Le « TAMBOW LIED » – Docu­ments aima­ble­ment trans­mis par Paul Nüss­lein

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Après la guerre, lors des bals popu­laires en Alsace-Moselle, l’or­chestre s’ar­rê­tait à minuit pour jouer le « Tambow Lied » et cela jusqu’à la fin des années 60.

J’ai trouvé les paroles. Si la musique ne varie guère, le texte est parfois légè­re­ment modi­fié.

Il existe plusieurs traduc­tions de ce chant popu­laire, qui sont très semblables les unes aux autres. En voici quatre :

I
Loin vers l’in­fini s’étendent
De grands prés maré­ca­geux
Et là-bas nul oiseau ne chante
Sur les arbres secs et creux

Refrain
Ô terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher, piocher.

II
Dans ce camp morne et sauvage
Entouré de murs de fer
Il nous semble vivre en cage
Au milieu d’un grand désert.

III
Bruit des pas et bruit des armes
Senti­nelles jours et nuits
Et du sang, et des cris, des larmes
La mort pour celui qui fuit.

IV
Mais un jour dans notre vie
Le prin­temps refleu­rira.
Liberté, liberté chérie
Je dirai : « Tu es à moi. »

Dernier refrain
Ô terre enfin libre
Où nous pour­rons revivre,
Aimer, aime

Voir aussi : https://www.youtube.com/watch?v=G7860Rf4aFA 

 

  • COMPLEMENT TRANSMIS PAR CLAUDE HEROLD :

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