MENGKUS Marcel

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MENGKUS_Marcel.jpg Mengkus_Marcel_portrait_recto.jpgQui peut donner des rensei­gne­ments complé­men­taires sur Marcel René Meng­kus (parfois ortho­gra­phié Mengus), né à Bisch­heim le 29.12.1920 et dont la dernière adresse connue est SP 19961 Ogylka ?

 Données connues :

 Père : Ernest Meng­kus, rési­dant 30 rue de la Gare à Schil­ti­gheim. En 1960, il réside 1 sentier du Plan à Stras­bourg-Robert­sau.

 Céli­ba­taire. Fian­cée : Léonie Sturtz, rési­dant 41, rue de Benfeld, Stras­bourg-Neudorf.

 Incor­poré de force le 15.1.1943 à Schwä­bisch-Gmünd, puis à Stutt­gart et Hambourg. En octobre 1943, quitte Hambourg pour l’Ita­lie (front de Cassino). Il ne revien­dra plus chez lui.
N° de matri­cule : – 424 – Sta. Kp. B.E.B. 5

 3 (?).10.44 : Dernières nouvelles reçues par la Jeunesse Ouvrière Chré­tienne de Stras­bourg : il se trou­vait en Italie. (FPN 19961)

 5.10.1944 : Se trouve près du Pô qu’ils doivent repas­ser. Il avait été soigné pour une bles­sure à l’oeil droit. Dernières nouvelles reçues par Léonie Sturtz.

 Grade : Gefrei­ter.

 Disparu en février 1945 à Ogilla (Hongrie) : « d’après les dires d’un cama­rade, il a été vu au mois de février 1945 à Ogilla (Hongrie). Il aurait été fait prison­nier par les Russes. Acte de dispa­ri­tion établi en 1950.

 FPN 19961 = 1. Gren. Ers. Abt. Btl. 134 Brünn.

 Anton Mainka, de Wald­fi­sch­bach/Pfalz l’a reconnu sur une photo comme appar­te­nant à son unité (Versor­gungs-Rgt. Div. Hoch-u. Deut­sch­meis­ter – Fp. Nr. 19961) ; d’après un autre docu­ment, il s’agit du 3. Fahr­sch­wa­dron de cette unité. « Mengus (sic) a disparu en mars 1945 dans le secteur de Koma­ron en Hongrie. En tant que conduc­teur d’at­te­lages, il a reçu l’ordre de conduire un atte­lage de boeufs (Ochsen­ges­pann) vers l’Ouest, mais n’a pas atteint son but. Proba­ble­ment a-t-il été rattrapé par les Russes ».

 Déporté mili­taire.

 Mort pour la France (1949). Le préfet du Bas-Rhin atteste « que l’in­té­ressé a été mobi­lisé sous la contrainte. Son atti­tude au point de vue natio­nal a été correcte durant l’oc­cu­pa­tion ». Comme il n’est pas déclaré décédé à cette date, cette mention en peut lui être attri­bué. En 1950, Ernest Meng­kus souhaite toujours que l’ »état de dispa­ri­tion » de son fils soit main­tenu. En 1960, aucun juge­ment décla­ra­tif de décès n’a été trans­crit dans les registres d’état-civil de Schil­ti­gheim.

 Merci à Nicole et Jean Bézard pour la commu­ni­ca­tion des pièces du dossier du BAVCC de Caen et dont certains sont repro­duites ici.

Nico­las Mengus

 Cour­riel : info@­malgre-nous.eu

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