Philippe Richert, président de la région Grand Est, vient de décider l’érection d’un mur sur lequel figurera le nom des victimes alsaciennes et Mosellanes de la deuxième guerre mondiale. On y trouvera donc, entre autres, et côte à côte, ceux des Waffen SS alsaciens, volontaires ou enrôlés de force, celui des victimes juives déportées, ou même ceux d’alsaciens massacrés par les SS, comme à Oradour. Ce mélange des mémoires, qui ont chacune leur histoire, est-il vraiment souhaitable ?
Suite de l’article sur http://www.ovipal.com/blog/memorial-de-schirmeck-faut-il-vraiment-un-mur-de-toutes-les-victimes
Voir aussi le point de vue publié dans les DNA du 4.3.2017 : http://www.dna.fr/sciences/2017/03/04/le-risque-du-mur-des-noms.
Note de malgre-nous.eu
Depuis quelques temps, il est question de plusieurs milliers, voire de 6000 Alsaciens versés dans la seule division blindée « Das Reich ». Comment serait-ce possible ? Une unité d’élite allemande composée d’un tiers de « Franzosenköpfe », est-ce seulement envisageable du seul point de vue militaire ? Laissons de côté ce fantasme pour se recentrer sur des données historiques : on sait que ces Alsaciens sont majoritairement des jeunes de la classe 26. Celle-ci se composait d’environ 4000 mobilisables dont seule la moitié a été offerte par le Gauleiter Wagner à la Waffen-SS. Ces jeunes ont ensuite été versés dans diverses divisions, dont un grand nombre – 800 – dans la « Das Reich » qui avait été décimée sur le front soviétique. Une partie de ces recrues a été mutée de la « Das Reich » dans la « Frundsberg » et la « Hohenstaufen ». Ce chiffre de 6000, erroné, fait d’ailleurs l’objet d’une action en justice de la part des ADEIF 67 et 68.
Réaction de Serge Amorich à la lecture de l’article
Bonjour Monsieur,
Je viens de lire l’article Mémorial de Schirmeck : faut-il vraiment un mur de « toutes les victimes » ? mis en ligne le 1er mars 2017.
Il est navrant d’avoir à lire ce genre d’analyse. Il y a toujours des gens pour se poser des questions qui n’ont pas de raison d’être.
Il conviendrait que chacun d’entre-nous se réjouisse de la décision de Monsieur le Président Philippe RICHERT d’ériger un mur à la mémoire de toutes les victimes de la Seconde guerre mondiale. Je dis « Merci à Monsieur le Président Philippe RICHERT d’avoir pris cette décision ».
Pour les personnes qui critiquent sans cesse et qui passent leur temps à parler pour ne rien dire (ou peut-être pour montrer qu’elles existent), il y a actuellement d’autres sujets de réflexion et d’action : la bataille de MOSSOUL, la famine au SUD-SOUDAN.
Je les engage vivement à s’interroger sur ces dossiers…
Serge AMORICH