Non trouvé dans la base VDK, pour Mémoire des Hommes: WILLMANN Alfred Albert Né le 23/5/1920 à Haguenau (67 – Bas-Rhin, France) Mort pour la France le 28/6/1944 à Bobruisk/Babruysk, Biélorussie Numéro matricule: 2152 Instruit au sein de la Stammkompanie du Panzergrenadier-Ersatz-Bataillon 101 stationné à Muté au sein de la Panzer-Divisions-Funk-Kompanie 92 de la 20. Panzer-Division. Le secteur postal FPN 16760 mentionné sur sa fiche DRK correspond à la 2. Kompanie du Panzer-Divisions-Nachrichten-Abteilung 92 de la 20. Panzer-Division. Après la fin de la première bataille défensive de Witebsk/Vitebsk en Biélorussie, la ligne de front s’étend le 18 janvier 1944 en un large arc de cercle autour de la ville : le secteur nord est tenu par le LIII. Armee-Korps, le secteur sud par le VI. Armee-Korps et la 20. Panzer-Division est positionnée au nord-ouest de la ville. Le 3 février 1944 débute la deuxième bataille défensive de Witebsk/Vitebsk et la 20. Panzer-Division est touchée par l’attaque soviétique au nord de Bondarevo. Le 12 février 1944, la 20. Panzer-Division regagne Staroïe Selo et la deuxième bataille défensive de Vitebsk prend fin le 17 février 1944. La 20. Panzer-Division est relevée par la 95. Infanterie-Division et embarquée par voie ferrée jusqu’à la rivière Drut/Druts. La 20. Panzer-Division est déployée sur les rives ouest de la Drut/Druts pour protéger la jonction entre la 9. Armee et la 4. Armee dans le secteur nord-ouest d’Oserane/Azyarany 47km au nord-est de Bobruisk/Babruysk et 20km au nord de Rogatschew. De violents combats défensifs se déroulent à cette jonction. Début mai 1944, la 20. Panzer-Division est retirée du front et relocalisée 50km au sud-est de Lublin en Pologne pour une régénération complète. Peu avant le début de l’offensive soviétique d’été du 22 juin 1944, la régénération de la 20. Panzer-Division est achevée, la division est embarquée par voie ferrée et débarquée dans le secteur nord-est de Bobruisk/Babruysk en Biélorussie. Après le début de l’offensive d’été du 22 juin 1944, la 20. Panzer-Division est déployée à la jonction entre la 9. Armee et la 4. Armee afin de contrer une percée soviétique imminente sur la route Moguilev-Bobruisk. Après ce déploiement près de Tcherebomirka/Cherebomirka près de Čarabamir 15km aunord-ouest d’Oserane/Azyarany, la 20. Panzer-Division est retirée après ses premiers succès et relocalisée dans la région de Parichi et de Bobruisk. Lors des combats pour Bobruisk, la 20. Panzer-Division est encerclée dans la Poche de Bobruisk. Hors de cet encerclement mis en place de par les soviétiques, aucune unité allemande n’est disponible à proximité pour briser cet encerclement. Le lendemain, la Poche de Bobruisk est divisée en deux parties, la première sur la rive ouest et la seconde partie sur la rive est de la rivière Bérézina. Les soldats allemands situés dans la petite poche de la rive est de la Bérésina capitulent le 28 juin 1944. Le commandant du XXXV. Armee-Korps, le Generalleutnant von Lützow, autorise alors des tentatives de percée indépendantes depuis la poche située sur la rive ouest de la Bérésina. Menés par les chars restants de la 20. Panzer-Division, 15.000 à 30.000 soldats allemands percent l’encerclement soviétique et se frayent un chemin vers le nord en longeant la Bérézina au-delà d’Osipovichi/Asipovichy récemment occupée par l’Armée rouge, puis vers le nord-ouest en direction de la 12. Panzer-Division en approche de Marina Gorka/Maryina Horka et parmi les premiers renforts allemands à arriver au groupe d’armées Centre/Heeresgruppe Mitte après le début de l’offensive soviétique. Une grande majorité des soldats allemands ne parvient pas à s’échapper de la Poche de Bobruisk et les combats furieux dans le couloir de percée se soldent par de lourdes pertes. La 20. Panzer-Division est ensuite relocalisée dans la région de Husi à l’ouest du fleuve Prut en Roumanie pour y être régénérée. Après le début de l’offensive d’été soviétique contre la Roumanie le 19 août 1944, la 20. Panzer-Division est toujours jugée inapte au déploiement faute de personnel et d’armes lourdes et contrainte de se replier de l’autre côté de la rivière Sereth, au sud-ouest de Desh et au nord de Klausenburg/Cluj-Napoca le 1er septembre 1944. De là, les éléments résiduels de la 20. Panzer-Division sont embarqués par voie ferrée et acheminés pour les regrouper vers la camp d’entraînement d’Arys/Orzysz en Pologne. Après le déploiement de certaines unités de la 20. Panzer-Division au front lors du regroupement en Prusse-Orientale, la 20. Panzer-Division est entièrement rafraîchie et rééquipée et envoyée en Hongrie pour un nouveau déploiement le 5 janvier 1945. Débarquée à Neuhäusel/Érsekujvár dans le nord de la Hongrie, la 20. Panzer-Division est immédiatement engagée dans les combats pour la tête de pont de Gran/Esztergom. Le 19 janvier 1945, une dernière attaque allemande sur Uiszla échoue, obligeant à abandonner l’objectif de forcer la tête de pont de Gran/Esztergom. Entre-temps, de nouveaux axes défensifs apparaissent pour le commandement allemand, tandis que les unités russes progressent depuis les têtes de pont de la Vistule, près de Pulawy et de Baranow en direction de la Silésie. La 20. Panzer-Division est donc retirée du front au plus vite, relocalisée à Neuhäusel/Érsekujvár et embarquée par voie ferrée jusqu’à Sossnowitz/Sosnowiec en Pologne. Après son débarquement, la 20. Panzer-Division sécurise cet emplacement. Des éléments de la 20. Panzer-Division, notamment le Panzer-Artillerie-Regiment 92, sont déployés pour renforcer d’autres unités, tandis que le gros de la 20. Panzer-Division rencontre des unités soviétiques près de Preiswitz/Przyszowice. Après de violents combats, la 20. Panzer-Division se retire de l’autre côté de l’Oder près de Ratibor le 31 janvier 1945 et est ensuite déployée pour défendre l’Oder au nord de Ratibor. Entre le 1er et le 16 février 1945, des combats ont lieu autour de Bergkirch/Sławików, Rudnik et Ratibor. La 20. Panzer-Division est déployée pour soulager la forteresse de Breslau/Wrocław et combat à Ramkau, Rogau-Rosenau/Rogów Sobócki, Steinfelde/Zukleba et autour de la ville de Zobten/Sobótka. La 20. Panzer-Division réussit à libérer Breslau/Wrocław pendant deux jours. Du 23 février au 14 mars 1945, des combats défensifs se déroulent principalement autour des villages de Wolfskirch/Wilczkowice et de Rogau-Rosenau/Rogów Sobócki. Du 15 au 21 mars, une grande partie de la 20. Panzer-Division combat pour la troisième fois dans la région de la rivière Neisse. La 20. Panzer-Division se déplace ensuite vers la région de Görlitz et arrive à Landskrone au sud de Görlitz le 22 mars 1945. Le 23 avril 1945, la 20. Panzer-Division combat pour Bautzen puis se replie sur Ottendorf-Okrilla au nord-est de Dresde. Afin de protéger la capitale du Land, une nouvelle ligne de front est alors établie s’étendant de Pulsnitz à Königsbrück, puis à Kleinnaundorf. Le 3 mai 1945, les survivants de la 20. Panzer-Division ont regagné Dresde et d’autres tentent de se frayer un chemin vers le sud-ouest et l’ouest en direction des lignes américaines mettant fin aux engagements de la 20. Panzer-Division.
Non trouvé dans la base VDK, pour Mémoire des Hommes:
WILLMANN Alfred Albert
Né le 23/5/1920 à Haguenau (67 – Bas-Rhin, France)
Mort pour la France le 28/6/1944 à Bobruisk/Babruysk, Biélorussie
Numéro matricule: 2152
Instruit au sein de la Stammkompanie du Panzergrenadier-Ersatz-Bataillon 101 stationné à
Muté au sein de la Panzer-Divisions-Funk-Kompanie 92 de la 20. Panzer-Division.
Le secteur postal FPN 16760 mentionné sur sa fiche DRK correspond à la 2. Kompanie
du Panzer-Divisions-Nachrichten-Abteilung 92 de la 20. Panzer-Division.
Après la fin de la première bataille défensive de Witebsk/Vitebsk en Biélorussie, la ligne de front s’étend le 18 janvier 1944 en un large arc de cercle autour de la ville : le secteur nord est tenu par le LIII. Armee-Korps, le secteur sud par le VI. Armee-Korps et la 20. Panzer-Division est positionnée au nord-ouest de la ville.
Le 3 février 1944 débute la deuxième bataille défensive de Witebsk/Vitebsk et la 20. Panzer-Division est touchée par l’attaque soviétique au nord de Bondarevo. Le 12 février 1944, la 20. Panzer-Division regagne Staroïe Selo et la deuxième bataille défensive de Vitebsk prend fin le 17 février 1944. La 20. Panzer-Division est relevée par la 95. Infanterie-Division et embarquée par voie ferrée jusqu’à la rivière Drut/Druts. La 20. Panzer-Division est déployée sur les rives ouest de la Drut/Druts pour protéger la jonction entre la 9. Armee et la 4. Armee dans le secteur nord-ouest d’Oserane/Azyarany 47km au nord-est de Bobruisk/Babruysk et 20km au nord de Rogatschew. De violents combats défensifs se déroulent à cette jonction. Début mai 1944, la 20. Panzer-Division est retirée du front et relocalisée 50km au sud-est de Lublin en Pologne pour une régénération complète.
Peu avant le début de l’offensive soviétique d’été du 22 juin 1944, la régénération de la 20. Panzer-Division est achevée, la division est embarquée par voie ferrée et débarquée dans le secteur nord-est de Bobruisk/Babruysk en Biélorussie.
Après le début de l’offensive d’été du 22 juin 1944, la 20. Panzer-Division est déployée à la jonction entre la 9. Armee et la 4. Armee afin de contrer une percée soviétique imminente sur la route Moguilev-Bobruisk. Après ce déploiement près de Tcherebomirka/Cherebomirka près de Čarabamir 15km aunord-ouest d’Oserane/Azyarany, la 20. Panzer-Division est retirée après ses premiers succès et relocalisée dans la région de Parichi et de Bobruisk. Lors des combats pour Bobruisk, la 20. Panzer-Division est encerclée dans la Poche de Bobruisk.
Hors de cet encerclement mis en place de par les soviétiques, aucune unité allemande n’est disponible à proximité pour briser cet encerclement.
Le lendemain, la Poche de Bobruisk est divisée en deux parties, la première sur la rive ouest et la seconde partie sur la rive est de la rivière Bérézina. Les soldats allemands situés dans la petite poche de la rive est de la Bérésina capitulent le 28 juin 1944. Le commandant du XXXV. Armee-Korps, le Generalleutnant von Lützow, autorise alors des tentatives de percée indépendantes depuis la poche située sur la rive ouest de la Bérésina. Menés par les chars restants de la 20. Panzer-Division, 15.000 à 30.000 soldats allemands percent l’encerclement soviétique et se frayent un chemin vers le nord en longeant la Bérézina au-delà d’Osipovichi/Asipovichy récemment occupée par l’Armée rouge, puis vers le nord-ouest en direction de la 12. Panzer-Division en approche de Marina Gorka/Maryina Horka et parmi les premiers renforts allemands à arriver au groupe d’armées Centre/Heeresgruppe Mitte après le début de l’offensive soviétique.
Une grande majorité des soldats allemands ne parvient pas à s’échapper de la Poche de Bobruisk et les combats furieux dans le couloir de percée se soldent par de lourdes pertes.
La 20. Panzer-Division est ensuite relocalisée dans la région de Husi à l’ouest du fleuve Prut en Roumanie pour y être régénérée.
Après le début de l’offensive d’été soviétique contre la Roumanie le 19 août 1944, la 20. Panzer-Division est toujours jugée inapte au déploiement faute de personnel et d’armes lourdes et contrainte de se replier de l’autre côté de la rivière Sereth, au sud-ouest de Desh et au nord de Klausenburg/Cluj-Napoca le 1er septembre 1944.
De là, les éléments résiduels de la 20. Panzer-Division sont embarqués par voie ferrée et acheminés pour les regrouper vers la camp d’entraînement d’Arys/Orzysz en Pologne.
Après le déploiement de certaines unités de la 20. Panzer-Division au front lors du regroupement en Prusse-Orientale, la 20. Panzer-Division est entièrement rafraîchie et rééquipée et envoyée en Hongrie pour un nouveau déploiement le 5 janvier 1945.
Débarquée à Neuhäusel/Érsekujvár dans le nord de la Hongrie, la 20. Panzer-Division est immédiatement engagée dans les combats pour la tête de pont de Gran/Esztergom. Le 19 janvier 1945, une dernière attaque allemande sur Uiszla échoue, obligeant à abandonner l’objectif de forcer la tête de pont de Gran/Esztergom. Entre-temps, de nouveaux axes défensifs apparaissent pour le commandement allemand, tandis que les unités russes progressent depuis les têtes de pont de la Vistule, près de Pulawy et de Baranow en direction de la Silésie. La 20. Panzer-Division est donc retirée du front au plus vite, relocalisée à Neuhäusel/Érsekujvár et embarquée par voie ferrée jusqu’à Sossnowitz/Sosnowiec en Pologne. Après son débarquement, la 20. Panzer-Division sécurise cet emplacement.
Des éléments de la 20. Panzer-Division, notamment le Panzer-Artillerie-Regiment 92, sont déployés pour renforcer d’autres unités, tandis que le gros de la 20. Panzer-Division rencontre des unités soviétiques près de Preiswitz/Przyszowice. Après de violents combats, la 20. Panzer-Division se retire de l’autre côté de l’Oder près de Ratibor le 31 janvier 1945 et est ensuite déployée pour défendre l’Oder au nord de Ratibor.
Entre le 1er et le 16 février 1945, des combats ont lieu autour de Bergkirch/Sławików, Rudnik et Ratibor. La 20. Panzer-Division est déployée pour soulager la forteresse de Breslau/Wrocław et combat à Ramkau, Rogau-Rosenau/Rogów Sobócki, Steinfelde/Zukleba et autour de la ville de Zobten/Sobótka. La 20. Panzer-Division réussit à libérer Breslau/Wrocław pendant deux jours.
Du 23 février au 14 mars 1945, des combats défensifs se déroulent principalement autour des villages de Wolfskirch/Wilczkowice et de Rogau-Rosenau/Rogów Sobócki.
Du 15 au 21 mars, une grande partie de la 20. Panzer-Division combat pour la troisième fois dans la région de la rivière Neisse. La 20. Panzer-Division se déplace ensuite vers la région de Görlitz et arrive à Landskrone au sud de Görlitz le 22 mars 1945.
Le 23 avril 1945, la 20. Panzer-Division combat pour Bautzen puis se replie sur Ottendorf-Okrilla au nord-est de Dresde.
Afin de protéger la capitale du Land, une nouvelle ligne de front est alors établie s’étendant de Pulsnitz à Königsbrück, puis à Kleinnaundorf.
Le 3 mai 1945, les survivants de la 20. Panzer-Division ont regagné Dresde et d’autres tentent de se frayer un chemin vers le sud-ouest et l’ouest en direction des lignes américaines mettant fin aux engagements de la 20. Panzer-Division.