KLEIN Robert

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Klein_Robert.jpg Robert Klein, selon ses dernières lettres, en mission à Vienne, a été changé d’af­fec­ta­tion lors de son retour au corps, son unité ayant subi des pertes sévères. « La toute dernière lettre datait du 23 octobre 1944 et prove­nait de Grèce, de la région de Salo­nique. Il est donc infi­ni­ment probable que les opéra­tions de décro­chage, commen­cées sur les bords de la Maritsa, à la fron­tière gréco-turque, aient amené l’unité de mon frère à travers la Grèce, puis en Yougo­sla­vie, où se situe le col qui fut le théâtre de l’em­bus­cade, suivant les dires des témoins alle­mands » (lettre de sa soeur L. Woehr­ling, Stras­bourg, 24.7.1954).

L’unité de Robert Klein était la 2e compa­gnie du Landes­schüt­zen-Batl. 503, devenu Landes­schüt­zen-Batl. 510 (FPN 01 072).

D’après Alfred Acker­mann, de Veits­wei­ler üb. Wasser­trü­din­gen, et Bene­dickt Papen­heim, de Haar b/München :

En août 1944, la 2e cie du Landes­schüt­zen-Batl. 503 se trou­vait dans le secteur de Dimo­tika sur la Maritza, dans un point d’ap­pui (Stütz­punkt), sur la fron­tière gréco-turque. Les 28 et 29.8.1944, le bataillon a été attaqué. Une partie de la 2e compa­gnie a réussi à traver­ser la Maritza pour rejoindre la rive turque. Selon l’in­di­ca­tion d’un témoin, Klein se trou­vait alors à Vienne pour faire répa­rer son véhi­cule (Last­kraft­wa­gen). Puis les restes du bataillon ont été versés dans le bataillon 510.

Au passage du « Türken­pass » à Novi-Basar, en Serbie, le train des équi­pages auquel appar­te­nait Klein est tombé dans une embus­cade tendue par les parti­sans. Klein condui­sait en tête de colonne un mulet. Ils subirent un feu nourri sur une longueur d’en­vi­ron 20 m. Très peu en réchap­pèrent et les parti­sans ne firent pas de prison­niers. Bene­dickt Papen­heim est un de ses survi­vants. Il avait réussi à se cacher et ne sortit de son refuge que le soir venu. Il pense avoir reconnu Klein parmi la douzaine de corps nus gisant sur la route ; celui-ci s’était en effet laissé poussé un petit bouc (Spitz­bart) recon­nais­sable. C’était le 12.11.1944.

Ludwig Bach­meier, qui est entré en capti­vité à Rann en mai 1945, pensait y être avec Klein, mais il est revenu sur sa dépo­si­tion, pensant que son cama­rade était très proba­ble­ment mort au « Türken­pass« .

 Cour­riel : info@­malgre-nous.eu

* Préci­sions et fiche du DRK trans­mises par Claude Herold :

 Il n’est pas réper­to­rié au Volks­bund

 FPN 01072 A = Stabs­kom­pa­nie, Landes­schüt­zen Bataillon 503 klein_robert_drk.jpg

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