Incor­po­rés de force : Valère Sche­ckle à la recherche des cama­rades de son père, par Nico­las Mengus

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Sous l’An­nexion de fait de l’Al­sace au IIIe Reich natio­nal-socia­liste, Auguste Sche­ckle rési­dait à Nord­house où il est né en 1912. Ayant refusé de payer une coti­sa­tion en faveur des Jeunesses hitlé­riennes, il s’est vu clai­re­ment menacé. Sachant que les Alliés étaient à Paris, il a envi­sagé de fuir en Suisse. Mais il a aban­donné son projet pour éviter la dépor­ta­tion à sa famille. Il a donc été, le 11 septembre 1944, incor­poré de force dans la 5e Artille­rie-Ersatz-und-Ausbil­dung­sab­tei­lung, puis versé dans la Stab und Stabs­bat­te­rie du 411e Heeres-Artille­rie-KorpsRegi­mentss­tab u. Stabs­bat­te­rie Artille­rie-Regi­ment Ulrich von Hütten (FPN 17878). Il a connu ensuite les affres de la capti­vité. Lorsque les Britan­niques ont pris la direc­tion du camp où il trou­vait (2 juin 1945), parlant anglais, il a pu se faire connaître comme Français incor­poré de force. A son retour, il a eu la joie de retrou­ver sa famille, mais il a aussi eu la douleur d’ap­prendre que sa mère avait été acci­den­tel­le­ment écra­sée par un char français au moment de la libé­ra­tion.

 

Auguste Sche­ckle a pris quoti­dien­ne­ment des notes et a relevé les noms de ses cama­rades alsa­ciens et alle­mands. Suite à la lecture et la traduc­tion de son carnet de guerre, son fils Valère espère désor­mais retrou­ver les familles de ces personnes. Il s’agit d’Emile Dern (Stras­bourg), NN Deschamps (Stras­bourg-Neudorf), Charles Fath (Stras­bourg), Henri Fink­boh­ner (Mulhouse), Frédé­ric Koch (Souf­fel­weyer­sheim), René Kubler (Plob­sheim, FPN 17878), Nico­las Ostwald (Schil­ti­gheim ou Rumer­sheim), Georges Richert (Alte­cken­dorf, FPN 17878), Louis Rief­fel (Stras­bourg-Neudorf), Charles Roesch (Soultz-les-Bains), Albert Schmitt (Mulhouse) ; ses cama­rades alle­mands se nommaient M. Knit­tel (Gingen an der Fils, Bade-Wurtem­berg), Frie­drich Koch (Korn­wers­theim, Bade-Wurtem­berg), Ernst Stegel (Neu-Ulm, Bavière). En capti­vité, il a retrouvé Auguste Brand­stet­ter (Séles­tat), Aloïs Bucher (Osen­bach), Eugène Fell­rath (Bergie­ten), René Groetz (Wint­zen­heim, près de Colmar), Charles Hild (Stras­bourg), Charles Imbs (Wasse­lonne), Pierre Klein­hens (La Walck), François Nieder­gang (Habsheim), Lucien Schu­bet­zer (Biesheim).

 

Des contacts ont déjà été établis avec deux familles.

 

Nico­las Mengus

 

Page concer­nant la destruc­tion de Dresde.

 

  • Complé­ments envoyés par Claude Herold :

Artille­rie-Regi­ment Ulrich von Hutten

Feld­post­num­mern ab dem 23. April 1945: Die Einhei­ten wurden als Teile vom Artille­rie-Regi­ment Ulrich von Hutten in der Feld­postü­ber­sicht einge­tra­gen. Die Einträge der II. und III. Abtei­lung erfolg­ten nur als Stab und Einheit, wodurch die genaue Glie­de­rung unklar blieb. Eine I. Abtei­lung wurde dabei anschei­nend nicht einge­tra­gen.

 

Einheit Feld­post­num­mer

Regi­mentss­tab 17878

Stabs­bat­te­rie 17878 A

Stab II. Abtei­lung 66864 A

4. Batte­rie 66864 B

5. Batte­rie 66864 C

6. Batte­rie 66864 D

Stab III. Abtei­lung 24716 A

7. Batte­rie 24716 B

8. Batte­rie 24716 C

9. Batte­rie 24716 D

Stab IV. Abtei­lung 25968 A

10. Batte­rie 25968 B

11. Batte­rie 25968 C

Das Artille­rie-Regi­ment Ulrich von Hutten wurde ab Ende März 1945 bei Witten­berg, im Wehr­kreis IV, aufges­tellt. Das Regi­ment wurde durch Perso­nal vom Wehr­kreis IV mit drei Abtei­lun­gen aufges­tellt. Der Regi­mentss­tab vom Regi­ment wurde dabei aus dem Stab des Heeres-Artille­rie-Korps 411 gebil­det. Zur Aufstel­lung der III. Abtei­lung wurden auch Teile der V. Abtei­lung des Heeres-Artille­rie-Korps 412 heran­ge­zo­gen, welche Anfang April 1945 bei Witten­berg eintra­fen. Die IV. Abtei­lung vom Regi­ment wurde aus der IV. Abtei­lung vom Heeres-Artille­rie-Korps 411 gebil­det. Das Regi­ment wurde mit der Aufstel­lung der Infan­te­rie-Divi­sion Ulrich von Hutten unters­tellt. Noch während der Aufstel­lung wurde das Regi­ment wurde das Regi­ment mit der Divi­sion vorzei­tig zum Einsatz bei Bitter­feld, eben­falls Wehr­kreis IV, gebracht. Danach kam das Regi­ment weiter nörd­lich beim Entsatz­ver­such auf Berlin zum Einsatz.

 Die Ersatz­ges­tel­lung des Regi­ments ist unklar.

4 Responses to Incor­po­rés de force : Valère Sche­ckle à la recherche des cama­rades de son père, par Nico­las Mengus

  1. Hélène dit :

    Bonjour Monsieur,
    Je suis tombée par hasard sur l’article de Nicolas Mengus à propos de votre papa. Emile Dern était le frère de mon beau père. Ces personnes sont décédées mais nous entretenions de bons rapports avec Emile Dern et sa femme.
    Peut-être à bientôt !

  2. SCHUBETZER dit :

    Bonjour Monsieur

    Mon père a été incorporé de force. Il est proche d’un nom cité ici.

    Bien cordialement

  3. Boudoukha dit :

    Mon grand père s’appelant richert albert Georges

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