A propos de l’in­dem­ni­sa­tion des orphe­lins

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De retour d’Épi­nal où se tenait le congrès natio­nal de la fédé­ra­tion des Fils et Filles des morts pour la France, Marie-Thérèse Manto-Bigay monte au créneau dans le dossier de l’in­dem­ni­sa­tion des orphe­lins.

La Schi­li­koise Marie-Thérèse Manto-Bigay a parti­cipé il y a quelques jours au 81e congrès natio­nal de la fédé­ra­tion des Fils et Filles des Morts pour la France, en tant que secré­taire adjointe natio­nale et prési­dente de l’as­so­cia­tion bas-rhinoise. Un jour et demi de débats qui ont permis d’évoquer les reven­di­ca­tions du moment. À commen­cer par la demande d’étendre aux enfants des morts pour la France des décrets de juillet 2000 et de juillet 2004 accor­dant une indem­nité aux orphe­lins de dépor­tés (juifs et/ou français).

Réélue à Épinal délé­guée fédé­rale, pour un mandat de deux ans, l’Al­sa­cienne a hérité d’une première mission : porter les reven­di­ca­tions de la fédé­ra­tion aux oreilles des dépu­tés et des séna­teurs des deux dépar­te­ments. À charge pour eux d’in­ter­pel­ler le gouver­ne­ment et de faire en sorte que « justice soit rendue ».
Pas une minute à perdre : Marie-Thérèse Manto-Bigay avait rendez-vous dès vendredi dernier avec le séna­teur Claude Kern. Avant d’autres entre­tiens à venir. « Je vais contac­ter person­nel­le­ment tous les parle­men­taires alsa­ciens, les euro­dé­pu­tés et éven­tuel­le­ment les maires », dit-elle.

Le gouver­ne­ment fait la sourde oreille

« Il y a un grand malaise chez tous les orphe­lins de guerre et pupilles de la Nation, suite à la publi­ca­tion de ces deux décrets, témoigne-t-elle. Or le gouver­ne­ment ne réagit pas. Nos pères se sont battus et ont laissé leur vie pour nous. Quand cessera cette humi­liante discri­mi­na­tion à notre égard, nous les descen­dants de ceux qui ont sacri­fié leur exis­tence et ont été contraints de revê­tir un uniforme ennemi ? »

Marie-Thérèse Manto-Bigay a rejoint les rangs de l’as­so­cia­tion bas-rhinoise en 2000, avant de la relan­cer trois ans plus tard, au moment de son acces­sion à la prési­dence. Avec 450 adhé­rents, l’as­so­cia­tion des Fils et Filles de tués du Bas-Rhin se situe en tête de toutes les asso­cia­tions dépar­te­men­tales de France. Un levier assu­ré­ment, qu’en­tend exploi­ter la prési­dente. En direc­tion des poli­tiques.

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