Le crime de l’in­cor­po­ra­tion de force et l’OPMNAM (août 2018)

Commentaires (2) Actualité, Billet d'humeur, Opinion

 

Mes chers amis,

Chers élus de la Répu­blique,

Chers compa­triotes d’Al­sace-Moselle,

75 années sont passée, le Rhin coule paisi­ble­ment entre les deux rives jadis enne­mies, des mains se sont tendues, la paix s’est instal­lée dans son nouveau terri­toire on se congra­tule, on s’étreint, on s’es­claffe, « plus jamais cela. . . ».

Mais à quel prix me direz-vous, combien de nos enfants d’Al­sace et de Moselle ont été sacri­fiés, par la folie d’un peuple sous influence du mal absolu. Un peuple qui s’est tout permis, un peuple qui a tout pris, l’or des Grecs, les œuvres d’art, les bijoux et les dents en or des juifs, la vie de millions de gens ordi­naires, le travail obli­ga­toire des français, la vie et le sang des Alsa­ciens et des Mosel­lans.

Pris, vous avez dit pris ou volé ? Déro­bées les vies de nos pères, les vies sacrées de jeunes français dans la force de l’âge.   Quand on vole, ou quand on assas­sine on vous demande d’ex­pier la faute ? On vous demande d’im­plo­rer le pardon, on vous conseille de vous faire tout petit devant les juges. Qui a présenté la facture aux assas­sins d’hier ? Qui a conclu avec eux un pacte sur le dos des victimes, sur celui des descen­dants des réfrac­taires, des insou­mis, des déser­teurs, des contraints, des fusillés, des massa­crés, des victimes inno­centes de cette guerre atroce ? Qui les a absous de leurs fautes et à quel prix ? 40 000 morts ça coûte combien ? Quel eût été le bilan de la vie de nos jeunes pères, un calcul courant qui se pratique dans les compa­gnies d’as­su­rances ?

Mais qui a décidé de lais­ser couler l’eau du Rhin sans que Madame Merkel, si prompte à corri­ger les mauvais élèves, n’y lave son linge sale en public ? Qui a décidé de l’am­nis­tie d’un peuple qui a mis l’Eu­rope à feu et à sang ? Quel a pu être le montant du pactole, pour effa­cer l’ar­doise de la vie de nos 40 000 morts qui réclament justice et honneur, eux que l’Al­le­magne a plongé dans un bain de sang en lieu et place des teutons pur porc ? Qui a ramassé la mise dans ce marché de dupes ? Tissent, Krupp, Schnei­der, Siemens Lufthansa et Bayer se sont remplis les poches pour plusieurs géné­ra­tions, durant ce conflit qui devait éradiquer le commu­nisme. Opéra­tion réus­sie depuis novembre 1989 par la chute du mur de Berlin, tant mieux, mais le silence de nos morts vaut autant d’or que celui des indus­triels. Heureux les boutiquiers qui font sonner les pièces d’or sur les tombes de ceux que l’on a jeté dans le feu de l’en­fer sur terre. Honte à la confré­rie des lâches qui se congra­tulent à chacune de leurs rencontres toni­truantes, drapeaux au vent épaules en arrière et bedaines tendues pour faire briller les breloques, en oubliant les vraies victimes inno­centes, le peuple avec son sang, ses enfants orphe­lins accro­chés au tablier des veuves. Mais un affront de plus vient de se rajou­ter à cette kermesse honteuse, le « Auswer­ti­ge­samt » vient de répondre aux plai­gnants « circu­lez il n’y a rien à voir », il ne s’est rien passé, vous avez dû vous vous trom­per de porte. . . Rien n’est plus bles­sant que le déni de la réalité, ils ne l’em­por­te­ront pas au para­dis, mais nous ici, nous ne lâche­rons pas ce tablier tant que les « descen­dants des assas­sins » ne confes­se­ront leurs crimes.

Gérard MICHEL Président de l’OPMNAM

 

 A lire ! Brochure de 18 pages publiée par l’OPMNAM

2 Responses to Le crime de l’in­cor­po­ra­tion de force et l’OPMNAM (août 2018)

  1. AMORICH Serge dit :

    Bonjour,

    Comment obtenir la Brochure de 18 pages publiée par l’OPMNAM?

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