Eugène Doriath est un de ces Alsaciens qui, après avoir combattu dans l’Armée française, est incorporé dans la « Waffen-SS ». Il est tué sur le front de l’Est en voulant sauver un camarade.
Eugène Doriath est né le 8 mars 1909 à Drusenheim (Bas-Rhin). Après avoir combattu dans l’Armée française en 1939, il est incorporé de force en 1944 et « obligé de signer l’engagement, sous la menace de mort par les armes, dans le camp des SS. Après avoir été tatoué SS à l’engagement, les Malgré-Nous qui étaient fait prisonniers par les Soviétiques n’avaient pas beaucoup de chance de survie. Avec l’avance de l’Armée russe et la retraite allemande en Pologne, il est tué en voulant sauver son ami alsacien blessé à mort ». Eugène Doriath est mort le 12 mars 1945 et inhumé à Beiskow/March (Beeskew/Mark). En 1952, son corps est rapatrié et enterré à Montauville (Meurthe-et-Moselle).
Témoignage d’Aloyse et Yvonne Doriath recueilli par Joseph Lantz.
Claude Herold nous a aimablement communiquée la fiche du Volksbund selon laquelle Eugène Doriath reposerait toujours à Beeskow :
Nachname: Doriath
Vorname: Eugen
Dienstgrad: Funker
Geburtsdatum: 08.03.1909
Geburtsort: Drusenheim
Todes-/Vermisstendatum: 12.03.1945
Todes-/Vermisstenort: Beeskow/Mark
Eugen Doriath ruht auf der Kriegsgräberstätte in Beeskow (Bundesrepublik Deutschland). Endgrablage: Reihe 1 Grab 16