Mes chers amis,
Chers élus de la République,
Chers compatriotes d’Alsace-Moselle,
75 années sont passée, le Rhin coule paisiblement entre les deux rives jadis ennemies, des mains se sont tendues, la paix s’est installée dans son nouveau territoire on se congratule, on s’étreint, on s’esclaffe, « plus jamais cela. . . ».
Mais à quel prix me direz-vous, combien de nos enfants d’Alsace et de Moselle ont été sacrifiés, par la folie d’un peuple sous influence du mal absolu. Un peuple qui s’est tout permis, un peuple qui a tout pris, l’or des Grecs, les œuvres d’art, les bijoux et les dents en or des juifs, la vie de millions de gens ordinaires, le travail obligatoire des français, la vie et le sang des Alsaciens et des Mosellans.
Pris, vous avez dit pris ou volé ? Dérobées les vies de nos pères, les vies sacrées de jeunes français dans la force de l’âge. Quand on vole, ou quand on assassine on vous demande d’expier la faute ? On vous demande d’implorer le pardon, on vous conseille de vous faire tout petit devant les juges. Qui a présenté la facture aux assassins d’hier ? Qui a conclu avec eux un pacte sur le dos des victimes, sur celui des descendants des réfractaires, des insoumis, des déserteurs, des contraints, des fusillés, des massacrés, des victimes innocentes de cette guerre atroce ? Qui les a absous de leurs fautes et à quel prix ? 40 000 morts ça coûte combien ? Quel eût été le bilan de la vie de nos jeunes pères, un calcul courant qui se pratique dans les compagnies d’assurances ?
Mais qui a décidé de laisser couler l’eau du Rhin sans que Madame Merkel, si prompte à corriger les mauvais élèves, n’y lave son linge sale en public ? Qui a décidé de l’amnistie d’un peuple qui a mis l’Europe à feu et à sang ? Quel a pu être le montant du pactole, pour effacer l’ardoise de la vie de nos 40 000 morts qui réclament justice et honneur, eux que l’Allemagne a plongé dans un bain de sang en lieu et place des teutons pur porc ? Qui a ramassé la mise dans ce marché de dupes ? Tissent, Krupp, Schneider, Siemens Lufthansa et Bayer se sont remplis les poches pour plusieurs générations, durant ce conflit qui devait éradiquer le communisme. Opération réussie depuis novembre 1989 par la chute du mur de Berlin, tant mieux, mais le silence de nos morts vaut autant d’or que celui des industriels. Heureux les boutiquiers qui font sonner les pièces d’or sur les tombes de ceux que l’on a jeté dans le feu de l’enfer sur terre. Honte à la confrérie des lâches qui se congratulent à chacune de leurs rencontres tonitruantes, drapeaux au vent épaules en arrière et bedaines tendues pour faire briller les breloques, en oubliant les vraies victimes innocentes, le peuple avec son sang, ses enfants orphelins accrochés au tablier des veuves. Mais un affront de plus vient de se rajouter à cette kermesse honteuse, le « Auswertigesamt » vient de répondre aux plaignants « circulez il n’y a rien à voir », il ne s’est rien passé, vous avez dû vous vous tromper de porte. . . Rien n’est plus blessant que le déni de la réalité, ils ne l’emporteront pas au paradis, mais nous ici, nous ne lâcherons pas ce tablier tant que les « descendants des assassins » ne confesseront leurs crimes.
Gérard MICHEL Président de l’OPMNAM
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