Une polémique suscitée par certaines personnes semble retarder, voire bloquer l’érection du Mur des Noms.
Cette situation me semble intolérable et génératrice d’une peine et d’une souffrance supplémentaires vis à vis des descendants des personnes dont les noms allaient figurer sur ce Mur du Souvenir et notamment vis à vis des familles des incorporés de force.
Monsieur le Président Philippe Richert a décidé d’ouvrir une nouvelle concertation : c’est une très bonne décision. Il est cependant nécessaire que cette nouvelle concertation se mette en place très rapidement afin que l’érection du Mur soit effective pour la fin de l’année.
En août 2017, 75 ans se seront écoulés depuis la publication des décrets sur l’incorporation de force qui ont traumatisé à jamais les familles alsaciennes et mosellanes.
Il est temps que Justice soit rendue aux anciens incorporés de force, que les noms de ceux qui n’ont pas de sépulture soient connus de chacun d’entre-nous et qu’enfin nous puissions « laisser les morts enterrer les morts »…
Serge AMORICH
Délégué national de l’Association des anciens incorporés de force dans le RAD et KHD d’Alsace et de Moselle