammkompanie du Panzergrenadier-Ersatz-Bataillon 86 stationné à Ludwigsburg.
    Muté au Grenadier-Regiment 124 de la 72. Infanterie-Division : sans doute une erreur de transcription, cette division combat en Crimée uniquement en 1942 et dans l’ouest de l’Ukraine en mai 1944.
    Albert Joseph Schott appartenait sans doute à l’un des Grenadier-Regiment de la 50. Infanterie-Division: Grenadier-Regiment 121, Grenadier-Regiment 122 ou Grenadier-Regiment 123.
    À l’automne 1942, la 5. SS-Panzer-Division «Wiking» est relevée par la 50. Infanterie-Division au Terek dans le Caucase, où suivent de violents combats pour défendre les positions et, début 1943, des combats de retraite dans la tête de pont du Kuban/Kouban.
    Le 26 juin 1943, le Generalleutnant Friedrich Schmidt (1892-1943) commandant la 50. Infanterie-Division, y trouve la mort au nord de Kurchanskaya, comme beaucoup d’autres membres de la 50. Infanterie-Division. Il est le premier des quatre commandants de la 50. Infanterie-Division à tomber au combat. Après les combats prolongés dans les lagunes du secteur du Kouban, la 50. Infanterie-Division est transférée en Crimée par le détroit de Kertch. La 50. Infanterie-Division est alors déployée sur une grande partie de la péninsule de Kertch, près de Feodossia et sur l’isthme de Perekop.
    Fin octobre 1943, le Grenadier-Regiment 123 est embarqué par voie aérienne jusqu’au fleuve Dniepr et engagé sans ses armes lourdes ni ravitaillement contre les pointes d’attaque soviétiques en progression dans cette zone. En octobre 1943 également, le I. Bataillon du Grenadier-Regiment 121 est remplacé par le I. Bataillon du Grenadier-Regiment 759 et le II. Bataillon du Grenadier-Regiment 122 par le II. Bataillon du Grenadier-Regiment 583. La 50. Infanterie-Division stoppe la tentative soviétique de percer vers la Crimée à Perekop !
    En avril 1944, la 50. Infanterie-Division cède du terrain face à l’assaut soviétique sur le front nord de la Crimée et se replie progressivement vers Sébastopol. L’évacuation des unités allemandes et roumaines en Crimée commence trop tard, de sorte qu’une grande partie, soit environ 3.000 hommes de la 50. Infanterie-Division est capturée par les soviétiques entre le 12 et le 13 mai 1944.
    Début juin 1944, la 50. Infanterie-Division est réorganisée dans la région de Perleberg après avoir été anéantie près de Sebastopol en avril 1944 et avoir retraité par la Roumanie en mai 1944. Les régiments de grenadiers sont réorganisés à deux bataillons chacun, des remplaçants arrivent et les soldats blessés retournent dans leurs unités : les Kompanien d’Infanterie-Geschütz (IG) et de Panzerjäger sont insuffisamment équipées, les Abteilungen du nouvel Artillerie-Regiment 150 disposent de canons différents, la plupart en mauvais état, les quotas requis en matière d’équipement et de matériel ne sont pas atteints.
    Dès le 1er juillet 1944, la 50. Infanterie-Division est renvoyée au front pour être déployée dans la zone d’opérations de la 4. Armee. La 50. Infanterie-Division prend ensuite le chemin de la Prusse-Orientale, traversant la rivière Bobr.
    En août 1944, la 50. Infanterie-Division combat en Pologne au profit du VI. Armee-Korps de la 4. Armee dans le secteur ouest de Korycin, 16km au sud de Suchowola et 35km au nord de Bialystok.
    De septembre à octobre 1944, la 50. Infanterie-Division combat en Pologne au profit du VI. Armee-Korps de la 4. Armee dans le secteur est de Przechody 11km au nord-ouest de Goniądz et 15km au sud-est de Grajewo.
    En début novembre 1944, la 50. Infanterie-Division combat 85km plus au nord au profit du VI. Armee-Korps de la 4. Armee sous la forme de deux Kampfgruppen, pour l’un dans le secteur de Konikowo 4km au sud de Goldap/Gołdap et pour l’autre dans le secteur sud de Benkheim/Banie Mazurskie 20km à l’est d’Angerburg/Węgorzewo.
    La ville de Goldap/Gołdap située 120km au sud-est de Königsberg/Kaliningrad est ainsi reprise en partie grâce à l’action des Kampfgruppen de la 50. Infanterie-Division en début novembre 1944.
    Au 1er janvier 1945, la 50. Infanterie-Division combat dans le secteur sud de Konikowo 6km au sud de Goldap/Gołdap.
    La 50. Infanterie-Division stationne ensuite dans les environs de Gumbinnen/Goussev/Gusev 33km au nord de Goldap/Gołdap et 110km à l’est de Königsberg/Kaliningrad à la mi-janvier 1945.
    Dans les semaines suivantes, la 50. Infanterie-Division défend dans différents secteurs jusqu’à combattre dans la Poche de Heiligenbeil/Mamonovo, 45km au sud-ouest de Königsberg/Kaliningrad. Les engagements ultérieurs de la 50. Infanterie-Division se font alors sous la forme de groupes de combat ou Kampfgruppen.
    En février 1945, la 50. Infanterie-Division combat 7km au sud-ouest de Schönbruch/Shirokoye/Szczurkowo, 15km au sud-est de Preussisch Eylau/Bagrationovsk.
    En mars 1945, la 50. Infanterie-Division combat 8km au nord-ouest de Zinten/Kornevo, 30km au nord-ouest de Preussisch Eylau/Bagrationovsk et 20km au nord-est de Heiligenbeil/Mamonovo.
    Les pertes de la 50. Infanterie-Division s’élèvent à plus de 6100 tués au combat, environ 23000 blessés et plus de 4700 disparus.
    La 50. Infanterie-Division est écrasée en fin mars 1945 dans la poche de Heiligenbeil/Mamonovo, 45km au sud-ouest de Königsberg/Kaliningrad et ses derniers survivants capturés en avril 1945 par les soviétiques dans le Frische Nehrung 15km au sud-ouest de Pillau/Baltiïsk, 13km au nord-ouest de Heiligenbeil/Mamonovo et 40km à l’ouest de Königsberg/Kaliningrad.

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