Article de Ph. Breton paru dans le Journal des Combattants du samedi 15 avril 2017 transmis par Serge Amorich.
Lire l’article consacré au Mur des Noms dans le « Journal des Combattants »
NB : Il y aurait beaucoup à dire (trop ?) sur cette polémique stérile. Rappelons que la sélection des Alsaciens et des Mosellans à verser dans la Waffen-SS n’a pas été systématiquement faite sur des critères physiques : tous les « Malgré-Nous » n’étaient de loin pas tous des blonds d’1,80m !
A notre connaissance, aucun n’a commis de crime contre l’humanité (crime planifié par un état sur des critères racistes et perpétré sur des années), même si certains ont pu être mêlés à des crimes de guerre (crime non planifié et perpétré en quelques heures), comme par exemple à Oradour-sur-Glane.
Un monument aux Morts – singulièrement un Mur des Noms – a-t-il pour vocation d’être pédagogique ? Le Mémorial d’Alsace-Moselle qui le surplombera n’est-il pas là pour remplir cette mission d’information et d’éducation ?
Le projet de Mur des Noms – à l’origine uniquement dédiés aux « déportés militaires » – a été rendu officiellement public il y a une dizaine d’années. La presse s’en est fait l’écho. Il est donc difficile de penser que tout a été décidé en catimini.
Les volontaires n’ont – dès l’origine – pas été retenus pour figurer sur ce Mur. Ce n’est un secret pour personne.
La conclusion de l’article porterait à croire que cette polémique a été lancée pour promouvoir un livre. Nous ne le croyons pas, mais sait-on jamais ?